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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 13:26

Un grand merci à Damned Films pour m’avoir permis de découvrir ce très touchant documentaire belge réalisé en 2016 par Arno Hagers, Erik Lieshout, et Reinier van Brummelen, pour une immersion dans la psychologie dépressive et une méthode de sortie.

Iggy Pop nous présente une méthode pour rester en vie dans un monde impersonnel. L’essai Rester vivant : méthode de Michel Houellebecq et les expériences personnelles d’Iggy Pop sont les points de départ de cette quête qui s’intéresse au rôle du poète, aux artistes en difficulté et aux problèmes de santé mentale.

« Un poète mort n’écrit plus, d’où l’importance de rester vivant », et c’est bien là le combat de ce feel good movie sur la souffrance.

Un tendre et émouvant documentaire sur un sujet sensible à travers des textes marquants et des portraits attachants qui illustrent leur mal être et méthodes de sorties.

Une dénonciation du milieu hospitalier psychiatrique pour un positivisme vers l’art pictural et la poésie. J’ai été touché par l’ambiance et les interventions de chacun comme de la lecture des livres et la déclamation des poèmes. Loin du pathos, loin de la caricature ou la pitié, ce documentaire apporte au contraire à partir du vécu concret, un véritable message positif d’une situation psychologique douloureuse vers, sinon une guérison, une possibilité d’une île de retour au bonheur de vivre avec les autres.

Avec Iggy Pop et Michel Houellebecq, Anne Claire Bourdin, Jérôme Tessier, Robert Combas et Joseph d'Angelo, Jean-Paul Bourdin et Danielle Bourdin.

Le film Rester vivant : méthode, distribué par Damned Films, disponible dans les meilleurs bacs à partir du 20 novembre 2018 en DVD.

3 étoiles

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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 18:02

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir ce très sympathique documentaire animalier britannique en 2 parties de 50 minutes réalisé en 2015 par John Downer, pour nous rappeler les origines sauvages de nos compagnons domestiques dont  l'instinct originel est toujours bien présent.

Les secrets de nos animaux domestiques. Tous nos chers compagnons domestiques, chiens, chats, perruches, poissons rouges, hamsters jusqu’aux chevaux, si proches de nous dans nos quotidiens, ont été dans un proche ou très lointain passé des animaux sauvages, dont l’instinct originel est toujours en eux.

Ainsi, proies et prédateurs ont conservés et entretiennent tous les réflexes de défense ou de fuite, d’attaque ou de chasse, ainsi que les codes d’organisation de vie  sociale et amoureuses, et des réactions qui nous semblent brusques et sauvages, justement...

 

Un très sympathique documentaire qui nous rappelle qu’en effet nos compagnons de vie si calme en apparence et presque civilisés, n’en gardent pas moins leurs véritables instincts d’origines, ancrés dans leurs gènes. J’ai beaucoup aimé cette démonstration et ces révélations souvent stupéfiantes.

 

D’ailleurs, John Downer pourrait reprendre son concept sur nous autres les êtres humains.dont on oublie que, nous sommes également issus du monde animal, évolué. Notre dénie et amnésie générale naïve, est souvent surprise quand notre sauvagerie ressort par la fameuse loi de la jungle avec la loi du plus fort sur le plus faible, et des actes de barbarie qui surgissent régulièrement.

Ainsi, le parallèle fonctionne très bien entre l’homme sauvage et l’homme, des animaux sauvages et des domestiqués sont même plus civilisés que nous, tant ils ne s'exterminent pas. Une très belle réalisation en 2 parties, L’instinct du jeu et Des pouvoirs extraordinaires, sur deux thématiques inhérentes à leurs passés sauvages toujours bien ancrés.

Avec la voix françaises de Alexandra Dima et Flora Kapriélian.

Le documentaire Nos animaux : doux dehors, sauvages dedans, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 7 novembre 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version française.

3 étoiles

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 16:04

Un grand merci à Arcadès pour m’avoir permis de découvrir cette série documentaire historique en 5 épisodes de 1900 à 1919, monté en 1998, qui nous plonge au cœur de l’absurdité d’une première guerre mondiale dévastatrice et meurtrière d’un point de vue américain.

En 1914, les nations européennes dominent le monde. L’assassinat de l’héritier d’Autriche-Hongrie à Sarajevo les précipite dans la guerre.

L’ordre établi va être bouleversé et un nouveau monde va naître, celui du vingtième siècle, ou les rapports de force entre les nations seront différents, ou les femmes auront une place plus importante et ou les empires coloniaux vacilleront sur leurs bases.

