25 mars 2013
1
25
/03
/mars
/2013
14:38
Plus ça va, et plus Judd Appatow
allonge la durée de ses films, avec plus d’ennui, moins d’humour et plus de moralisme. Pourtant, tout n’est pas à jeter. Il y a de nombreuses scènes sinon drôles, du moins sympas et des phrases
percutantes aux réparties cinglantes et cultissimes. Le regard sur un couple de la quarantaine aurait été intéressant à traiter, mais j’ai trouvé beaucoup trop de longueurs et surtout des
lourdeurs qui se veulent sans doute décalées. Ce côté systématiquement désabusé de la vie de couple est ici abordé avec un ennui mortel quant aux rapports du couple à la famille du père raté qui
se laisse entretenir, et de l’autre absent et presqu’inconnu… Il flotte un parfum presque délétère sans que ce soit vraiment drôle. En fait, tout du long on se demande ce que ce que ce couple
fait encore ensemble. Mais il n’est pas de bon ton de parler divorce ou avortement. Alors continuez de vous emmerder, de toute façon, ce n’est pas l’âge qui rate ce mariage, c’est
l’incompatibilité entre deux vision de la vie qui quoiqu’il arrive ne sera jamais au diapason. Je n’ai pas beaucoup aimé non plus cette apostrophe sur l’antisémitisme que je trouve malvenu.
L’ensemble du film en définitive met mal à l’aise avec certaines outrances verbales notamment l’engueulade dans le bureau de la directrice d’école. J’ai été vraiment déçu, surtout par la tournure
que prend la carrière d’un réalisateur qui partait très fort et qui va finir par nous pondre des navets à la Adam Sandler.
Du coup, je n’ai pas trouvé très brillant Paul
Rudd (Le monde de Charlie) que j’aime beaucoup, mais qui là est bien en dessous de ce qu’il nous a déjà offert. A l’inverse, j’ai
trouvé Leslie Mann (Echange standard) très touchante et sensible, voir même drôle pas ses détresses. John Lithgow (Moi, député) est pas mal aussi. J’aimerai bien qu’on puisse voir Megan Fox (Passion play) comme autre chose qu’un sex appeal, car bien que magnifiquement canon, elle a déjà prouvé qu’elle sait
être plus qu’une potiche de décor. Comment jouer en famille ? C’est simple, il suffit de prendre ses fifilles Maude et Iris Apatow. Dommage que Chris O'Dowd (Les Saphirs) et Jason Segel (Bad
teacher) n’aient pas plus de rôle, car ils arrivent un peu
à redorer le film. Avec aussi Charlyne Yi (Cloverfield), et Melissa McCarthy est toujours aussi brillante par ses excès mais aussi cette force de tendresse qui transparait.
Published by bobmorane75
-
dans
Films
25 mars 2013
1
25
/03
/mars
/2013
10:38
J’ai été très touché par cette histoire, tendue, émouvante, triste mais aussi pleine d’espoir. Déjà, dans Kilomètre zéro, j’avais beaucoup aimé le style d’Hiner Saleem dans lequel règne beaucoup de poésie et d’émotion à fleur de peau, avec une dose d’humour et d’angoisse qui fait frémir tant on craint pour la jeune femme. Petite plongée dans la communauté kurde avec cette sale mentalité machiste arabo-musulmane, qui bien que victime de cette religion, s’inflige et surtout à leurs femmes les mêmes sévices. Un univers où les blessures des guerres à l’encontre de ce peuple martyre est peu montré. Ce jeune homme qui attend fébrilement et avec bonheur l’arrivée de sa fiancée meurt d’une crise cardiaque, la laissant dans le désarroi. Aux mains de compatriotes et de l’ex futur beau-père, elle se trouve en danger selon une coutume barbare et d’une situation de femme sans droit. Heureusement qu’elle a du caractère et que c’est en France… J’ai beaucoup aimé le portrait de ces protagonistes, émouvants, drôles aussi et effrayants. Il règne un brin de folie douce, de tendresse de d’espoir que l’on souhaiterait plus nombreuses. La réalisation est très belle, aux images et rencontres parfois surréalistes dans lesquels je me suis senti totalement envouté.
