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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 08:00

Un grand merci à Ad Vitam et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir cette très sympathique comédie réalisé en 2016 par Emilie Deleuze,  pour son quatrième long métrage dans l’adataption de la trilogie de Marie Desplechin, Le Journal d’Aurore - tome 1 : Jamais Contente, sur la crise de l’adolescence et ses conséquences.

13 ans et tout simplement insupportable avec tout le monde. Aurore, jeune collégienne est fâchée contre ses parents, ses sœurs, ses profs, les garçons et même contre sa meilleure amie. La pension lui pend au nez avec son mauvais caractère et surtout ses mauvaises notes, quand sa prof de français est remplacée par monsieur Sébastien Couette. Il lui offre un livre de Francis Ponge, ayant décelé du talent littéraire chez la jeune fille qui retrouve le plaisir de lire et d’écrire. Quand des copines lui proposent de rejoindre un groupe de rock qui recherche une chanteuse, tente sa chance. Aurore tombe amoureuse du batteur, mais il faudra chanter en public et avec son caractère.

Je me suis beaucoup amusé avec cette comédie douce amère mais toujours drôle et positive, dans laquelle on se retrouve tous plus où moins sur le passage de l’adolescence, avec le mal être et l’envie de mordre, de trouver sa place, et forcément sur au moins un prof qui nous a marqué. Ainsi, cette jeune adorable chieuse qui se cherche, doute, grogne et agresse tout à chacun et surtout elle-même, arrive à nous émouvoir et nous faire rire avec émotion. Une thématique souvent abordée dans le cinéma, et souvent ratée de part des excès qui rendent plus insupportable l’insupportable, quand Emilie Deleuze avec le style de Marie Desplechin arrive à trouver le juste équilibre de ton et de rythme. Adaptation de la trilogie Jamais contente, le journal d'Aurore, L'école des loisirs, suivi de Toujours fâchée, le journal d'Aurore II, et clos avec L'école des loisirs et Le Journal d'Aurore 3 : rien ne va plus, on aurai presqu’envie de voir les suites se réaliser.

Une réalisation vive et alerte, drôle sans jamais sombrer dans la vulgarité ou la niaiserie, pour nous émouvoir et nous distraire sur une adolescente plus vraiment une petite fille et pas encore une jeune fille, et loin de la future jeune femme, qui profite d’un statut à part pour se chercher et jouer des coudes et des dents par un caractère de vraie chippie chieuse. Sans doute la scène finale est un peu trop étirée à l’excès, mais l’ensemble est très sympa à suivre.

Avec l’excellente Léna Magnien qui crève l’écran, face à Patricia Mazuy et Philippe Duquesne (Alibi.com), Catherine Hiegel (Adieu Berthe) et Alex Lutz (Le talent de mes amis), Nathan Melloul et Axel Auriant-Blot (Nos futurs) Mehdi Messaoudi, Pauline Acquart (Jeanne captive) et Tessa Blandin, Raphaelle Doyle, Morgan David, Maxime Meyrieux, Leonid Glushchenko (Les garçons et Guillaume, à table !) et Maud Beylle.

Le film Jamais contente d’Emilie Deleuze, distribué par Ad Vitam, est disponible en dvd dans les meilleurs bacs à partir du 23 mai 2017. Il est proposé en version audiodescription pour aveugles et malvoyants, et sous-titrée français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, scène commentée, et bandes annonces.

3 étoiles

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 09:49

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir l’intégrale de cette série feuilleton de 8 épisodes de 90 minutes, réalisée en 1996 par Jean Sagols, créée par Gilles Gerardin et Éric-Emmanuel Schmitt d'après une histoire originale de Sarah Romano et Claire Berger, pour une saga de l’été d’une fresque familiale épique innovante alors, par son cadre et son récit.

