Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 10:27

http://uk.web.img2.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/87/06/18700096.jpgPlatinoch et moi étions partis au bout de vingt minutes tant nous avions trouvé ça nul… Il faut bien dire que c’était trop peu pour se faire une idée générale. L’occasion s’est donc présenter de le revoir en entier et de vérifier si ma première impression négative… s’est hélas confirmée ! Pourtant, j’avais ouvert tous mes chakras pour appréhender calmement et sans apriori primaire cette histoire en trois séquences, qui semblent n’en faire qu’une. Mais vraiment, je n’ai pas du tout aimé le lourd et insistant mélo arrache larmes comme je le déteste, et ce dans une lenteur atroce. Les trois phases abordent la mort, la maladie et la guérison -ou rédemption- qui sont autant intéressants que gonflants. Une jeune femme, atteint d’un cancer au dernier stade se meurt rapidement pendant que son mari tente de trouver le remède miracle pour la sauver. Se mélange ainsi des contes et légendes de l’arbre de vie biblique, qui se retrouve dans de nombreuses religions, avec lequel il rêve de revivifier les cellules avec un singe cobaye avant de pouvoir s’en servir pour sa femme. Darren Aronofsky manie bien sûr la mise en scène avec son talent habituel, mais il ne m’a pas emballé par son rythme et sa narration. Jamais je n’ai accroché, ni ressenti sympathie ou émotion, à part celui de l’ennui. Je trouve que la trame est singulièrement mal écrite, ou mal agencée donnant une impression brouillonne ou l’on ne se perd pour s’en désintéresser.  Dommage, car j’aurai voulu y croire à cette histoire, dont l’interaction entre la réalité et le livre de l’héroïne m’a fait rêver et espérer mieux.

Du coup, Hugh Jackman (Les misérables) est sans reproche et joue parfaitement son rôle avec conviction, tout comme Rachel Weisz (The whistleblower) qui est très émouvante, ou Ellen Burstyn absolument parfaite. Mais ça ne suffit pas.

1 étoile

Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 17:42

http://4.bp.blogspot.com/-b4PzTOd8KiU/TlofNx1aY_I/AAAAAAAAAXQ/kIoUbx2aOjQ/s1600/normal_1472_film.jpgEncore une très belle comédie romantique, réalisée avec beaucoup de tact et de sensibilité. En effet, cette histoire d’amour est racontée avec beaucoup d’intelligence et de tendresse. Deux jeunes femmes, lors d’une réunion de famille recomposée, vont tomber amoureuses. Par touches délicates, un regard ému, un sourire bouleversé, un geste de la main jusqu’au premier baiser langoureux, nous transportent au cœur d'une histoire émouvante. J’ai aimé la douceur du regard de la caméra qui est toujours au plus près des protagonistes, nous faisant partager les émotions, les doutes et les joies. Je n’ai jamais ressenti de côté gênant ou voyeur, tant il y a de pudeur qui amène lentement mais surement leur attirance, belle et inéluctable et une première nuit d’amour. Il y a un naturel touchant dans l’évolution de cette relation toute en douceur et en délicatesse. Jamais on ne sombre dans la niaiserie larmoyante. Pas facile ensuite d’accepter une évidence, qui remet en cause des certitudes confortables, pour un avenir incertain sous le regard des autres. L’une assume son identité sans complexe pour s’être déjà battue auparavant à se faire accepter. L’autre a du mal à s’avouer lesbienne en se réfugiant dans une hétérosexualité qu’elle ne revendique pas non plus. Pas simple non plus quand elle est si proche de son mariage qu’elle ne souhaite pourtant pas. J’ai aimé les bouleversements des sentiments qui leur tombent dessus, des remises en question et des émotions qui se dégagent à chaque image, à chaque regard et chaque mot. Il y a beaucoup de poésie dans ce film, jusqu’au choix de la bande musicale qui rend encore plus émouvante l’atmosphère souvent tendue. Ces deux jeunes femmes sont belles, élégantes et terriblement attachantes.