Golshifteh Farahani (Just like a woman), une fois n’est décidément pas coutume, rayonne de son charme, de sa beauté et son naturel. La dernière image avec son sourire radieux m’a longtemps hanté. Jonathan Zaccaï (Cornouaille) est là aussi tout à son avantage, apportant sa grâce maladroite avec conviction. Menderes Samancılar est impressionnant de violence et d’intransigeance qui fait peur avec une réelle efficacité. Tout comme Özz Nüjen qui fait apporte humour et Le charisme de Billey Demirtas est impressionnant de force d’émotion et de douceur. Sympa de retrouver Mylène Demongeot et Jane Birkin.

Published by bobmorane75
-
dans
Films
24 mars 2013
7
24
/03
/mars
/2013
09:27
Roméo et Juliette au pays cauchemardesque des zombies revisité. Et de fait, avec succès car
l’intrigue est joliment raconté, avec humour, romantisme et peu de gore. L’originalité vient du côté obscur de la pensé et du point de vu des morts-vivants. Auquel se rajoute un recul
humoristique par rapport aux autres films du genre, qui ne se prend pas très au sérieux. Je regrette quant même le doux optimisme avec ce happy end un peu guimauve. Mais dans l’ensemble,
l’histoire de ce monde dévasté par la pandémie meurtrière dont une partie des morts-vivant se régénèrent est assez amusante et originale. La cause ? L’amour ou des anticorps naturels ?
Toujours est-il que j’ai bien aimé cette histoire, bien loin de George A. Romero il est vrai, et tout de même par une fin qui
veut espérer à la guérison et au bonheur. Parcourt étonnant de Jonathan Levine dont j’avais détesté son gore de Tous les garçons aiment Mandy Lane
pour évoluer vers 50/50 que j’avais adoré, jusqu’à ce rom-com
sympathique. La réalisation est léchée, les personnages attachants sur un choix musical entrainant. Il y a des clichés aussi mais ils passent bien dans le conteste général. J’oserai dire que
c’est belle bouffée d’air frais, beaucoup mieux que les Twilight ou Sublimes créatures dont les histoires d’amour
entre vampire qui vous convertissent détestablement, ou sorcière qui vous envoutent ridiculement. La symbolique est fortement moins violente. Cette fois, c’est le « monstre » qui
revient vers le côté clair de la vie, de la liberté sans imposer sa condition telle une religion sectaire que l’on voit trop autour de nous.
Dans cet univers, Nicholas Hoult
(X-men : le commencement) apporte sa fraiche candeur avec charme et conviction. C’est une idée ou Teresa Palmer (The grudge 2) est vraiment merveilleusement belle ? Son sourire, son regard ajoutés à son charme et le talent
donnent une présence à toute épreuve, même ramener des zombies à la vie. Analeigh Tipton (Crazy stupid love) tout aussi séduisante, est parfaite. J’adore Rob
Corddry (Butter) qui arrive toujours à nous surprendre. Dave
Franco (21 Jump Street), le frèro de James, s’impose meme dans une apparition assez courte, et pour cause. Le terrifiant
John Malkovich (The mutant chronicles) est ici plus nuancé, et ça lui va bien de changer un peu du registre habituel.
Published by bobmorane75
-
dans
Films
23 mars 2013
6
23
/03
/mars
/2013
18:31
Il y a comme ça des amours qui ont du mal à se terminer tant il et évident que tout semble encore possible tant l’amour est toujours aussi fort alors
qu’ils ne peuvent plus durer. Résumé comme ça, un petit sourire condescendant se profil à la commissure des lèvres, et pourtant, c’est beaucoup plus fort que ça. Cette histoire d’un ex couple qui
est arrivé au bout d’une impasse et en a pris conscience, a du mal à couper le cordon tant ça fait mal, tant ça parait injuste et illogique. D’autant que l’objet de la séparation est à priori
anodin et pourtant le symbole fort d’un non retour possible à supporter l’autre. La réalisation est belle parce que l’histoire est bien écrite et jouée avec justesse. A croire qu’il y a du vécu
dans cette longue agonie amoureuse. Se pose donc la question éternelle peut-on rester ami après une séparation ? Peut-on se séparer alors qu’un s’aime ? Cette histoire tente d’y
répondre à sa manière, avec humour, tendresse et parfois dureté. J’ai beaucoup aimé les relations qui se délitent entre le couple, entre les fidèles amis et le discours prononcé par la jeune
femme au remariage de son ex. pas de morale lourde, pas de pathos ni de vulgarité trash inutiles, bien que la petite branlette fictive sous forme de jeu qui amuse le couple est un peu zarbi même
si amusant.