Après avoir fait faillite à Bordeaux peu après la Grande Guerre, la famille Vallogne débarque sur Xeraco à Cuba. La grand-mère, Mathilde Vallogne, son fils Joseph et sa femme Constance et leur fils Maxime, ainsi que Bérénice et Antoine, jeune sœur et frère de Constance, sont accueillis par l'ancien métayer des Vallogne, Léon Bousqueyrolles et sa fille Reine. Il avait été envoyé en exil par le père Vallogne, quarante ans plus tôt, et a bien l’intention de profiter de sur venger de cette famille. Les Vallogne découvrent qu’ils propriétaire d’une terre marécageuse et insalubre. Ils décident de construire une digue et s’installer durablement. Quand le jeune Maxime attrape la terrible fièvre blanche incurable, alors qu’il devenait ami avec le petit Timoteo, Reine tente de devenir amie avec Constance, quand Léon fait tout pour saboter les Vallognes. Pendant ce temps, Pierre, le frère de Joseph, et ancien fiancé de Constance, s’évade du bagne de Cayenne, condamné injustement pour le meurtre de son père. Son ami Louis Debarbera meurt dans l’évasion, et Pierre va retrouver sa mère Clélia qui lui propose l’identité de son fils.

La grande saga de l’été sur TF1 qui a eut un immense succès public et critique, disposant d’un récit à rebondissement et changeait des feuilletons d’alors très terroir et paysannerie, en plus d’un casting prestigieux. De fait, j’ai été pris par l’ambiance plus que part le jeu des interprètes souvent inégal, par la réalisation et le récit plein de rebondissements et des surprises. Un divertissement qui nous entraine à Cuba en début du vingtième siècle pour des intrigues amoureuses et de rivalité haine et amour sur fond de vengeance. Un cocktail complet et explosif pour entrecroiser une multitude de trames dramatiques, comiques et romantiques, qui ne laisse personne indemne dans son lot de tragédies. Filmé dans un cadre presqu’idylique, dans une nature verdoyante, entre ciel azur et mer bleue. Evocation d’un époque, entre mode, politique et bagne. Un bon divertissement, qui raviva les fans d’alors, et le plaisir de retrouver des comédiens adulés.

Avec Francis Huster (Chacun sa vie) et Cristiana Réali (Camping 3), Marie-José Nat et Mireille Darc, Jean-Marc Thibault (Un homme et son chien) et Barbara Schulz (Baby phone), Charlotte Kady et Mathieu Delarive (Fonzy), Elvira Cervera et Xavier Deluc, Alexis Valdés et Thomas Sagols fils du réaisateur, Alexandre Thibault fils de l’acteur, Carlos Padrón et Adria Santana, Julia Brendler, Yorgo Voyagis et Dieter Kirchlener, Tobias Hoesl, Gianni Garofalo, Hector Noas et Carlos Acosta-Milian.

La série Terre indigo de Jean- Jean Sagols, issue de la Collection :Mémoire de la Télévision distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 10 mai 2017 en DVD sans bonus.

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 18:34

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette joyeuse comédie romantique burlesque espagnole réalisée en 2013 par Javier Ruiz Caldera, entre rires et émotions avec beaucoup d’originalité.

Alors que Ruth Belloso, belle biologiste trentenaire se fait larguer une nouvelle fois, elle reçoit successivement des invitations de mariage par ses trois derniers ex. Elle accepte de se rendre au premier mariage accompagné de Dani, son jeune collègue, et fait la rencontre de Jonás, un chirurgien aussi maladroit et peu sûr de lui que Ruth, avec qui elle commence alors une liaison amoureuse. Mais au second mariage des surprises vont faire prendre conscience à la jeune femme de révélations importantes sur les autres et sur elle-même.

Je me suis beaucoup amusé avec cette comédie romantique bien déjantée, dont le script sur une thématique tellement usitée arrive à trouver des originalités pour donner du piment et de l’intérêt au genre. Ainsi, avec cette adorable trentenaire, belle et intelligente, mais surtout maladroite et peu sûre d’elle, qui tente de toujours faire plaisir aux autres en s’oubliant, passant d’amants et même de maitresse en coup d’un soir bien alcoolisés et stonés, en toute ingénuité dans une folle farandole. Une jeune femme attachante, drôle et émouvante dans une comédie vive et alerte, qui aborde nombres de thèmes avec beaucoup de gentillesse sans sombrer dans la naïveté ou la vulgarité, pour un divertissement vraiment joyeuse et sympathique.

