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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 11:08

Houla la ! la grosse daube ! Il est vrai qu'on le sentait à plein nez. Pourtant, le début n'était pas si mal. Ce reportage sur ce pasteur abusant de la faiblesse et de la crédulité de ses ouailles, comme un bonimenteur vendant du dieu et du diable comme il aurait vendu des machines à laver, façon Elmer Gantry le charlatan, présageait un bon film. C'était une bonne idée de départ qui aurait renouvelé un peu le genre. Et puis très vite, la version Le projet Blair witch, est partie en vrille dans la connerie la plus absolue. Même pas peur ! J

screem

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:57

Une fois de plus, je sais c'est récurent chez moi, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à la lecture du titre et du résumé. Du coup, l'esprit ouvert, je me suis laissé porter par cette histoire. Un peu méfiant au début, avec la façon de filmer les deux frangines, que je trouvais frôler voyeur tendancieux si je n'avais su que c'était une femme derrière la caméra. L'éveil du désir aussi, bien qu'un peu précoce me semble t-il pour une aussi toute petiote. Mais finalement, l'histoire avance avec beaucoup de pudeur et de fraicheur. Devient passionnant le mystère de ce jeune « garçon » et sa sexualité évasive qui devient le point phare du film. C'est bien filmé, et très émouvant. La petite Guadalupe Alonso joue avec beaucoup de sincérité. De même pour Nicolas Treise, dans un rôle pas si évident. Ce fut une belle surprise.

3 étoiles

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:38

D'après la bande annonce, je ne savais pas sur quel pied il faudrait danser, mais avec un trio composé de John C Reuilly, de Jonah Hill et de la jolie Marisa Tomeï, je ne pouvais pas hésiter seule une seconde. Et de fait, c'est un film génial ! Bourré de sensibilité, d'intelligence et de tendresse. C'est admirablement bien joué, avec une très belle mise en scène. Une sorte de Tanguy version glauque et triste, mais plein d'espoir. Il y a du charme dans chaque personnage, véritablement habité par les acteurs. Dommage que les distributeurs ne lui pas donné plus de salles. Un vrai petit bijou !

4 étoiles

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:40

Dans la veine de The visitor et de Welcome, Illégal est en est le pendant belge sur le thème des centres de rétentions d'étrangers clandestins. Encore une fois, c'est un gros coup d'émotion qui nous tient tout le long du film. Avec en prime, cette violence, psychologique c'est évident, mais aussi physique de la part des policiers. J'ose espérer, naïvement ? qu'il n'en est pas de même chez nous. Sujet brûlant et sans cesse d'actualité qui nous questionne en permanence. Et qui m'interpelle : comment ça se passe chez nous ? Anne Coesens joue admirablement bien cette clandestine russe, tiraillée entre l'expulsion, son fils et la mafia. Très beau film entre reportage et télé réalité. C'est douloureux et nous hante longtemps. 

3 étoiles

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:28

Pour une des trop des rares fois que l'occasion de voir un film africain se présente, ça méritait qu'on s'y arrête. C'est ce j'ai aimé. L'histoire est triste, les personnages attachants, reflétant une réalité africaine vu par un africain. Ça m'a donné une autre image du Tchad et de N'Djamena, qu'aux travers des reportages vus lors des guerres entre Hissène Habré et la Lybie, entre autre. Mahamat Saleh Haroun nous montre ses compatriotes dans leur vie quotidienne, pas si éloigné de la notre, avec la peur du chômage, avec les amours, la vie familiale, mais la guerre en plus. Quelques longueurs viennent plomber le rythme. Un petit je ne sais quoi de malaisé m'a ennuyé et laissé sur ma faim. Youssouf Djaoro et Emile Abossolo M'Bo sont vraiment bien. A découvrir ! 

2 étoiles

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 14:34

Bof ! Que dire ? Daniel Auteuil est excellent comme à son habitude. Il joue bien et est très drôle. Sabine Azéma joue le même rôle depuis si longtemps qu'on ne s'en aperçoit plus. Medeea Marinescu use de son charme enfantin et séduit son public. Après ? il ne reste pas grand-chose qu'une histoire un peu longuette et un peu terne, mais sans nul doute qu'on le verra très bientôt un samedi soir à la télé.

