Sous surveillance - The company you keep

Mouaif ! Un tel casting pour une si piètre histoire, ça valait pas le coup. Franchement, c’est très long pour si peu. 30 ans après le meurtre d’un vigile lors d’un braquage, l’un des membres du gang est enfin retrouvé -sans que l’on sache jamais comment- et c’est tout le reste du commando qui est en danger, grâce à un petit journaleux sans scrupule. Commence alors une course poursuite de l’un d’eux qui tente de retrouver le véritable assassin pour se disculper aux yeux de sa gamine. Le journaliste, plus fort que le FBI et la CIA à lui tout seul, parvient à avoir toutes les infos pour remonter la filière et la vérité. Ça fait peur d’une telle inefficacité des autorités policières. Surtout que de nos sièges, on avait déjà compris avant tout le monde sur les intentions, les raisons et tout le trala la… Pas passionnant, sans suspens, tout à fait attendu et convenu. Vous allez encore dire que je radote, mais un vieux monsieur de 77 ans papa d’un petiote de 11 ans, donc la maman devais avoir dans les 35 ans à sa naissance… surtout que le Robert, il a morflé même s’il arrive à courir ses 30 mètres de footing.

Robert Redford (Le stratège), donc, ne m’a pas particulièrement enthousiasmé, un peu dans la veine de Les Trois jours du Condor. Ni même d’ailleurs Shia LaBeouf (Des hommes sans loi) qui joue bien, mais assez terne. Après nous avons Richard Jenkins (Laisse-moi entrer) amusant, Susan Sarandon (Cloud atlas) plutôt convaincante, comme Anna Kendrick (Scott Pilgrim) toujours parfaite, ou Brendan Gleeson (L'ombre du mal) excellent, Brit Marling est bien jolie est très convaincante. Julie Christie (Le Chaperon Rouge) est toujours aussi efficace. Stanley Tucci (Gambit, arnaque à l’anglaise), comme l’excellent Nick Nolte (Parker) ou Chris Cooper (The company men) et Terrence Howard (Dead man down) ou encore la chipounette Jackie Evancho, apportent selon leur rôle intérêt, ou pas.