30 janvier 2011
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09:09
Film qui aborde un sujet sensible sur la difficulté de concilier l'islam dans la vie moderne. Au travers de trois destins,
musulmans issus de l'immigration, le réalisateur tente de montrer intelligemment que sa communauté n'est pas composée que de fondamentalistes. Il dévoile également les limites d'une philosophie
face à des problèmes que cette religion refuse d'intégrer. L'iman est le reflet d'un malaise difficile à gérer. On le voit bien face à l'homosexualité, qui est haram (impur). Il démontre aussi que la religion est un refuge qui risque d'enfermer dans une impasse. Trouver une voie médiane est difficile face au choc
des cultures, face à l'absolutisme. Un manque évident d'autocritique, qui s'engage peut-être ici, est révélateur. La réalisation est un peu ardue à suivre parce que chaque sujet est un secret qui
se découvre au fur et à mesure. Les interprètes sont excellent (Maryam Zaree, Carlo Ljubek, Jeremias Acheampong). Très belle réflexion et
ouverture pour chacun.
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Films
29 janvier 2011
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09:13
Comédie romantique brut de brut que j'ai beaucoup aimé. C'est sans doute bourré de clichés et de grosses ficelles, mais ça marche. C'est à partir de cette histoire vraie, ces femmes qui répondent aux lettres écrites à Juliette en son nom, le Juliet Club, dont d'ailleurs elles jouent leur propre rôle, que se construit le film. L'idée défendue est qu'en amour, il n'est jamais trop tard, quelque soit le temps qui passe. Cette romance a en outre le mérite de nous faire voyager dans les magnifiques paysages et villages d'Italie. C'est un peu carte postale, certes, mais donne envie d'y aller. Comme dans toutes les histoires d'amour, il y a une rencontre, une séparation et de belles retrouvailles... idylliques. C'est classique et fleur bleue, mais c'est bien réalisé. Amanda Seyfried (Mamma mia ! - Chloe) est lumineuse et émouvante. Gael García Bernal me semble moins à l'aise que dans Même la pluie. Quand à Vanessa Redgrave (If these walls could talk 2), elle est sublime. Christopher Egan est comme son rôle, un peu pâlichon. Le tout se laisse regarder avec plaisir.

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Films
28 janvier 2011
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20:14

L'ouverture du Festival d'hiver commence plutôt bien. Bizarre, étonnant, ahurissant et finalement une bonne petite surprise. J'ai beaucoup aimé ce côté aérien, décalé, avec cette poésie planante et une grosse dose d'émotion. J'ai adoré ce mélange entre fiction et réalité, sans qu'on sache vraiment dans ce conte, où nous mène cette histoire insolite. Il y a une véritable originalité et une vraie personnalité. Philippe Katerine est drôle, touchant et émouvant. Judith Chemla m'a bien plu. Julie Depardieu est magnétique. Aurore Clément m'a beaucoup touché, tout comme Jackie Berroyer. Oui, je suis ressorti de la salle, joyeux.

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28 janvier 2011
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18:18
Honnête petit polar sans prétention ni envergure. Hyper classique, sur le parcours d'un ambitieux petit avocaillon qui se lie à la
mafia locale et tente de s'en dépêtrer. Ça ne vole pas très haut. Même la réalisation est sobre et limpide, elle n'est pas plus transcendante qu'un téléfilm du samedi soir. Le scénario est pas
trop mal mais trop prévisible. C'est hélas sans grand intérêt, même s'il semble décrire une réalité. Je ne me suis pas ennuyé, mais pas été particulièrement emballé. Benoît Magimel, n'est pas trop mal. Gilbert Melki, un peu en dessous de ce qu'il sait faire.
Aïssa Maïga, qui m'avait vraiment ému dans Paris je t'aime, est comme ses petits
camarade, à la hauteur du film, un peu transparente. Pas inoubliable...
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27 janvier 2011
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20:59
Véritable ovni à la sauce british, ce film, quelque peu zarbi est un véritable petit bijou. Humour au second degré, sur un rythme
résolument lent et froid, s'attaque au travers de l'invention du mensonge, au plus gros de tous les mensonges qui ait été inventé. Et pas des moindres. C'est forcément irrévérencieux, mais
incroyablement bon. Ricky Gervais est une fois de plus génialement tordant. Jennifer
Garner, que je ne voyais pas dans un tel rôle, est sublime d'ingénuité touchante. Jonah Hill est aussi gros que son talent. Quant à
Rob Lowe, il est diabolique. Petite apparition en gueststar, Philip Seymour Hoffman et Edward Norton. C'est un vent piquant qui décape et fait un bien fou. A
consommer sans modération.
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26 janvier 2011
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23:26
C'est vrai que je ne suis pas très amateur de boxe, pas plus masculin que féminin, mais pour le coup (de poing ?) ce n'est pas l'essentiel du film, même s'il est le décor principal. Il s'agit surtout de relations humaines, de recherche de soit et de la difficulté d'une jeune adolescente et de son éveil à l'amour, à la vie et à ses relations difficiles avec le monde qui l'entoure. La boxe étant un prétexte et une expression de son mal être et un moyen d'en sortir et de s'affirmer. C'est superbement filmé, sans aller dans le gore ou le spectaculaire, version The Wrestler. C'est au contraire écrit avec intelligence et beaucoup de douceur. Michelle Rodriguez joue remarquablement bien, au point de regretter de ne pas la voir plus souvent dans des rôles autres que de guerrieros. L'ensemble des acteurs qui l'accompagnent sont excellent également.