Pour en arriver là, des affrontements terribles auront lieu sur terre, sur mer et dans le ciel. De grands chefs apparaîtront et de nouvelles puissances comme les États-Unis s’imposeront au reste du monde.

Une intéressante rétrospective de la première guerre mondiale à partir d’images d’archives, mais aussi et surtout du point de vue américain. Ainsi, leur approche de la guerre en Europe qui leur parait encore de nos jours lointaine et incompréhensible -ici en 1998- par la vision toute américaine. Un chauvinisme à toute épreuve typique qui parait presque naïf face aux événements narrés.

Avec une grande richesse de films d’archives, dont on peut regretter qu'elles n'aient pas été remasterisées tant la qualité est VHS, et une détonante musique de joyeuse de fanfare hollywoodienne sur des images d'horreurs de guerre et de massacres. Il s’en dégage une vision juste sur l’apport dans cette guerre vers la puissance militaire américaine mondiale pour le reste du vingtième siècle et la ruine de l'Europe qui s'accentuera 20 ans plus tard.

Développée en 5 dvd, 1900-1914 prélude à la guerre, 1914-1916 de Mons à la Somme, 1916-1917 réveil des américains, 1917-18 le vent tourne et conclure par 1918-1919 l’après guerre, cet assemblage de films d'archives, relate donc la première avec l’intervention de Gary Rhay,

Le coffret La Grande guerre 14-18, distribué par Arcadès, est disponible en DVD depuis le 2 octobre 2018. Il est proposé en version française.

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 15:06

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire réalisé en 2018 par Albert Solé, pour une rétrospective de la carrière du artiste espagnol catalan, surréalisme contestataire, rebelle et libre penseur comme l’esprit au travers de sa création.

Une très belle rétrospective de la vie et de la carrière de l’artiste surréaliste à travers son œuvre de peintures, des sculptures, des gravures, céramiques et pièce de théâtre. Joan Miro est incontestablement à part dans le surréalisme, osant aller au-delà de l’extrême de la philosophie du mouvement artistique et politique. Il a su se dégager du dogmatisme forcément totalitaire d’une charte imposée.

Homme libre, rebelle et contestataire, engagé politiquement à travers son œuvre et son engagement contre les dictatures, contre le système dont les cotations des œuvres, et pour les droits des femmes, dont elles sont au cœur de sa création d’un érotisme très stylisé. Une œuvre marquée par la poésie qui le distingue entre autre de sa magie. S

a pièce Mori el merma, et ses toiles lacérées ou brûlées et recomposées imposent son non limite de l’art pour aller encore plus loin et laisser une trace indélébile de sa vision du monde et de l’art. Un documentaire très intéressant pour un beau panel complet de l'œuvre et de la vie de l'artiste, et des intervenants passionnants.

Le documentaire accompagne une exposition rétrospective consacrée à l’artiste : MIRÓ qui a lieue au Grand Palais dans la Galeries nationales du 3 octobre 2018 au 4 février 2019. Elle réunie près de 150 œuvres, dont certaines sont inédites en France et couvrent 70 ans de création.

Le documentaire joan Miro : Le feu intérieur, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible depuis le 2 octobre 2018 en DVD et VOD,. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et audio français, et audiodescription pour aveugles et malvoyants.

3 étoiles

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 16:16

Un grand merci à TF1 Vidéo et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cet excellent documentaire réalisé en 2018 par Théo Schuster et Emmanuel Le Ber pour nous replonger au cœur de ce fabuleux mondial de football côté coulisses avec une ferveur inégalée.

Du premier jour de l’arrivée des 23 joueurs sélectionnés pour participer à la coupe du monde de footbal sous la houlette de l’entraineur Didier Deschamps jusqu’à la victoire de la final, vue du côté des coulisses. Jour après jour, match après match, nous assistons à la préparation physique et mentale, aux entrainements et matchs amicaux avant la grande aventure humaine et sportive.

Invité dans l’intimité des joueurs à chaque instant, nous sentons monter l’assurance et la volonté de gagner avec cette famille qui se construit dans la solidarité et l’amitié d’un bloc de 23 joueurs et tout l’encadrement d’entraineurs, de médecins et de préparateurs physique. Un immersion totale dans une ambiance extraordinaire qui restitue ce que nous avons vécu de l’extérieur et qui se ressentait sur le terrain dans cette fabuleuse envie de gagner pour eux comme pour nous dans une liesse magique.