La jolie Rashida Jones
(Les muppets, le retour) maitrise parfaitement son personnage avec beaucoup de force et de retenue. Je l’avoue sans conteste,
je ne supporte pas plus de trente secondes Andy Samberg (I love you, man), qui
m’horripile très vite, mais là, en restant assez sobre, il trouve une résonnance efficace à son rôle. Elijah Wood (Maniac) affiche de plus en plus une sérénité affirmée dans ses personnages avec réussite. Eric Christian Olsen (Une nana au poil) et Ari Graynor (Baby-sitter malgré lui) sont excellents, comme pour Rich Sommer et Janel
Parrish, mais plus encore d’Emma Roberts (Une drôle d'histoire) qui est belle et émouvante.
Published by bobmorane75
-
dans
Films
23 mars 2013
6
23
/03
/mars
/2013
15:35
/http%3A%2F%2Fretourayuma.free.fr%2Fimg%2Fdarceldarcel.jpg)
Très beau et surprenant film de William A. Wellmansur sur un scénario de Frank Capra, inspiré d’une histoire vraie. Ce film relate le destin de 150 femmes à marier, parties rejoindre des vachers célibataires à plus de trois milles kilomètres de distance. Au départ, il y a un petit côté glauque ou la comparaison entre bétails et femmes peut prêter à un machisme douteux. Or il n’en est finalement rien, bien au contraire. Le discours, répété inlassablement, est un véritable appel au respect, à la tendresse et à la courtoisie pour les femmes, où l’intérêt de chacun étant de trouver amour et réconfort pour une vie de couple. Nouvelle vie, nouvelle chance mais aussi beaucoup d’épreuves et de morts. Même pour 1951, le message était encore d’actualité, et il est
sans doute plus aujourd’hui. J’émets un petit bémol quant à la mise à l’écart des prostituées qui visiblement n’ont pas droit aux mêmes égards, méritant pourtant elles aussi au bonheur. Les hommes veulent bien payer ces femmes pour coucher avec, et sont prêt à les lapider. Pour laver leur propre immoralité masculine ? De même que ce machisme écœurant du baiser amoureux de la femme soumise après deux baffes dans la gueule, qui va à l’encontre du message et me rebute. Le film se suit quand même avec beaucoup d’intérêt, tant il nous montre mille facettes de courage, d’abnégation, de solidarité, de trahison et d’espoirs qu’elles ont pu endurer lors de ce dur et long périple. J’ai beaucoup aimé aussi le regard et l’innovation du jeu de caméra de grande modernité par rapport aux westerns classiques. Notamment ce passage où, pendant la superbe chevauchée des amoureux, se produit une violente attaque indienne contre la caravane, que l’on ne voit pas.
Seul compte au final la vaillance des survivantes et la perte des héroïnes. La place n’est pas aux combats, mais aux femmes dans leur volonté de gagner leur place et de s’imposer. La fin est belle bien sûr, surtout quant ces pouilleux ont pris conscience et se sont à leur tour apprêtés pour les recevoir dignement. Pour une fois dans un western, les femmes ont une place pleine et entière à leur juste valeur.
Robert Taylor (Libre comme le vent) pour le moins détestable lors du maccarthisme, est très convaincant dans son personnage. Beau séducteur, et sale macho. La jolie Denise Darcel, actrice française, joue avec beaucoup de talent et de naturel, entre force et émotion, ruse et tendresse. John McIntire, et Henry Nakamura apportent les liens tendus vers la gente féminine super représenté par de nombreuses actrices de tous horizons, telles Julie Bishop, Hope Emerson ou Lenore Lonergan.

Published by bobmorane75
-
dans
Films
22 mars 2013
5
22
/03
/mars
/2013
07:33
Certainement la comédie romantique de l’année. En tout cas
comme je les aime, car abordant un sujet peu exploité, surtout sur ce ton. En effet, il semble à tous complètement normal qu’un homme sorte avec une femme beaucoup plus jeune, quant le contraire
semble… contraire à la bonne moralité. De la même manière, on ne conteste jamais l’appétit sexuel des hommes, quant il semble là aussi qu’une femme « n’a pas les mêmes besoins ». Un
homme avec mille maîtresses sera encensé, une femme sera traitée de salope et de pute. Bref ! Le machisme arbitraire a hélas encore beaucoup de « beaux » jours devant lui. Il est
temps que cela cesse et que la parité s’impose enfin en tordant le cou de ces injustices, à commencer par celui de l’amour avec un écart d’âge au profit de la femme. Et il faut avouer que cette
histoire s’y prend avec beaucoup de subtilité, d’intelligence et d’humour. Sans jamais sombrer dans la vulgarité ou la facilité, le film raconte une histoire d’amour par accident, sans esprit
« cougar » si souvent mis en exergue, et nous entraine vers les réactions machistes. J’ai beaucoup ri, été outré aussi par les commentaires cyniques et heureux pour la fin. C’est très
bien joué, avec un parterre d’interprètes bien choisi.
