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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 11:10

J’ai presque honte d’avoir vu une telle merde. Pire encore, que James L. Brooks (Comment savoir) ait pu le réaliser, et voir certaines actrices que j’aime beaucoup jouer dedans est encore plus surprenant. Il est indéniable au travers de tout le cinéma américain, que les hispaniques posent un problème culturel à l’Amérique. Ils parlent l’espagnol, sont de plus en plus nombreux et surtout, ils sont catholiques. Tout ce que la wasp déteste et les voit comme une menace. D’où l’extrême racisme et xénophobie à leur égard. On peut le constater dans le moindre film, téléfilm et série. C’est souvent pousser à outrance, qui chez nous seraient suivi de procès retentissants. On en a encore la preuve avec cette histoire, où ils sont montrés comme des demeurés. Bien sûr, ce n’est pas frontal, bien sûr qu’ils finissent par les aimer ces simplets qui ne parlent pas ou si mal l’anglais, et s’obstinent à vous faire prononcer Flore pendant un quart d’heure, et puis leur simplicité, leur petite modestie font qu’on fini par s’y attacher… C’est bien pensant, bien paternaliste, et un gros brin machiste avec ces pauvrettes de femmes, dont on peut rire tant elles sont cruches. Ce « film » est juste à gerber, tant il n’y a pas d’humour intelligent, qui irait à contre courant de l’idée générale à l’encontre de ces « bronzés » qui ne seraient pas des « fromages blancs ». Bien sûr, le thème principal est ailleurs, celui de la relation mère / fille et des liens très fort qui façonnent une vie pour une meilleure intégration et réussite sociale grâce à l’amour maternel et les sacrifices consenties pour son enfant. C’est la gamine qui raconte ce que sa mère a eu d’importance dans sa vie, mais l’exemple donné par la réalisation est navrant de stupidité.

Plus ça va, et plus je déteste Adam Sandler (Copains pour toujours) que j’avais adoré dans Pauline et moi, mais qui s’installe depuis un moment dans des rôles nazes aux relents détestables. J’adore Tea Leoni (La ville fantôme) qui est ici tristement pathétique, quant elle a beaucoup de talent. J’adore Paz Vega (Un lit pour quatre) qui malgré un sacré costard arrive à émouvoir. Cloris Leachman (En quatrième vitesse) est excellente, les gamines Shelbie Bruce et Sarah Steele (Magaret) sont toutes aussi excellentes et émouvantes, de même les jolies Aimee Garcia et Cecilia Suarez (The air i breathe) qui sortent leur épingle du jeu.

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