De beaux portraits humains de joueurs qui nous font oubler les cailleras de la génération précédente, de l’extraordinaire magnétisme de l’entraineur et sa méthode personnelle pleine de volonté sportive et humaine. Une équipe qui de passable dont on n’aurait jamais imaginer pareille issue glorieuse tout en l’espérant dans nos rêves, monte progressivement en une équipe de vainqueurs qui ne lâchent rien, qui mouille le maillot bien décider à rentrer avec le trophée.

J’ai retrouver toutes les sensations de ce tournois, d’ambiance et d’émotions -énormes avec Jean-Pierre Papin-, de joie et d’impatience qui nous ont tous unis autour des bleus pour un bonheur intense au-delà du sport, au-delà de la deuxième étoile vers une union de valeurs

républicaines et de toutes les diversités qui composent notre pays.

Avec les héros de cette magnifique épopée glorieuse Hugo Lloris, Benjamin Pavard, Presnel Kimpembe, Raphaël Varane, Samuel Umtiti, Paul Pogba, Antoine Griezmann, Thomas Lemar, Olivier Giroud, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Corentin Tolisso, N'Golo Kanté, Blaise Matuidi, Steven N'Zonzi, Steve Mandanda, Adil Rami, Nabil Fekir, Djibril Sidibé, Florian Thauvin, Lucas Hernández, Benjamin Mendy, Alphonse Areola, Didier Deschamps, Guy Stéphan, Noël Le Graet, Franck Le Gall, Franck Raviot, Grégory Dupont et Jean-Yves Vandewalle.

Le documentaire Les Bleus 2018 : Au coeur de l'épopée russe, distribué par TF1 Vidéo, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 8 septembre 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version sous-titrée français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 09:01

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce passionnant documentaire réalisé en 2015 par Lisa Immordino Vreeland (Diana Vreeland l'œil doit voyager), sur la passion d’une découvreuse des plus grands talents de l’art moderne et mécène, collectionneuse de tableaux entre galeries, musées et expositions.

Libre et avant-gardiste, Peggy Guggenheim a traversé les bouleversements du XXème siècle aux côtés d’artistes qu’elle a fait connaître mondialement. Elle a notamment révélé le talent de Jackson Pollock, Alexander Calder ou encore Max Ernst. Des entretiens inédits de Peggy Guggenheim elle-même ainsi que des témoignages d’artistes et de critiques d’arts mettent en lumière la vocation et la vie tumultueuse de cette grande collectionneuse et icône

de l’art moderne.

Un passionnant documentaire qui bénéficie du témoignage unhique de Peggy Guggenheim, illustré de superbes images et films d’époque qui restituent une vie passionnante. Ainsi, Peggy répond avec franchise de femme libre sur sa passion de l’art moderne, sa superbe collection et ses conquêtes masculines toute aussi franche et moderne. Femme intelligente qui a eu du goût et du sens dans ses choix, qui a su s’entourer des bonnes personnes pour la seconder, pour assumer un courant artistique pourtant peu en verve à ses débuts.

J’ai beaucoup aimé cette réalisation avec tous ces intervenants qui judicieusement à coups d’anecdotes et d’informations précieuses nous rendent une vie fabuleusement passionnante d'une femme intelligente et courageuse, autodidacte de talent qui assume ses choix artistiques et privés avec lucidité et humour.

Avec Peggy Guggenheim, Marina Abramovi, Dore Ashton, Stephanie Barron et Jacqueline Bograd, Wel Diego Cortez. Susan Davidson et Robert de Niro, Simon de Pury, Jeffrey Deitch et Polly Devlin, Larry Gagosian, Arne Glimcher, Michael Govan et Nicky Haslam et de nombreux autres intervenants tous aussi passionnants.

Le documentaire Peggy Guggenheim : La collectionneuse, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs dè le 21 août 2018 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Questions/Réponses avec la réalisatrice Lisa Immordino Vreeland, Versions longues des entretiens avec Jacqueline Weld, Dore Ashton et Marina Abramovic.

3 étoiles

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 08:23

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire français réalisé en 2018 par Claus Drexel, pour une plongée dans l’Amérique profonde    .

À quelques semaines des élections présidentielles américaines entre Hillary Clinton et Donald Trump, Claus Drexel pose sa caméra à Seligman. Une petite ville de moins de cinq cents habitants sur la route 66, la mother road. Une ville perdue au confins de l’Arizona où les trains qui passent en permanence ne s’arrêtent plus depuis des lustres.

Ville en dehors du temps, population oubliée de tous, vaquent à leurs occupations entre les armes à feu, le tabac et la bière. Le réalisateur s’entretien avec une trentaine de personnes sur un panel varié sur des thématiques aussi diverses que les armes, les élections, la peine de mort, l’Amériques et ses valeurs.

