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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 10:50

Encore une très belle histoire sur une animation de Shinsuke Sato pleine d’émotion et de tendresse. Le film nous conte l’histoire d’une petite fille qui perd sa maman très jeune, et d’un miroir qu’elle lui avait offert. Devenue ado, le manque cruel la jette dans une recherche désespérée du cadeau qu’elle a égaré et qui l’a rattache aux souvenirs de sa mère. En allant prier au temple shintoïste le dieu Inari Ōkami –représenté par un renard considéré comme le messager ou la divinité elle-même- et fait tomber les clés de sa maison qui disparaissent sous les lattes du plancher. En voulant les récupérer, elle aperçoit un drôle de petit renard qui les prend et s’enfuit avec. Le poursuivant à perdre haleine, elle plonge dans un bassin d’eau chaude qui la mène dans un monde mystérieux et fantastique. C’est celui des petits chapardeurs dont la mission est de ramasser tous les objets perdus ou oubliés… La réalisation est tout simplement magnifique, tant dans l’animation et la riche palette graphique aux couleurs superbes, que sur l’idée originale, qui mêle du Alice au pays de merveilles et du Peter Pan. Il y a beaucoup de douceur, d’humour et d’émotion qui nous prennent par le bout du cœur.

Réalisé pour les 50 ans d’une chaine de télévision japonaise, cette histoire m’a touché par sa simplicité narrative, et par la subtilité qui lie les personnages et les évènements. Ce n’est pas réservé qu’aux tous petits, mais bien pour tous les âges, de ceux qui ont l’esprit ouvert et cœur léger. Oui, j’ai beaucoup aimé cette jeune fille qui est très attachante, comme tous ses compagnons qui l’accompagnent et l’aide dans sa quête du deuil et du passage à la vie d’adulte toujours accompagnée dans son âme par la présence de cette mère partie trop tôt.

Les seiyū, dont la jolie Haruka Ayase (Cyborg girl), Miyuki Sawashiro, Tamaki Matsumoto, Iemasa Kayumi, Naho Toda ou encore Nao Omori donnent vie aux personnages avec beaucoup d’acuité et d’émotion.

3 étoiles

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