Une belle réalisation, d’un cinéma nouvelle vague espagnole, dans une mise en scène maitrisée sur un récit de la femme moderne, libérée et assumée, qui s’impose avec autant d’aisance de féminité naturelle libre et libertine comme les hommes, avec les mêmes envies et mêmes rêves. Ainsi, en trois actes, l’évoltion de la jeune femme vers l’acceptation d’elle-même arrive judicieusement avec subtilité de dialogue et agencement des événements à émanciper et imposer un visage et caractère avec beaucoup de naturel. Un joyeux divertissement, beaucoup plus subtile qu’il n’y parait et des fous rires garantis.

Avec l’excellente Inma Cuesta (Julieta) drôle et attachante, ainsi que Martiño Rivas et Quim Gutiérrez (Les yeux jaunes des crocodiles), Paco León et Rossy de Palma (30° Couleur), María Botto (De fille en fille) et Laura Sánchez, Bárbara Santa-Cruz et Berto Romero, Octavi Pujades, Toni Sevilla et Natalia Rodríguez, ou encore Sílvia Abril, Marina Bukvicki et Mauro Muñiz, Marta Rama, Vicky Mullor et Nuria Landete.

La série 3 mariages de trop de Javier Ruiz Caldera, distribué par Koba Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 17 mai 2017 en DVD. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, un long et excellent making of sur les coulisses du tournages et des entretiens avec le réalisateurs et les interprètes.

3 étoiles

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20 mai 2017 6 20 /05 /mai /2017 09:48

Un grand merci à AB Vidéo pour m’avoir fait découvrir ce film catastrophe norvégien réalisé en 2015 Roar Uthaug, pour sa première réalisation, sur les conséquences d’un puissant tsunami attendues.

Parce que la Norvège a été victime de glissement de terrains montagneux au fond de fjords et provoqués des tsunamis meurtriers, des scientifiques sont en surveillance constante. Pour le scientifique Kristian Eikjord, après des années en poste, c’est l’heure de partir avec sa famille pour de nouveaux horizons professionnels. Quand lors du pot de départ avec ses collègues, des balises passent au rouge, qui l’inquiète plus que ses amis. Emmenant ses enfants Sondre et la petite Julia, Kristian est pris d’un doute sur les alertes trop minimisées. Son intuition se vérifie, la montagne donne des signes de danger imminent et l’alerte rouge et enclenchée quand dans la nuit, un pan de montagne s’écroule dans le fjord et déchaine un tsunami dévastateur. Il n'ont que dix minutes pour partir au plus vite. Idun, la femme de Kristian est bloquée avec leur fils dans l’hôtel qu’elle gère, submergé par les flots glacés.

Parce que les terribles Tsunamis de l’océan Indien et du Japon qui ont dévasté les côtes et la centrale nucléaire de Fukushima, et des centaines de milliers de morts, ceux de Norvège se reppellent à leurs souvenirs. En 1905, 1934 et 1936, ces trois catastrophes ont causés la mort de plus de 170 personnes et dévastés des villages entiers avec des vagues de 62 mètres de haut. Depuis, les montagnes sont sous surveillance, tel le mont Akerneset dont on sait qu’il s’effondrera un jour, sans savoir quand, telle la menace de San Andrea. J’ai été séduit par la terrible menace qui pèse dans ce récit norvégien et sa description angoissante aux superbes effets spéciaux. Si l’histoire est plus conventionnel, tel San Andreas à l’happy end un peu trop heureux en facilité de survit, l’ambiance d’horreur et d’angoisse y est de rigueur avec efficacité. Ainsi, la réalisation est très belle et réaliste pour une démonstration à la Au-delà, The impossible, mais surtout en parallèle de Sinking of Japan sur la projection d’une catastrophe annoncée.

