Après avoir vu Fast & Furious 6, il me fallait revenir impérativement aux sources. Non que la série l’impose, puisque chaque film est assez indépendant des autres, mais avec le retour de Letty, j’ai éprouvé le besoin de combler les manques pour mieux apprécier chaque opus, avant le prochain. Et de fait, je n’ai pas regretté cette plongée dans le petit monde des fans de tuning, compétiteurs de rodéos, d’amoureux de voitures impressionnantes aux moteurs surcompressés et aux customs déments. C’est Rob Cohen qui s’était attelé à la tâche, avec beaucoup d’efficacité. C’est plein de belles caisses, de filles magnifiques à profusions et des actions savoureuses. Se greffe un jeune flic passionné et conducteur de talent, chargé d’une enquête sur des attaques de camions, dont on soupçonne, s’immerge donc dans ce milieu. Un monde quelque peu communautaire, le gang des latinos, des asiates, des blacks et celui de Dom, plus une famille qu’une bande. Qui des quatre sont les brigands des routes, agissants comme dans un western moderne ? Je me suis passionné par cette aventure, pleine de cascades, de rebondissements, de courses poursuites et d’émotions amoureuses autant qu’amicales. Il y a de la vitesse, des bons et des méchants sans que ce soit vraiment aussi tranché. Et dans ce premier opus qui date de 2001, ça m’a fait tout drôle de voir l’équipe aussi jeunot.
Nous retrouvons donc les fidèles et presqu’exclusifs de la série. Vin Diesel (Pitch Black) nous régale toujours autant, comme la belle Michelle Rodriguez (Machete) jeune tigresse, est excellente. Paul Walker (Fast and furious 5) et Sung Kang (Du plomb dans la tête) charmeurs, ou Jordana Brewster très attirante et désirable. Rick Yune (La chute de la Maison Blanche) et Matt Schulze (Boys and girls) complètent une aventure passionnante.