Ruth Vega Fernandez et Liv Mjönes, sont magnifiques, talentueuses et terriblement émouvantes. Il en est de même de Lena Endre (Millénium), forte et délicate, comme Krister Henriksson qui dégage cette puissance de solidité convaincante. Ainsi que Joakim Nâtterqvist et Josefine Tengblad qui apportent leurs ressentis.

4 étoiles

Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 11:04

http://fr.web.img6.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/95/50/64/20487541.jpgJe me souviens que la lecture du roman de Denis Diderot, m’avait fortement marqué à mon adolescence. Il s’était inspiré de l’histoire vraie de la religieuse de l'abbaye de Longchamp, Marguerite Delamarre, dont la malheureuse n’en est jamais sortie malgré un procès retentissant. J’avais été aussi beaucoup impressionné par la version de Jacques Rivette -Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot- avec la trop belle Anna Karina.

J’avoue que depuis toujours, tout en respectant l’appel des postulants à la vie monacale, j’en ai toujours été effrayé et j’ai du mal à comprendre les motivations. Renoncer à la vie, s’enfermer pour toujours vers une prison austère, parfois sans pouvoir parler, à de quoi faire frémir d’horreur. Alors quant c’est par la contrainte, c’est pire qu’une prison.

De ce que j’ai déjà vu de Guillaume Nicloux, Holiday et Le Concile de Pierre, ne m’avait pas emballé, et me faisait craindre le pire. Finalement, c’est une très bonne surprise, tant par la réalisation, sobre et efficace, que par la narration, au plus près du livre. Certes, quelques peu plus dévoilé et exacerbé, mais on retrouve l’esprit général. Cette impression d’étouffement, cette espérance que les choses s’arrangent, et cette révolte face à autant de cruauté impuissante m’a pris aux tripes tout du long. J’ai beaucoup aimé le jeu de caméra, l’ambiance générale, et cette actrice qui joue à la perfection le rôle de cette toute jeune fille tenace et têtue dans son refus d’emprisonnement. Et ce malgré tout le respect qu’elle a pour ses parents et l’institution religieuse, malgré les humiliations, pressions psychologiques et violences physiques. J’en étais tendu et révolté, alors que je connaissais l’histoire, tant je me suis pris au jeu de la réalisation sans faille.

Pauline Etienne est pour moi une grande révélation. Je ne la connaissais pas et l’ai trouvé époustouflante, toute en émotion, de retenue et très marquante. Ce qui détonne d’avec Isabelle Huppert (La porte du paradis), pourtant loin d’être mauvaise mais qui décidément n’arrive pas à être plus naturelle. C’est plus nuancé pour Louise Bourgoin (Un heureux événement) qui n’est pas loin d’être excellente, mais qu’un petit quelque chose ripe de travers. Très belle prestance de Martina Gedeck, convaincante et émouvante. Terrible Françoise Lebrun (Holiday), Agathe Bonitzer (Au bout du conte) arrive à être émouvante sans m’avoir vraiment convaincu, Alice de Lencquesaing (Polisse) est très parfaite, comme Gilles Cohen (Une pure affaire) s’il est peu présent, est assez méchamment marquant avec sa conviction habituelle dans ce registre.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 09:00

http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/29/01/18386888.jpgJe me souviens qu’en salle, ce film de Nick Hurran (It's a boy girl thing) m’était apparu comme une gentillette comédie romantique un peu crucruche. En le revoyant, je ne change pas d’avis, sauf que je lui trouve beaucoup plus de sympathie, de part les profils des personnages. Avec ses airs de comédies formatées, dans l’univers des émissions télé où tout est permis pour avoir de l’audience, la trame apporte une critique acerbe de ses méthodes. Une jeune femme nouvellement promue, va voir sa découverte sur les ex de son petit ami, devenir l’enjeu d’une enquête. Sa recherche dans le passé amoureux de son compagnon va révéler des femmes, belles et aux sensibilités différentes, et l’amener à se poser des questions sur soit même, sur lui et sur l’amour. Est-ce que dans les ex, il y en a une qui a compté plus qu’elle-même et qui perdure peut-être encore ? J’ai bien aimé le jeu des actrices, de la tournure des évènements et sur une conclusion qui change des happy end classiques. C’est un peu extravagant, mais n’est-ce pas l’à-propos du genre festif ? En tout cas, il n’y a pas d’excès, ni de morale lourdingue, juste une quête de sincérité. Sans être un film marquant, c’est drôle souvent, émouvant parfois et jamais indifférent.