Un beau documentaire d’une infinie tristesse de désolation à l’opposé de ce que nous offrent les grandes villes vibrantes d’activités et de richesses. Dans ce petit trou perdu, le temps s’est arrêté il y a déjà bien longtemps laissant pour compte ces américains profonds, des reds necks (cul terreux) laissée à l’abandon de la société.

Une belle galerie de portraits disparates dans un panel diversifié qui nous stupéfie par les propos, le manque profond d’éducation et de culture sur le monde et sur leur pays, avec des morales sidérantes et prises de positions qui paraissent insensés venues d’un autre âge. Une vision de l'Amérique profonde de tous bords qui résume aussi le résultat des élections avec la victoire inimaginable de

Trump populiste et la défaite d'Hillary à côté de la plaque.

Si la caméra du réalisateur ne prend pas position, il n’en est pas neutre pour autant par le manque de discours contradictoire sur les propos stupéfiants qui sont tenus par ces tenants des armes. Ainsi, Claus Drexel semble même presqu’en accord à force de vouloir comprendre la position des uns et des autres, comme tombé dans le piège de trop de tolérance, séduit par cette réponse sur "les armes de guerre pour tuer des hommes et des armes à feu pour chasser" quand ils n’ont pas besoin de la chasse pour se nourrir, oubliant la notion première aimer tuer pour tuer, animaux ou hommes tant la frontière est mince.

Les massacreurs sont toujours les autres, jamais eux, jusqu’au moment où… Il y a de quoi hurler avec ces parents irresponsables qui offrent des révolvers à leurs enfants de 5 ans. Heureusement, tous les américains ne pensent pas comme eux, de plus en plus opposés à ces philosophe mortifères, même si la loi ne changera jamais.

Le documentaire America, distribué par Diaphana et sa page Facebook disponible dans les meilleurs bacs dès le 21 août 2018 en DVD au prix conseillé de 19,99€. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Dans les coulisses du tournage, où le réalisateurs présente les protagonistes et les raisons de son choix, D’autres personnages, des entretiens coupés au montage et complèmetaires au documentaire, Images d’Amérique (Clip sur une musique d’Ibrahilm Maalouf), Démontage d’un fusil AR-15 par l’armurier de Seligman, un entretien avec Claus Drexel par Olivier Père.

3 étoiles

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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 09:05

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire allemand réalisé en 1995 par Andrei Ujica, sur une épopée spatiale en dehors du temps quand la puissante URSS s'effondre sous les yeux lointain du cosmonaute qui sera l’unique homme de l’espace à changer de nationalité .

Le 19 mai 1991, les cosmonautes soviétiques de la mission Ozon, Anatoli Artsebarski et Sergueï Krikaliov et Helen Sharman -première spationaute britannique et première femme à visiter la station spatiale- sont envoyés sur la station orbitale MIR. Tandis que le commandant revient sur terre à la date fixée, cinq mois plus tard, Krikalev, contraint par les circonstances politiques, de passer près de dix mois à bord. Parti en tant que soviétique, il rentre le 25 mars 1992 en citoyen russe.

Je me souviens à l’époque, de cette anecdote du cosmonaute soviétique qui cependant dans l’espace, assistait de loin à la disparition de l’empire soviétique de Mikhaïl Gorbatchev puis de la tentative de coup d’état militaire eet rentrer dans la démocratie de Russie de Boris Eltsine. Aussi c’est avec passion et émotion que l’on suit la vie à bord de la station spatiale tandis que sur Terre des événements marquaient son pays et le monde.

Une planète bien dégradée encore entre les guerres et changements climatiques dues à nos pollutions. On peut juste regretter dans la lecture du faux journal de bord de Krikaliov, des références culturelles sympathiques mais qui ne correspondent pas au cosmonaute russe en décalage de la mission. Le montage des images d’archives est maitrisé et passionnant entre l’espace et le Terre, entre l’inifiment grand et l’infinie petitesse humaine. Une grande leçon de notre place dans l’Histoire et l’Univers.

Le documentaire Out of the present, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec le réalisateur, Quelle géopolitique pour l’espace ?, débat autour du film en présence de Jacques Arnould, historien, Andrei Ujica, réalisateur, Cédric Villani, mathématicien et Jean-Philippe Uzan, cosmologiste.

3 étoiles

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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 10:47

Un magnifique documentaire réalisé par Agnès Varda et JR pour une communion de passions dans un parcourt à travers des villages, entreprises et bords de mer de France, au gré des rencontres et de leurs expériences respectives, pour une approche artistique qui se rejoint dans une vision humaine pleine d’émotion et de poésie.