Avec Kristoffer Joner (Babycall) excellent, de même qu’Ane Dahl Torp, le jeune Jonas Hoff Oftebro et la petite Edith Haagenrud-Sande, ainsi que Fridtjov Såheim, Laila Goody et Arthur Berning, Herman Bernhoft, Eili Harboe et Silje Breivik, Håkon Moe, Tyra Holmen et Thomas Bo Larsen, Mette Agnete Horn et Lado Hadzic,

Le film The wave de Roar Uthaug, distribué par AB Vidéo, est disponible depuis le 7 décembre 2016 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version norvégienne sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, le making of, et des effets spéciaux avec des entretiens du réalisateur et acteurs.

3 étoiles

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18 mai 2017 4 18 /05 /mai /2017 18:26

Excellent comédie comique de Zach Braff (Le rôle de ma vie), qui nous entraine dans une folle histoire de braquage impossible sur toile de fond une belle critique de la société capitaliste et des fonds de pension, véritables sangsues nuisibles.

La retraite de trois amis octogénaires, Joe Harding, Willie Davis et Albert Gardner, est déjà chiche, quand en plus ils apprennent que leurs pensions a été emporté par des actionnaires peu scrupuleux avec la complicité de leur banque. Ayant été témoin et victime d’un braquage de banque, sans que les coupables aient été retrouvés, ils décident d’en faire autant en attaquant la banque qui les ont volé.

Ainsi, derrière la farce de ce braquage improbable par trois petits vieux inexpérimentés et malades, se décrit une lourde critique de la société affairistes des fonds de pensions. Ces institutions de voleurs, ne s’attaquent pas seulement aux sociétés non américaines, mais également sur son propre territoire, sans honte ni scrupule et en toute légalité. Ainsi, après avoir travaillé et économisé toute leur vie, des milliers de retraités se voient ruinés au profits d’escrocs de la finance pour augmenter les profits des actionnaires véreux. De fait, si je me suis beaucoup amusé avec ce conte de part le farfelu des protagonistes et de leur implication, c’est surtout ce regard sur la société qui m’a intéressé, bien que s’il dénonce les dérives économiques, il n’en est pas encore  à les condamner, comme ça avait été le cas avec les subprimes qui ont mis de millions d’américain sur la paille et détruit l’économie mondiale, toujours dans cet esprit diabolique que la loi de la jungle est la base de la société américaine.

Un casting bien sympa, avec Morgan Freeman (Ben-Hur), Michael Caine (Le dernier chasseur de sorcières) et Alan Arkin (Les aventures de Rocketeer) dans un super trio, les jolies Ann-Margret (Les voleurs de trains) et Joey King (Le rôle de ma vie) excellentes, Matt Dillon (Imogene) et Christopher Lloyd (I am not a serial killer) terribles, ainsi que John Ortiz (Kong: Skull island), Peter Serafinowicz (John Wick 2) et Kenan Thompson, Siobhan Fallon, Maria Dizzia et Josh Pais, Jeremy Bobb, Melanie Nicholls-King et Doris McCarthy, Gillian Glasco et Jeremy Shinder.

3 étoiles

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18 mai 2017 4 18 /05 /mai /2017 09:51

Un grand merci à Zylo pour m’avoir permis de découvrir ce film policier historique réalisé en 1973 par René Gainville, pour une plongée dans le terrorisme de l’OASD en cette fin de guerre d’Algérie, entre anti indépendance par tous les moyens.

Après les accords d’Evian sur l’autodétermination de l’Algérie française vers l’indépendance et la fin de la guerre, une organisation secrète se créée, l’OAS, et des centaines d’attentats terroristes meurtriers se répandent en Algérie comme dans la métropole. Le putsch des généraux ayant échouée, le Général Challe est emprisonné à Tulle. Le commandant Dominique Clavet est chargé par l’OAS d’organiser son évasion. Le commissaire divisionnaire Long traque ces terroristes avec le soutient de Paraux et ses barbouzes. Une enquête longue et difficile, entre meurtres attentats et trahisons dans une course contre la montre.