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26 janvier 2011
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20:44
Loin d'être le chef d'oeuvre du genre, cette comédie romantique n'est pas si mal. De prime abord, l'intrigue est sympa avec des acteurs qui jouent avec conviction. Ce sont des baisses de régimes qui cassent un peu le rythme. Du coup ça parait plus long que ça ne l'est véritablement. Pour autant, j'ai aimé la manière d'aborder les sentiments et tous ces petits détails qui font la différence pour faire le bon choix selon son coeur. Il y a beaucoup d'originalité et de délicatesse dans les rapports entre les personnages. Pas mal d'humour aussi, sans forcer le rire. C'est un film plus malin qu'il n'y parait. C'est là toute l'intelligence du scénario. En définitive, j'ai bien aimé, même si pas aussi parfait que souhaité. Reese Witherspoon est adorablement attachante et émouvante. Et tout à fait charmante à mon goût. Owen Wilson, pour une fois, n'en fait pas des caisses indigestes. Je l'ai même trouvé pas si mal. Quand à Paul Rudd, il est comme je l'avais apprécié dans I love you, man. Enfin, grand plaisir de retrouver Jack Nicholson, qui m'a beaucoup plu.

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25 janvier 2011
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23:21
Je ne peux pas vraiment dire que je n'ai pas aimé ce film. Mais en même temps, un certains nombre de
choses me déplaisent. S'il n'y avait pas cette demi heure de trop, ç'aurait été presque un bon film. Cette longueur qui traine sans rien apporter de plus, plombe plus qu'il n'aurait fallu. Et
puis, une certaine forme de voyeurisme m'incommode. Thriller dans un hôpital avec un psychopathe violeur en série. Univers clos, où en principe on a besoin d'être rassuré, l'ambiance froide
flotte en permanence. Il y a trop du Dominik Moll comme dans Harry dans Un ami qui vous veut du bien.
Sophie Quinton est excellente, avec toujours cette voix envoutante et son joli minois, tantôt femme et tantôt enfant. Laurent Lucas est diabolique à souhait, et Catherine Jacob est sobre et
efficace.
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Films
25 janvier 2011
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15:04
Autant le début semble prometteur avec la montée en puissance d'une certaine angoisse ou incompréhension qu'on commence à gamberger, et se termine d'une manière aussi zarbi. En fait, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais pas ça. Le thriller vire bêtement vers un truc qui ne sait plus où il va. Pourtant, je ne me suis pas ennuyé, mais déçu. C'est tellement absurde au final, que je me demande si j'ai compris quelque chose. Charles Berling ne m'a pas convaincu. Alors que j'ai trouvé Valérie Bonneton tout à fait crédible. Pas génial donc.


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23 janvier 2011
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20:45
Belle et drôle comédie sentimentale bourrée d'originalités, qui part d'une fausse rumeur volontaire, dérapant très vite vers du
n'importe quoi. Belle démonstration d'un phénomène récurent qui peut détruire des réputations et des vies. C'est traité avec légèreté, alerte, vif, percutant et varié. Beaucoup d'humour potache
et de nombreux thèmes abordés sans complaisance. Emma Stone (SuperGrave et
Bienvenue à Zombieland) révèle toutes les facettes de son talent, du dramatique au comique, en plus d'être jolie et pleine de charme.
Malcolm McDowell en proviseur taré est impayable. Patricia Clarkson (Whatever Works) et Stanley Tucci (Lovely bones) sont d'adorables parents. Par contre Lisa Kudrow nous fait son sempiternel Phoebe extrêmement lassant. On s'amuse donc
beaucoup.
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