Virginie Efira (La chance de ma vie) plus que belle est surtout terriblante et émouvante, talentueuse et charmeuse. Quant à Pierre Niney (J'aime regarder les filles) il est époustouflant une fois de plus. Pour une de rares fois, j’ai adoré Charles Berling (Comme un homme) drôle et bien salopard. Gilles Cohen
(Légitime défense) comme à son habitude, un peu en deçà des autres tant il joue toujours le même profil, s’en sort bien
quand même. La jolie Amélie Glenn mérite qu’on s’y arrête un instant.
Published by bobmorane75
-
dans
Films
21 mars 2013
4
21
/03
/mars
/2013
23:21
J’ai beaucoup aimé cette histoire fantastique qui arrive à être émouvante et distrayante. Il y a aussi une belle réflexion sur la mort, sur l’alcool et la culpabilité. Une jeune fille de dix neuf ans, responsable de la mort de sa meilleure amie d’enfance lors d’un accident de voiture en état d’ébriété, n’a plus que quelques heures avant d’aller en prison. Grace au fantôme de sa victime, elle va mener l’enquête pour retrouver la mémoire des événements dramatiques, et trouver sans doute le véritable responsable. La mise en scène est agréable, vive et le suspens bien mené. Je me suis vraiment pris au jeu de l’histoire, de l’ambiance et des relations entre les jeunes filles. Les pérégrinations nous mènent sur les lieux de la soirée
festives avant de mal finir, vers des témoins qui semblent tous à charge et certains qui troublent l’ordre des événements. Le tout permettant à la jeune fille de retrouver les fils de l’échevau que les remords et regrets qui se permuttent et faussent la réalité. Au final, cela va apporter la lumière de la vérité et les liens très forts qui unissent les filles par delà la vie et la mort. La fin est douloureuse à souhait, sans pathos larmoyant, mais j’y suis allé de ma larmichouille. Il est vrai qu’un tel drame a touché un des miens, et donc le sujet me touche forcément.
D’autant plus émouvant que les actrices sont excellentes. Ainsi, tout aussi jolie l’un que l’autre, Kelcie Stranahan et Maiara Walsh (Mean girls 2) savent tirer profit de leur jeunesse, de leurs plastiques et de leurs talents respectifs pour nous faire rire comme pour nous toucher. Liz Vassey et Erica McDermott, en mères dignes savent chacune apporter au drame leur colère et compassion.

Published by bobmorane75
-
dans
Films
20 mars 2013
3
20
/03
/mars
/2013
14:36
Sacré aventure ! Imaginez une armée nord coréenne prenant d’assaut la Maison Blanche, tuant des milliers de gens, et faisant prisonnier le Président des Etats-Unis… Antoine Fuqua ne lésine pas dans la surenchère à la Die hard.
L’histoire est donc complètement loufoque et déjantée, sur une réalisation vive et alerte, drôle et efficace. La mise en scène est certes classique mais des plus délirantes. Surtout, ne pas chercher de crédibilité, mais un grand n’importe quoi le plus souvent jouissif qui nous plonge au cœur de l’action tout azimut comme si nous y étions. Je me suis beaucoup amusé, passé le moment d’incrédulité face aux événements qui montent de plus en plus en puissance, tant face au nombre de cadavres et aux armes sans limite. Ça sent du déjà vu, surtout avec une suite, Londres has fallen qui est annoncée.
Avec un casting à la hauteur de cette aventure, on retrouve Gerard Butler (Coriolanus) et Aaron Eckhart (World invasion) en pleine forme, de même que Morgan Freeman (Festin d'amour) délirants au possible, qui se sont surpassés, ainsi que Dylan McDermott (Les messagers). Amusante Ashley Judd, et la belle Radha Mitchell (The crazies), ou Melissa Leo (Fighter).