Une reconstitution terriblement efficace sur une époque trouble et tragique dont on parle peu de notre sombre Histoire de France qui déclenche toujours des polémiques d’une plaie toujours pas cicatrisée de part et d’autre. Une traque qui prend d’autant plus un parallèle avec la lutte actuelle contre le terrorisme islamique. J’ai été totalement envouté par cette enquête, dans laquelle s’entremêlent partisans du général de Gaulle, de l’Algérie française et des luttes intestines meurtrières vaines. Une ambiance délétère entre militaires et civils, aux esprits partagé entre putschistes, terroristes et loyaux de la République. Une course contre la montre d’une chasse à l’homme d’un combat désespéré et perdu d’avance, qui nous replonge dans les heures terribles.

La mise en scène est redoutable, impliquant les protagonistes avec suffisamment d’espace pour ne pas s’y perdre, et suivre les événements avec facilité dans un contexte difficile. Tout juste peut-on regretter un manque de clarté historique à l’attention des générations récentes pour se situer. Une réalisation d’enquête policière vive et alerte cependant, qui telle un nasse se ressert sur le groupuscule de clandestins meurtriers, entre les trahisons et coups bas, qui s’achève misérablement. Un récit passionnant, doté d’un casting en or.

L’OAS (Organisation armée secrète), a été une organisation terroriste politico-militaire clandestine, créée à Madrid en 1961 pour l'Algérie française, par Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, auquel se rallie le général Raoul Salan. Ils assassineront entre 2 000 et 12 000 personnes, civils et militaires, en Algérie comme en Métropole dans des centaines de massacres et attentats. Une guerre sale dans laquelle la police n’hésitera pas à transmettre des listes de membres au FLN, d’envoyer des barbouzes contre l’OAS qui seront décimés par ceux-ci, avant enfin de mettre fin aux activités terroristes en 1965.

Avec les excellents Michel Bouquet (Renoir), Michel Duchaussoy (Mères et filles) et Raymond Pellegrin (Les mystères de Paris), Jean Rochefort (La clef), Gabriele Tinti (Chroniques des pauvres amants) et Marina Vlady, Raymond Gérôme, Maurice Biraud (L’œil du monocle) et Daniel Ceccaldi (L’homme de Rio), Ángel del Pozo, Simón Andreu et Maurice Auzel, ainsi qu’Yves Barsacq, la belle Teresa Rabal et Jean Degrave, Michel Fortin, Jacques Galland et Henri Lambert, Agnès Mazzi, André Rouyer, et encore Jean Davy, Dominique Zardi et Robert Castel.

Le film Le complot de René Gainville, distribué par Zylo et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 21 mars 2017. Un sous-titre anglais est proposé.

3 étoiles

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18 mai 2017 4 18 /05 /mai /2017 08:00

Un grand merci à Optimale pour m’avoir permis de découvrir cette excellente comédie espagnole réalisée en 2015 par Sonia Sebastián, pour son premier long métrage, plus habituée aux séries, qui s’est inspirée de sa propre série saphique Chica busca chica.

Par ses infidélités à répétitions avec toutes les filles qu’elle croise, Inès fini par tout perdre, sa petite amie Becky, son superbe emploi et surtout son rêve américain. Elle se résigne à rentrer en Espagne chez son ex-petite amie Lola qu’elle avait abandonnée enceinte dix ans plus tôt. Justement, son retour coïncide avec la fête des premières règles de sa fille Candela qu’elle ne connait pas, et qui souhaite connaitre l’identité du père biologique. Elle y retrouve toutes ses amies, souvent des ex, et Blanca, une hétéro qui lui avait résisté et pourrait se conquérir enfin. Mais poursuivi par une ex américaine, Kirsten, qui débarque dans ce petit monde de folie, la journée promet d'en voir toutes les couleurs.

Excellente comédie, drôle et complètement loufoque, à plusieurs tiroirs en marivaudage, qui s’inspire de la série Chica busca chica réalisée en 2007, diffusée en ligne sur Youtube à l’occasion de la célébration de l’Europride 2007 célébré à Madrid. Ainsi, avec Inès / Nines, sorte de Shane McCutcheon (The L world), irrépressible coureuse totalement infidèle qui rejoint sa bande d’ex ou de futures ex, renoue des amitiés et amours perdus, des espoirs vains dans un entrecroisement de destins et des révélations gays et lesbiens. Je me suis beaucoup amusé dans cette folle sarabande autour d’une jeune fille entourée d’autant de folie heureuse et de déceptions dont la chaleur et l’humour des situations en quiproquos, de répliques en de multitudes scènettes abordent autant de sujets LGBTQ avec autant de légèreté.

