Bof ! Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il n’y a rien de bien nouveau dans ce « préquel » de Bob et Sulli, 11 ans après Monstres & Cie. Je me suis considérablement ennuyé tant je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire. En fait, je suis extrêmement déçu, tant j’attendais sans doute trop, tellement j’avais adoré le premier opus. Donc, nous revenons à l’adolescence de nos deux héros des cauchemars d’enfants. Basé sur l’amitié, la solidarité et tous les bons sentiments qui doivent être les fondements de la vie dans le monde merveilleux des Bisounours, sauf que si en effet c’est bien mignon, on l’a déjà tellement vu sous tous les cieux qu’aucune surprise, aucun gag ne fonctionnent par manque d’originalité et de peps. Même la réalisation n’est pas enthousiasmante tant c’est propre, lisse, aseptisé. J’aurais imaginé d’autres décors, plus monstrueux pour la vie des monstres, que cette université Wasp des plus classiques. Bien sûr que l’on peut mettre un visage humain de notre entourage dans les caractères de chaque personnage aux symboliques fortement profilées et terriblement manichéens, mais ça ne va pas très loin. J’ai lutté contre l’envie phénoménale de dormir tant c’est lénifiant au possible, tant il ne se passe rien, et si peu en émotion. C’est mignon et vite oublié.