Au-delà de l’illusion - Death defying acts

Très belle manière de raconter la vie et la fin du grand Harry Houdini, dont je ne connaissais que sa réputation de grand magicien. Je ne savais pas qu’il était aussi chasseur de medium, nécromanciens et autres charlatans profitants de la crédulité humaine, ni qu’il était mort, oserais-je dire bêtement ? Un de ses spectacles, étant de se faire frapper avec violence dans les abdos et prouver sa force physique et mentale, jusqu’au jour fatal. La trame nous entraine dans les derniers jours du grand maître, brisé par la mort de sa mère, qui promet dix mille dollars à qui entrera en contact avec elle, et répéter les derniers mots qu’elle lui a chuchoter lors de son dernier souffle. Mary McGregor, une belle jeune femme prétendument voyante et son adolescente de fille Benji, tentent de gagner cette récompense. Sur un ton résolument comédie, j’ai beaucoup aimé la restitution d’une époque d’entre deux guerres, de la gentille comédie romantique qui nous mène dans les arcanes d’une profession bien plus intéressante qu’avec Insaisissables et de l’ambiance des coulisses d’une célébrité internationale. De l’humour donc et de la légèreté, mais aussi de l’émotion et une vision sombre d’une profession peu regardante aux chagrins. La réalisation de Gillian Armstrong (Les quatre filles du docteur March) est belle et maîtrisée en nous plongeant dans une atmosphère floue et folle de relations, d’une épopée et de passions variées et puissantes.

Catherine Zeta-Jones (Red 2) est magnifique de beauté et de charme, drôle et émouvante, face à un Guy Pearce (Iron man 3) beau et sensible, et un Timothy Spall (Upside down) excellent. Enfin, Saoirse Ronan (Les âmes vagabondes) toute jeune adolescente, est espiègle et pleine de vie avec conviction.