La regrettée et jolie Brittany Murphy (Une vie volée) est absolument délicieuse de spontanéité, de charme et de grâce innocente qui marquent longtemps. J’adore Holly Hunter (Ce que je sais d'elle… d'un simple regard) qui a toujours une étincelle quelque soit son rôle. De même que Kevin Sussman toujours drôle et attachant. La merveilleusement belle Julianne Nicholson au regard de braise coupe le souffle par sa divine présence. Kathy Bates (A little bit of heaven) s’impose encore avec sa force de persuasion. La belle Rashida Jones (If these walls could talk 2) ne rate jamais le coche, en apportant son talent. Inutile de dire à quel point Josie Maran écrase tout sur son passage avec sa belle petite gueule d’ange. Enfin, perdu dans cette galaxie de jolies filles, Ron Livingston (Sexe attitude) passe un bien mauvais quart d’heure avec brio.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 14:58

Après Intouchables mais surtout l’excellent Hasta la vista, arrive sur le même thème, ce bon gros navet. Librement inspiré du roman semi-autobiographique de Mark O'Brien. Cette histoire aborde donc un sujet sensible et visiblement tabou, sur la sexualité des handicapés, trop gravement atteint pour espérer ce qu’ils sont en droit d’avoir comme tout le monde. L'assistance sexuelle est donc l’ultime recours pour beaucoup, qui n’ont pas la chance et le bonheur de rencontrer autrement, un peu de tendresse et d’amour charnelle. C’est donc bien d’en parler, afin de faire évoluer les mentalités. Sauf que ce film, l’aborde avec nombre de malhonnêtetés intellectuelles, qui m’ont agacé en révélant bien des hypocrisies. D’une part d’insister lourdement que cet assistante n’est pas une prostituée, avec un mépris pour celles qui le sont quant elle reçoit pourtant rétribution en échange d’une relation sexuelle. Relire la définition dans le dico. Il est vrai qu’elle y apporte plus d’attention et de soins, mais pour moi le résultat est le même, ni répréhensible. A noter que le mari ne fait rien d’autre, que de vivre du métier de sa femme. Ne serait-ce pas un maquereau ? Amusante hypocrisie aussi que de convertir sa femme au judaïsme, afin d’expier une certaine culpabilité d’un métier dont elle ne veut pas dire son nom, quant la Bible condamne à la lapidation toute femme adultère ou prostituée, et n’est-il pas dit aussi « tu ne tromperas point » dans les dix commandements ? Arrêtons donc les conneries religieuses, merci.

Autre hypocrisie, la femme est vue à poil sous toutes les coutures… mais pas le mec ! Je pense sincèrement que l’aide à une sexualité, à défaut de passer par des gens aimant, est capitale, et qu’importe l’appellation et par qui elles sont prodiguées, du moment qu’elles existent, et offrent bonheur et plaisir à celles et ceux qui en sont privés. Du coup, ce film aurait gagné en modestie, en tolérance et en nous épargnant les aspects religieux, les anathèmes et les hypocrisies, pour rendre plus humain l'essentiel et faire gagner à leur cause ce besoin vital. Est-ce que le but de ce simili porno « humanitaire » était d’obtenir un Oscar ? Ce dénuement à répétition, n’apporte d’ailleurs que peu d’intérêt. La fin est un bon gros pathos tire larmes comme je n’aime pas. 

En dehors d’une mauvaise réalisation, les interprètes donnent beaucoup de leurs convictions. Ainsi, John Hawkes (Winter's bone) est excellent, comme Helen Hunt est extraordinaire. J’aime beaucoup William H. Macy (La défense Lincoln) qui s’impose véritablement. Les jolies Moon Bloodgood, Annika Marks et Robin Weigert sont également marquantes.