Avec le camion photomaton géant du photographe mural de JR, et la vie de réalisatrice et photographe d’Agnès Varda, nous sommes emportés d’un village à un autre, du Nord à la Normandie à la rencontre de gens ordinaires qui deviennent le temps de l’exposition de leurs photos murales des visages de villages à dimension humaine.

L’association de ce jeune artiste et de l’expérimenté réalisatrice, donne un duo chargé d’émotion dans une complicité élégante pleine de poésie. La vision floue de l’une est compensée par la netteté de l’autre pour un doux regard sur l’humain. Ainsi, superbement mise en scène, préparé ou spontané, la relation entre les deux artistes se retrouve dans le regard et de l’autre et la réceptivité des quidams au fil des rencontres.

Émouvante la dernière femme de ce coron, ces ouvriers salins ou ces trois épouses de dockers. Choquante cette découverte de torture animale sur ces chèvres dont les cornes sont brûlées pour un rendement productif, est-ce légale ? barbare sans aucun doute. Forte émotion avec ce pied de nez désolant de Jean-Luc Godard décidément toujours détestable même avec ses derniers vieux amis.

Fabuleux ce bunker effondré sur la plage, et tout à fait somptueux et poétique cette cabine de plage. J’ai été enchanté et bouleversé par cette ballade pleine de beauté, d’amitié et de complicité pour un savant mélange du passé et du présent sans aucune nostalgie tant la fraîcheur des sentiments est authentique. Juste un grand moment de bonheur.

4 étoiles

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 10:28

Un grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir ce passionnant documentaire réalisé en 2017 par Raymond Depardon, qui redonne toute la place qui revient à ce peintre dans l’Art abstrait, un peu trop mis à part entre son talent et son caractère solitaire.

Autrefois, la décision d’hospitaliser une personne contre son gré reposait sur le seul psychiatre. En 2013, la loi les a obligés à soumettre au juge des libertés leurs décisions. Raymond Depardon filme pour la première fois la mise en application de cette loi qui rend publique une parole autrefois réservée aux psychiatres.

Une parole qui témoigne de l’histoire intime mais aussi, à sa façon, de l’histoire politique, sociale et morale de la France. Ainsi, avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.

Avec son regard neutre, Raymond Depardon nous offre d’assister aux audiences entre différentes personnes qui ont été placées en internement  psychiatrique sans leurs consentements, sur avis d’un psychiatre. Des portraits inquiétants, émouvants et bouleversants de drames intimes, de violences contre soit ou les autres qui prennent aux triques d'angoisses pour eux comme pour nous. la limite est tellement infime parfois de se retrouver d'un côté ou de l'autre du juge. Des débats intriguants et angoissants, tant la décision des juges a son importance pour leur liberté et les traitements psychiatriques qui suivent.

Un malaise immense nous envahis avec différents profils divers et variés de patients qui sont présentés. Le fait que le réalisateur n’apporte que son regard sans autres informations  que celles énoncées par les juges, les plaignants et les avocats, nous laisse dans une certaine expectative.

Si les images nous montre des personnes psychologiquement fragiles, gravement pour certains, rien ne nous dit que pour d’autres, ils ne sont pas sous des narcoleptiques puissants qui les rendent à ce point vulnérables. L'absence de psychiatres se fait sentir pour compléter le raisonnement. Inquiétant aussi, avec ces juges, dont deux pourraient facilement se retrouver en internement sans consentement, tant ils semblent instables.

Manque un historique sur l’internement en France, sur les responsabilités des juges et des psychiatres dont l’actualité nous révèle régulièrement des dossiers mal gérés avec les horreurs perpétrées par des patients passés entre leurs mains et libérés par leurs soins. Quelles notions pénales à leur encontre ? Ces audiences ne servent-elles pas qu'à dédouaner de toute responsabilité les psychiatres ?

Plus un regard qu’un documentaire et moins qu’un reportage, cette caméra ouverte donne une belle vision d'un univers méconnu et de ses procédures et des lieux d'internement loin des traitements et des médecins.

Le documentaire 12 jours, distribué par Arte et sa page Facebook, est disponible depuis le 18 avril 2018 en DVD, Blu-ray et VOD. Dans les suppléments, un entretien avec Raymond Depardon, ainsi qu’avec Claudine Nougaret, Rencontres-débat Cession d’enregistrement de la musique d’Alexandre Desplat.

3 étoiles

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