Une réalisation vive et alerte, dans une mise en scène riche en événements pleine de surprises et de révélations. Une grande partie de la troupe se connaissant, bien rodée par la série, on sent une véritable alchimie qui s’en dégage. Ainsi, limite théâtrale, le récit en trois actes nous offre le panel complet de la communauté dans une jolie ambiance de fête amoureuse et de désirs, d’amitié et d’amour, dans la joie et la bonne humeur. On aurait presqu’envie de voir une suite comme dans la série.

Avec les excellentes et très souvent jolies Celia Freijeiro et Cristina Pons, Sandra Collantes et Jane Badler, María Ballesteros (Princesas) et María Botto (Vacances à la grecque), Estefanía de los Santos, Adrián Lastra, Paulina Gálvez, Jaime Olías, Adrián Lastra, Marina San José, Ismael Martínez ([REC]³ Génesis), Eulàlia Ramon, Karina Matas Piper, Sabrina Praga, Alberto Velasco, Derrick Alvarez (Opération Muppets), Beatriz Montañez, et la jeune Mar Ayala.

Le film De fille en fille de Sonia Sebastián, distribué par Optimale, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 18 mai 2017. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français. Dans les suppléments, 6 scènes coupées, des extraits des répétitions, et 8 capsules promos dans le cadre de la campagne de crowdfunding lancée pour le financement du film.

3 étoiles

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 09:45

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir les documentaires Général Idi Amin Dada réalisé en 1974 et Koko, le gorille qui parle réalisé en 1978 par Barbet Schroeder, pour la description de personnalité, l’un d’un dictateur prise au piège de son image face à la caméra, l’autre d’un échange de l’impossible.

Général Idi Amin Dada, autoportrait : En 1974, le dictateur de la république de l’Ouganda, le général Idi Amin Dada accepte un reportage sur sa personnalité. Sans s’en rendre compte, sous la caméra qui lui semble bienveillante de Barbet Schroeder, le chef de l’Etat se laisse aller à se dévoiler, se mettre à nu et laisser libre court à sa propre vérité, celle d’un mégalomaniaque sanguinaire, d’un fou furieux psychopathe, s’enfonçant devant la caméra témoin de sa folie pathétique. Ainsi, devenant son propre metteur en scène, Amin Dada tombe dans son piège, s’engluant dans des métaphores bestiales, ses digressions haineuses, ses fanfaronnades ubuesques qui ont traumatisées un pays avec l’assassinat de milliers d’ougandais. A se demander comment autant de chefs d’Etats étrangers ont pu le recevoir, le soutenir et l’encourager, sauf s’ils sont aussi atteint que lui, ce qui n’est pour nous rassurer.

Un très beau reportage qui applique la méthode de fausse neutralité, laissant libre court d’expression et de confidences à un homme qui se retrouve seul face à lui-même pour se dévoiler et montrer sa véritable personnalité avec tout le ridicule qu’il évoquerait s’il n’était pas un tueur à grande échelle.

Koko, le gorille qui parle : Francine « Penny » Patterson, jeune ethnologue américaine de l'Université de Stanford commence en 1972 l’apprentissage de la langue des signes dans une forme modifiée de l'American Sign Language, appelée Gorilla sign language (GSL) à une jeune gorille de sept ans, Koko, confiée par le zoo de San Francisco. Grâce à cette langue, un dialogue s’instaure entre un animal et un humain. Ainsi, par le biais la gestuelle, une passerelle est franchie qui permet la communication entre deux mondes, entre deux lointains cousins.

