Pop redemption

Encore une fois, je m’attendais probablement à tellement plus mauvais que j’en deviendrais presque clément. Trop ? Quant Platinoch s’est lourdement endormi pendant près de 20 minutes, je devrais sans doute réfréner mon ressenti… Toujours est-il que cette histoire de quatre potes trentenaires qui s’obstinent contre vents et marées, à des répétitions et concerts de rock black metal, ce n’était pas gagné d’avance de nous faire rester jusqu’au bout. En effet, le début est assez poussif, longuet à se mettre en musique. Et puis à un moment, une certaine magie opère entre humour et un brin d’intérêt, dès lors que des protagonistes extérieurs au groupe apparaissent. Une dimension pathétique mais attachante de ses fans qui veulent coute que coute aller au festival d’Hellfest à Clisson -qui me tente bien d’y aller un de ces quatre- et quant un mort leur complique la vie. J’avoue mettre laissé prendre au jeu de l’ambiance, des personnages sur une histoire loufoque, pleines de références musicales, comme les Beatles. Les courses poursuites et chassés croisés sont ponctuées d’humour et d’émotion, et de musiques sympas. Petit reproche quand même, c’est la qualité inégale des interprètes.

Julien Doré n’est pas vraiment un bon acteur, certains diront pas un bon chanteur non plus… Grégory Gadebois (Angèle et Tony), Jonathan Cohen (Amour et turbulences) et Yacine Belhousse sont très drôles. La trop belle Audrey Fleurot (Mais qui a re-tué Pamela Rose ?) est parfaite, émouvante et drôle. De même Alexandre Astier (David et Madame Hansen) et la jolie Délia Espinat-Dief, ou encore Arsène Mosca (Les seigneurs) et Evelyne Macko (Nathalie...). On aperçoit JP et Jean-Chri de Les innocents en cours de reformation à ma plus impatiente attente.