Pour en avoir entendu parler, et au regard du casting, la curiosité m’a pris de me mater ce téléfilm de Frédéric Berthe (Les invincibles, Hollywoo) particulièrement décevant dans ce que je lui en ai déjà vu. Cette fois-ci est un peu mieux de part son format qui lui sied mieux que le grand écran, mais hélas sur une histoire abracadabrante. Sorte de fourre tout d’affaires extra-politique entre de Grossouvre ou de Broglie, plus un soupçon de The constant gardener, et nous voilà au cœur d’un scandale d’affaire politique et économique, qui est bien joué mais mal raconté et en manque cruel d’exemples plus réels. Ça a le mérite d’évoquer certaines pratiques indélicates de nos dirigeants, sans les égratigner vraiment, parfois avec un zeste d’admiration. Il manque beaucoup de crédibilité, même si sans prétention, il permet de passer un moment tranquille devant une sorte de polard.
Le casting donc, est varié et de qualité. Ainsi, Rachida Brakni (Cheba Louisa) est tout à fait convaincante, plus que dans certains de ses derniers rôles. Thierry Neuvic (Derrière les murs) assure toujours avec conviction et émotion, même Richard Berry (Rue Mandar) s’en sort pas mal. La belle Nancy Tate (30° Couleur) est pour moi une révélation. Eric Caruso, Gérard Watkins, ou encore Eric Prat et Peter Hudson apportent leur sincérité. Aleksandra Yermak est marquante, de même que Tella Kpomahou ou encore Ralph Amoussou (Goodbye Morocco).