J’ai été passionné et intrigué par ce documentaire, avec cette proximité par la langue des signes, et en même temps terriblement frustré par les limites du dialogue aux bases primaires de la vie qui sépare l’Homme de l’animal. Ainsi, aussi extraordinaire que soit cette expérience, dont la passion de la jeune femme à communiquer avec le singe, l’échange ne va guère plus loin que les rudiments de base de l’alimentaire et de l’émotion. Cependant, j’ai été terriblement intéressé par cette étude fabuleuse, dont Barbet Schroeder filme au plus près les échanges et relations entre l’humaine et la femelle gorille, mais je me suis vite retrouvé perdu dans mes réflexions et questions sans réponse. Bien que l’incroyable capacité de communiquer avec l’animal, rapidement je me suis retrouvé face aux limites d’une telle et magnifique expérience. Passé la surprise de l’apprentissage fabuleux de la langue des signes, passerelle formidable aux échanges, c’est très vite limité à l’intelligence animale minimale de notre lointaine cousine.

Née le 4 juillet 1971 (45 ans) à San Francisco, Koko est devenue rapidement célèbre avec sa capacité à communiquer grâce à la connaissance de plus de mille signes, et avoir réussir le test du miroir. Ainsi, Koko est évoquée comme le prédécesseur d'Amy du roman de Michael Crichton et de son film Congo. Elle est inspirée dans les séries X-Files pour Sophie, ainsi que dans The big bang theory, et dans Nip/Tuck par Kiki le gorille.

Avec Koko, Penny Patterson et Saul Kitchener, Carl Pribram et Roger Fouts.

Les documentaires font partie du Coffret Barbet Schroeder : Un regard sur le monde (3 Blu-ray + 5 DVD : Général Idi Amin Dada, autoportrait + Koko, le gorille qui parle, Maîtresse + Tricheurs, La Vierge des tueurs).

Le documentaire Général Idi Amin Dada, autoportrait de Barbet Schroeder, distribué par Carlotta, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 avril 2017. Dans les suppléments, L’Ouganda au temps de Dada, une préface historique sur le Général et son pays, suivi d’un entretien avec Barbet Schroeder par Jean Douchet. Dans Idi Amin Dada, général ubuesque, un entretien avec Thierry Michel, cinéaste documentariste. Pour Koko, le gorille qui parle, un entretien avec Barbet Schroeder par Jean DouchetKoko qui ? Que ? Quoi ?, entretien avec Frédéric Joulian, éthologue et maître de conférences sur la fascination pour les gorilles.

3 étoiles

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 08:00

La vingtième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, m’a permis de poursuivre les aventures loupgarouesques de Scott McCall dans l’excellente série Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, réalisée en 2012 par Russell Mulcahy et Tim Andrew, pour de nouvelles et passionnantes péripéties au lycée de Beacon Hills.

Après la mort de l’Alpha qui a transformé le jeune Scott, la petite ville de Beacon Hills ne retrouve pas le calme pour autant. Derek a bien l’intention de créer une meute à sa merci, à commencer par Jackson Whittemore, mais tout comme son ex-petite amie Lydia Martin, semble immunisé. Derek métamorphose Isaac et Erica Reyes. Les amours de Scott et d’Allison sont au beau fixe, mais les parents de la jeune fille, renforcés par le grand-père Gerard déclare la guerre totale contre les loups garou pour venger la mort de Kate, la tante d’Allison. Cependant que Stiles continu de courtiser en vain la belle Lydia aux étranges comportements qui l’a mette en danger, un nouvel ennemi, le Kanima, bien plus puissant que l’Alpha sévit en ville. Les chasseurs et les loups-garous tentent de le stopper et comprendre d'où il vient, ainsi que ses liens avec ses victimes. Scott trouve des alliés avec le docteur Alan Deaton et du jeune Boyd. La chasse est ouverte, le danger menace tout le monde, et la mort frappe à chaque instant.

