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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 15:50

Je ne sais pas si c’est moi ou une très lourde fatigue, mais jamais je n’ai réussi à entrer dans cette histoire qui m’a régulièrement plongé dans un sommeil profond. Pourtant, la maladie de l’enfant, atteint tout comme moi de la rétinite pigmentaire, aurait du m’obliger à m’accrocher à cette histoire, même si ce n’était pas l’objet du délit, ou du délire. Je pense comprendre le parallèle de sa maladie avec la carrière déclinante de l’actrice. Il s’agit d’une adaptation du roman de Stanislas Lem, Le Congrès de futurologie. Une célèbre actrice, au parcours chaotique, se voit proposer un contrat stipulant qu’après avoir été scannée de la tête aux pieds, elle n’aura plus à jouer, ni avoir la maitrise de son image désormais numérisée. La première partie, bien longue et lente à se mettre en place nous plonge dans l’univers de cette actrice déchue, avec deux enfants, dont son fils atteint de cette maladie qui le plonge irrémédiable vers la cécité absolue. C’est lent mais vraiment prenant. Puis, la deuxième partie est un film d’animation psychédélique, avec l’actrice plus âgée, dont on ne sait pas trop faire la part du film, du rêve, du délirium avancé ni vers où l’on nous emmène, avant de comprendre enfin qu’elle joue son film à sa demande, dont les extrapolations sans limite de son image d’actrice, à multiples possibilités visuelles et thématiques, ont perverti son aura. C’est d’une extrême longueur, lenteur et langueur au point donc de m’avoir plongé dans le noir néant quant je luttais vaillamment contre mes paupières lourdes et mon cerveau anesthésié. Oui, mais bof… Petite déception donc, surtout de la part d’Ari Folman dont Valse avec Bachir m’avait marqué.

Robin Wright (Perfect mothers) est magnifiquement belle et explose de talent, celle qui me fit tant pleurer dans Forrest Gump. Harvey Keitel (Moonrise kingdom), comme Danny Huston (Hitchcock) est sans reproche. La jeune Sami Gayle (Detachment) qui devient une belle jeune fille, est toujours aussi marquante, de même que Kodi Smit-McPhee (Laisse-moi entrer) est tout aussi excellent. Paul Giamatti (Les marches du pouvoir) est une fois de plus parfait.

2 étoiles

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