1 étoile

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 14:28

C'est drôle comme une bande annonce peut tuer un film avant sa sortie, ou au contraire le survendre, ou pire encore, tomber pile en bien ou en mal. Amore ne me disait rien qui vaille et je n'ai pas été déçu. L'histoire est lénifiante, classique et bateau. La musique est épouvantablement horripilante. De belles images cependant, mais une mise en scène très longue, très lente, voulant refléter l'ennui de la vie bourgeoise. J'ai été amusé par la scène où Tilda Swinton tombe amoureuse d'Antonio, en mangeant ses écrevisses. J'ai cru voir Ratatouille où le critique retombe en enfance tant il se régale. Pour autant, pas d'émotion, pas de passion dans l'histoire d'amour adultérine. Etait-ce ça le but du film ?

2 étoiles 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 10:04

Pour avoir vu le premier opus, j'attendais beaucoup de celui-ci. Ma déception, si déception il y a, ne vient pas de la qualité du film et de ses interprètes, mais du traitement du sujet. Sans doute du fait d'une démonstration brillante, un peu trop technique. Dans le premier, c'était une véritable histoire sur les rouages de Wall Street et du capitalisme sauvage. C'est toujours le cas cette fois encore, mais trop perdu me semble t-il dans ces histoires de vengeances se servant de la bourse et pour arriver à nous raconter l'état de la finance internationale. Pour autant, contrairement à ce qu'en on dit certains, ce film est loin d'être un navet. Il est même excellent. J'aurais juste un léger reproche, pour avoir vu Cleveland contre Wall Street, c'est qu'Oliver Stone nous narre les subprimes comme étant la faute des gens eux-mêmes. Michael Douglas est encore géant, de même que ses partenaires, tous aussi cyniques que lui au final. On ne voit pas passer les deux heures vingt, ce qui est bon signe. Grand plaisir à retrouver Eli Wallach. La fin, par contre est un peu gâchée par ces retrouvailles entre père et fille et bons sentiments mielleux.

3 étoiles

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 09:56

Enième Woody Allen sur le même et sempiternelle thème de prédilection. Souvent, ça passe sans trop de casse. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Sauf que voilà, c'est du déjà vu et revu, usé jusqu'à la corde, avec en prime ce petit pessimisme de vieillard aigri à bout de souffle. C'est sympathique, parfois caustique, souvent pâlichon. Pourtant, les acteurs, et surtout les actrices tentent de nous faire croire à la magie alleniènne. Naomi Watts, jolie comme un petit coeur, est émouvante d'ingénuité, Gemma Jones est unique, Freida Pinto n'a certes pas un gros rôle mais n'est pas vraiment très à l'aise. La révélation est sans aucun doute Lucy Punch qui excelle dans la peau d'une jeune femme au passé chargé se casant avec un bon vieillard. Autant Anthony Hopkins est admirable, autant je n'ai pas trouvé Antonio Banderas étincelant. Film à voir, malgré tout, certes sans surprise et qui laisse ce petit arrière goût aigre.

2 étoiles

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 08:17

Terrible huis clos qui commence dans l’allégresse d’un groupe de jeunes gens en tous points comme des jeunes occidentaux. Pour le temps d’un week end en bord de mer, avec l’idée de caser l’un d’entre eux et une invitée surprise, la belle Elly. La bonne humeur règne entre eux, avec sous entendu lourdingues pour les deux jeunes célibataires. Et puis la chape de plomb s’abat violemment. Un enfant manque de se noyer sous la protection d’Elly qui a disparue. Alors l’ambiance des dictatures, la suspicion, la violence sur les femmes, la terreur d’un système politique et religieux nous prends à la gorge pour nous étouffer jusqu’à la fin. Derrière l’apparence « normale », l’Iran reste un état archaïque qui fait frémir. Dur pour celles et ceux qui tentent de s’émanciper, ou simplement vivre. Asghar Farhadi, promène sa caméra avec aisance sur ces jeunes, espoir d’une meilleure société enchainée, entravée par le poids de traditions religieuses machistes et dictatoriales. Les actrices, la belle Golshifteh Farahani (Shirin), la magnifique Taraneh Alidoosti (Shirin), et les autres sont excellentes de convictions. Le beau et talentueux Shahab Hosseyni est terrible de présence, de même que Mani Haghighi très puissant.

4 étoiles

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