1 étoile

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:42

Dans les bonus d’un dvd récemment vu, Bertrand Tavernier faisait allusion à ce western avec délectation. Et de fait, il s’agit d’une vraie petite perle dans l’univers du genre. Réalisé en 1950 par Louis King, cette histoire est une très bonne surprise. Ça commence comme un film du far west habituel, avec le meurtre dans le dos d’un homme sous les yeux de sa gamine dont on devine qu’elle va vouloir revenir se venger... En fait, c’est une très sympathique comédie comique qui s’impose avec beaucoup d’humour et de gags. Le crêpage de chignons dans le saloon est juste mortel. Tout contribue à une ambiance peu sérieuse mais avec plein de références, de clins d’œil et de messages. La réalisation est belle dans des décors très kitchs et coloré. Un trio d’amour vient se mêler avec les surprises inhérentes dans ces histoires de vengeance et où les gentils ne le pas toujours comme des méchants pour se terminer comme prévu dès l’entrée en scène de la trame.

 

Joel McCrea est excellent face à la grande Shelley Winters qui arrive à être drôle et émouvante. Paul Kelly et Elsa Lanchester de même que Marie Windsor donnent à ce délice une très grande complicité active.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 20:49

http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/86/72/19866684.jpgA partir du conte des frères Grimm qui s’arrêtait quant les enfants jetaient la méchante sorcière dans le feu, Tommy Wirkola nous concocte une histoire de ces mêmes enfants quelques années plus tard, en chasseurs de sorcières. Et là, j’avoue mettre bien régalé. Rien de bien nouveau sans aucun doute, sauf que la réalisation est passionnante, amusante et bien jouissive. A la différence de cette merde Witchslayer Gretl que j’avais trouvé détestable. Pour une fois, les méchantes sorcières sont sans allégories, de vraies méchantes, ou du moins les noires côté obscure de la force de Satan. On est bien d’accord que se pose la question comme à chaque fois, puisqu’elles ont autant de pouvoirs destructeurs diaboliquement puissants, comment se fait-il qu’elles se fassent battre à plates coutures. C’est pour mieux t’effrayer mon enfant. Toujours est-il que je me suis bien amusé, d’autant plus que des anachronismes sont plaisants tel le lecteur de disques vinyles, si t’en est que l’on soit bien dans une époque moyenâgeuse, ou les armes à feu n’étaient pas non plus très répandues. Le rythme est soutenu, les décors sympas, l’ambiance est prenante et la bagarres efficaces et les filles très attrayantes. De quoi passer un bon moment sympa.

Jeremy Renner (Avengers) est puissant et marquant, quant la trop belle Gemma Arterton (Le choc des titans) est convaincante et efficace. Famke Janssen (Taken 2) est tout aussi belle et redoutable. Peter Stormare (Le dernier rempart) est excellent, de même que Thomas Scharff. Pihla Viitala est magnifique, tout autant que la belle Kathrin Kühnel, Ingrid Bolso Berdal (Chroniques de Tchernobyl), et la superbe, excusez du peu, Joanna Kulig (Elles) qui marquent bien leur personnage autant par leur plastiques que leur talent. Les enfants Cedric Eich et Alea Sophia Boudodimos sont très convaincants.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 20:26

http://fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/80/87/19863973.jpgTrès belle histoire sur un magnifique graphisme. Je lui est trouvé beaucoup de qualité, par son originalité, sa violence, son érotisme, ses couleurs et son animation. Tiré d’après des romans de Tow Ubukata, illustré par Katsuya Terada avant d’être adapté en manga dessiné par Yoshitoki Oima, il a enfin été réalisé en trois films d'animation par Susumu Kudo.

L’histoire raconte la tentative de meurtre d’une jeune prostituée de quinze ans brûlée vive, et sauvée in extremis et transformée en cyborg, dernier cri de la technologie. Elle devient un agent chargé de retrouver le tueur en série un peu spécial, à la solde d’une organisation criminelle, doué comme elle de capacités très développées.

