Dans la continuité du Festival d'hiver, la suite de Tron vu à sa sortie il y a 30 ans. J'ai cru à un remake. Je suis assez sidéré du manque de créativité sur un tel sujet. C'est d'une pauvreté scénaristique et technique que c'est d'un long et chiant. C'est du sous Star wars, la passion en moins, l'intelligence inexistante. C'est assez pathétique en fait, de produire et réaliser ce genre de navet insipide. En plus que les lunettes 3D passives, font un mal aux yeux du plus violent effet, pour pas grand-chose, à part des lignes oranges ou blanches... que dire des acteurs Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde ? rien !

Il est vrai que d'emblé, le synopsis m'a fait peur. La relation avec Dieu est sujet à controverse. Et puis finalement, il est plus question du besoin d'être aimé en général, que de spiritualité, même si celle-ci est au coeur du film, mais assez difus. Le besoin d'être aimé, que ce soit par ses parents, par ses amis, par un être cher, est le plus naturellement partagé. C'est narré avec finesse et subtilité, sans parti pris prononcé, sans lourdeur cul-bénit. Eric Caravacaest émouvant, de même que Arly Jover et Valérie Bonneton qui est excellente. Benjamin Biolay a bien la tête de l'emploi, et ce n'est pas un compliment. Grand plaisir de voir Jean-Luc Bideau, toujours aussi impeccable. Une bonne surprise donc. 

Il est des évidences qu'on ne peut renier, à savoir, qu'après ça, on se couche heureux comme un geek qui s'assume. Je ne sais pas comment Kevin Smith fait pour trouver les filles les plus canons pour oser jouer dans ses films aussi déjantés. Parce que quand même Shannen Doherty que j'adore, Claire Forlani hyper craquante et Joey Lauren Adams ou Renée Humphrey, il est difficile de faire mieux. Avec en plus des monstres sacrés comme Jason Lee, Jeremy London, Ben Affleck, et bien sûr l'éternel Jason Mewes. Et toujours des guest stars inattendues tel que Stan Lee à l'origine de Les Quatre Fantastiques, Hulk, Spider-Man, X-Men et bien d'autres. L'histoire est des plus délirantes qui soient. Ce que j'adore, c'est que ce n'est jamais crade en étant sale, jamais vulgaire tout en étant grossier, c'est outrancier jusqu'à l'orgasme ! Du grand bonheur à l'état pur.

Dans la continuité du Festival d'hiver, avec encore une très grosse déception à la clé. Pourtant, j'attendais beaucoup, d'après la bande annonce. Une fois n'est pas coutume, le premier tiers s'agence bien, avec la mise en place des personnages et des situations, présageant un film social sur la situation dramatique des services d'urgences et des assurances en Argentine. Et puis très vite, tout se barre en sucette vers du n'importe quoi d'extrêmement prévisible, polar de série B. C'est long, et surtout répétitif. Le jeu de caméra est d'un fatiguant compte tenu du fait que la quasi totalité se passe de nuit dans l'obscurité. La fin devenant même grotesque. Ricardo Darin, que j'avais apprécié dans son précédent, Dans ses yeux, s'en sort bien. La jolie Martina Gusman, est excellente également. Mais ils ne peuvent sauver un scénario qui s'épuise vite et devient ennuyeux. Très, très déçu donc !

Sans dire que ce film n'est pas bon, il n'est pas un chef d'oeuvre non plus. Néanmoins, il se laisse regarder sans déplaisir, ni passion. Il manque un peu de zeste pour que ce fût pas si mal. L'histoire est assez classique, celle d'une jeune étudiante prostituée qui voit son petit bizness prendre un dangereux tournant avec des proxénètes et de vrais faux amis. Après, c'est une question d'ambiance et de mise en scène. L'actrice, Nina Ivanisin, bien que sympathique, ne casse pas la baraque. En fait, il manque un peu plus de profondeur dans les personnages pour étoffer l'intrigue. Méritait plus de conviction pour en faire un film de meilleur qualité. J'adore la chanson finale, chantée par le père rockeur.