Published by bobmorane75
-
dans
Films
20 mars 2013
3
20
/03
/mars
/2013
11:00
Adapté du premier tome de La saga des lunes, de Kami Garcia et Margaret Stoh -qui laisse supposer de nombreuses suites… hélas !- cette histoire a des résurgences de nombreux livres et films communs. Ça n’en donne pas un pur navet en soit, mais un manque de surprise, d’originalité et de passion. En effet, sans révolutionner le genre, est assez sympathique dans sa première partie en tout cas, un peu dans le genre de Twilight mais en un peu mieux. L’arrivée de cette jeune fille mystérieuse dans ce petit village des bayous, dont nombres d’histoires de sorcellerie à dormir debout, semblent lui coller à la peau comme une méchante rumeur, est intrigante. Et puis… et puis on sombre dans du mélo de téléfilm, sous sorte de famille Adams amalgamé aux Cullen. Sans doute réservé à un public de jeunettes pré-pubères. Je me suis très vite ennuyé avec l’arrivée de la tante, de la cousine, du cousin de la cousine qui… j’ai décroché. Le manichéisme entre bons et méchants, lumière et ténèbres, bien et mal, est quand même très basic. Une pincée de bondieuserie sous jacent assez malaisée comme trop souvent dans les films américains, tue plus sûrement encore mon intérêt. Du coup, la table qui tourne avec les invités pour montrer le côté obscur de la force est des plus risibles, de même le père qui fait dire l’avenir faussé du jeune homme pour le faire fuir est « drôle » deux secondes…
Le jeune Alden Ehrenreich (Twixt) et assez sympa dans son rôle, bien qu’un peu pâlichon, face à Alice Englert, fille de Jane Campion, ce qui aide pas mal, mais elle est assez quelconque, avec trop peu de charisme n’est pas transcendante. Sans maman derrière, on n’en entendrait pas parler. Jeremy Irons (Beauté volée) que j’adore, est aussi risible que ridicule, quant Viola Davis (Trust) s’en sort beaucoup mieux. La jolie Emmy Rossum, marquante dans Le jour d'après, passe beaucoup mieux que la cousine. Emma Thompson (Judas kiss) malheureusement, n’est pas mieux loti que la plupart de ses petits camarades. Thomas Mann (Projet X) et Zoey Deutch font eux aussi ce qu’ils peuvent avec les moyens de script.

Published by bobmorane75
-
dans
Films
19 mars 2013
2
19
/03
/mars
/2013
23:10
Trop beau film que j’ai beaucoup aimé. Ce conte nous entraine dans l’imaginaire d’une
petite fille. Les chansons sont belles, douces et merveilleusement chantées. Les décors, un peu carton pâte, fantastiques sont étonnants aux couleurs vives avec des parades, des danses et
des chants.
Pourtant, ce n’est pas juste un prétexte à nous faire voyager au pays des merveilles d’une
Alice, en l’occurrence de Dorothée et son adorable petit chien Toto. Au-delà du premier degré qui nous ravi innocemment, il y a une allégorie politique sur une crise économique aux Etats-Unis de
1883 à 1897. Cette histoire a été écrite par Lyman Frank Baum, celui là même qui a écrit à la Tocqueville des appels au génocide des amérindiens avec une rare violence de nazi, et laisse donc augurer beaucoup moins de gentille candeur qu’il n’y
paraitrait. La trame faussement naïve donc, raconte par chaque personnage et objets ou décors, les clivages d’un combat politique ardu. La chipounette étant le symbole de l’américain moyen,
viennent ensuite l’ouvrier avec le bonhomme acier, le paysan avec l’épouvantail et ainsi de suite. Le chemin doré étant l’étalon-or face aux souliers d’argent, tentant devenir une nouvelle valeur
financière à la bourse. Pour nous, en ce 21ème
siècle, on n’en retiendra que la partie immergée, celle d’une petite fille, qui suite à un
choc violent, perd connaissance et part dans des aventures mystérieuses aux rencontres riches et variées, pleines de dangers mais remplies d’amis…
Judy Garland, chipounette alors, démontrait d’immenses talents de chanteuse, d'actrice et de danseuse avec
énormément d’émotion. Ses comparses Frank Morgan, Ray Bolger, Bert Lahr ou Jack Haley apportent leurs contributions avec beaucoup d’efficacité.
Published by bobmorane75
-
dans
Films