L’ambiance de cette première histoire est saisissante de part le ton qui est emprunt, de part des scènes érotiques et de la nudité de la jeune fille qui aborde des sujets tabous, dans un monde futuriste et pourtant si près de nous. Les personnages haut en couleurs, les relations émouvantes qui se nouent, la violence parfois crue et sanglante, l’univers numérique et richement coloré donnent à ce film un plus que j’ai rarement trouvé dans les films animés, à part dans Ghost in the shell que j’avais adoré. J’ai donc beaucoup aimé la manière dont s’articulent les événements, avec une espèce de naturel qui fait que rien ne détonne et où tout semble aller de soit. Oui, j’ai été envouté par les personnages, dont la jeune fille qui est si émouvante, notamment quand au début elle exprime une telle souffrance « J’aurai aimé être morte » ou « Pourquoi moi ? » La voix de Megumi Hayashibara est envoutante.

4 étoiles

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 10:49

No

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/90/83/22/20486241.jpgTrès beau film, prenant et passionnant sur un référendum qui m’avait tenu en haleine lors de sa campagne, et surtout l’incertitude qui avait régné quant à son résultat et de la réaction des militaires. J’ai ressenti tout le long du film, cette pression angoissante qu’on ne peut vivre que sous une dictature, avec cette surveillance venant de partout, de se sentir constamment en faute et en danger permanent. Oui, j’ai vraiment été passionné par les coulisses de cette campagne entre l’envie d’exprimer les quinze années de souffrance, et la logique impérieuse de convaincre d’une possible victoire. Le dictateur Pinochet, de par un taux d’abstention record tel qu’il était prévu, devait l’emporter démocratiquement pour rester encore au pouvoir. Et puis, un publicitaire a donné un souffle d’espérance avec un logo, une chanson joyeuse, des spots dans le pur style de la publicité et permis un vote massif pour le changement et le retour à la démocratie. Un exemple unique dans l’histoire internationale. Pourtant, Pablo Larraín ne m’avait pas emballé avec son précédent film, Santiago 73, post mortem dont je n’avais pas particulièrement percuté la symbolique. Là, il a fait preuve peut-être de classicisme, mais avec efficacité et émotion.

La particularité de Gael García Bernal (Casa de mi padre) que j’aime beaucoup, est de varier ses rôles avec bonheur et sincérité. Il le prouve  encore brillamment. Fidèles au réalisateur, Antonia Zegers et Alfredo Castro ou encore Marcial Tagle, donnent vie à leur personnage avec enthousiasme et talent.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 14:34

Si j’ai accepté l’ambiance qui est proposée, j’ai quand même eu beaucoup de mal à croire une seule seconde à cette histoire qui se complique dès le départ sans réelle justification, sauf d’en faire un film. En passe de devenir le PDG d’une grosse entreprise -celle de son beau-père- un homme se sent rongé par la culpabilité d’avoir profité à son compte d’un produit non breveté. Il faut bien avouer, cyniquement s’entend, qu’il faut être très con d’envoyer une invention sans l’avoir préalablement protégée, au risque de se faire voler… Après, l’histoire se barre en sucette avec la rencontre d’un ancien pote, véritable boulet et monsieur emmerdement maximum. Tout le reste est du même niveau, celui d’un manque cruel de crédibilité, d’angoisse et de suspens pour se terminer de façon surprenante et moins crédible encore. J’en suis donc sur ma faim, et avec regret car je pense qu’un scénario mieux travaillé aurait du donner un bon thriller.

D’autant que Benoît Magimel (L'avocat) n’est pas trop mauvais, quant j’ai eu du mal avec François-Xavier Demaison (Comme des frères) pas très convaincant. J’adore Julie Gayet (La turbulence des fluides) qui joue bien et que je trouve jolie, mais qui devrait couvrir ses seins qui ne sont pas très appétissants. Léa Seydoux (Des poupées et des anges) est quant à elle, très convaincante.

 

1 étoile

Partager cet article
Repost0