C’est avec plaisir que nous retrouvons dans cette seconde saison de 12 épisodes après Teen wolf – Saison 1, tous les ingrédients d’une série pleine de rebondissements, d’humour et d’horreur, d’amour et de haine, de vie et de mort. Avec de nouveaux protagonistes, tel Gerard et le kanima, la meute s’élargie dont Scott tient à rester Oméga et ses amis qui devront faire face à Derek et ses Beta. Je me suis encore beaucoup amusé à suivre les péripéties de chacun, entre les gags et répliques, les quiproquos, révélations et défis, les combats qui trouvent alliances et solidarités contre dangers toujours plus grands. Une deuxième saison qui approfondis les caractères des héros, gentils et méchants, atténues les aspérités ou accentues les tares, pour une lutte entre le bien et le mal classique toujours sur un rythme rock and roll, vif et alerte. La force du récit en est la tonalité décalée et le manque de sérieux qui donne cette légèreté sympathique. Pas ou peu de message à retenir, juste un divertissement qui mélange allégrement les genres et références dans un pastiche amusant.

Nous retrouvons la troupe de Tyler Posey (Scary movie 5) et Dylan O'Brien (Deepwater), Holland Roden et Colton Haynes (San Andreas), Shelley Hennig (Unfriended) et Dylan Sprayberry (Man of steel), Linden Ashby (Iron man 3), Melissa Ponzio (Bébé mode d'emploi) et J. R. Bourne (L'effet papillon 2), Seth Gilliam (Still Alice), Ian Bohen (The dark knight rises) et Susan Walters (Big mamma : de père en fils), mais aussi Crystal Reed (Crazy stupid love), Jill Wagner, Orny Adams et Keahu Kahuanui, Adam Fristoe, Eaddy Mays et Marvin Duerkholz, Robert Pralgo, ainsi que Jeff Rose, Adam Rosenberg et Daniel Sharman, Gage Golightly, Sinqua Walls et Namakan Koné, Michael Hogan et Bianca Lawson, Stephen Lunsford ou encore John Wesley Shipp et David Elson.

La série Teen wolf saison 2, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 28 avril 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, Les commentaires audio de Jeff Davis et Christian Taylor sur les épisodes L’Omega, L’imagination et le savoir et Champ de bataille. Teen Wolf saison 2 à Paleyfest 2012. Des extraits effets spéciaux et des extraits de la chorégraphie de combat. Des scènes coupées, alternatives ou prolongées, des prises alternative de Stiles, un bêtisier, Montage torse-nu 2.0 et Teen Wolves : rencontrez la nouvelle meute.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver les meilleures séries sorties en 2017, ainsi que http://www.cinetrafic.fr/meilleure-serie-americaine, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

3 étoiles

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 17:44

Sympathique comédie de Noémie Saglio (Connasse, princesse des cœurs) sur des liens intergénérationnels comme le titre l’indique, avec l’éternel passage à la vie adulte et le syndrome de Pan, entre mère et fille enceintes en même temps.

Quand Avril, jeune trentenaire invite ses parents divorcés Mado et Marc, et ses beaux-parents Irène et Michel, bourgeois coincés, et annonce qu’elle est enceinte de Louis, Avril ne s’attendait pas à une réaction aussi négative de sa mère. Mado, éternelle ado attardée, vivant chez et aux crochets d’Avril, s’enivre et fini la nuit avec son ex mari, et tombe enceinte à son tour. Une rivalité mère fille enceintes, bien compliquée à gérer.

Sympathique petite comédie sur un sujet qui arrive bien plus souvent qu’on ne le croirait, et qui est abordé avec beaucoup d’humour décalé. Je me suis bien amusé par l’écriture légère sur les liens entre mère et fille, l’interaction qui génère rivalité et solidarité. Les protagonistes sont drôles et attachants, sur des répliques et situations cocasses qui font mouches, interprété avec brio. La réalisation sait se faire légère et éviter les travers des grossesses très à la mode ces temps-ci jusqu'à ras le bol.

Avec les excellentes Juliette Binoche (Ghost in the shell) et Camille Cottin (Alliés), Lambert Wilson (Sahara) et Michaël Dichter, Catherine Jacob (L'Ex de ma vie) et Jean-Luc Bideau (La loi de la jungle), ainsi que Stéfi Celma (Antigang) et Olivia Côte (L'effet aquatique), Charlie Dupont (Un petit boulot) et Hugues Jourdain.

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