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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 17:57

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce pour m’avoir permis de découvrir ce superbe documentaire réalisé en 2019 par Todd Douglas Miller, nous replonge dans l’incroyable épopée humaine et prouesses technologiques.

Récemment découvertes, plus de 11 000 heures d’enregistrements audio à partir d’images 70 mm inédites, Apollo 11 nous entraîne dans la plus grande aventure humaine avec la célèbre mission de la NASA et des premiers pas de l’Homme sur la Lune, ceux de Buzz Aldrin et Neil Armstrong et du pilote Michael Collins selon l'objectif fixé par le président John F. Kennedy le 25  mai 1961. Un magnifique documentaire pour un voyage fabuleux en ces journées extraordinaires du 21 juillet 1969, de leur envol, du voyage, du « C’est un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’Humanité », jusqu’à leur retour sain et sauf.

De la base de Houston d’où sont emmenés les trois astronautes, jusqu’au pas de tir puis dans la fusée Saturn V, nous assistons au décollage pour un merveilleux voyage sur la Lune avec la même et saisissante émotion d’alors. J’avais huit ans, alors en vacances, quand nous avions écouté à la radio l’événement en regardant l’astre, avant de le voir plus en réel à la télévision. Un émotion partagée par des centaines de millions d’humains, face aux prouesses techniques et technologiques des chercheurs et ingénieurs jusqu’à ces astronautes.

Le documentaire à partir de ces fabuleuses images inédites, bien meilleures que les films de science-fiction numériques, nous donnent de magnifiques frissons de par la fraîcheur des images aux couleurs lumineuses, de par les explications et les interventions des protagonistes héroïques, que par l’exploit lui-même.

Le documentaire Apollo 11, distribué par Universal Pictures, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 6 novembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, anglais et japonnais et audio français, et anglais. Dans les suppléments, le documentaire du film, et le clip.

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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 09:16

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir deux très beaux et passionnants documentaires réalisés en 2018 par Frédéric Wilner et Sandra Paugam, qui retracent la vie et l’œuvre du célèbre peintre de la renaissance de renommée  internationale tant pour son talent que pour son génie,.

En 2019, est célébré le 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. En s’appuyant sur les dernières recherches historiographiques, ce documentaire offre un décryptage inédit des tableaux du maître toscan, révélant à travers eux ce que représentait la peinture pour l'artiste : une philosophie, un art total au service de la compréhension du monde.

 

Léonard de Vinci : le chef-d'œuvre redécouvert, réalisé par Frédéric Wilner.

Quand un collectionneur privé confit au musée du Louvre un tableau de La Vierge au fuseau pour sa restauration, une enquête artistique passionnante est lancée sur la paternité de Léonard de Vinci. Original ou copie ? Huile sur bois, La Vierge au fuseau est un tableau sur lequel la Vierge, drapée de bleu, tient contre son sein l'enfant Jésus, le regard élevé vers la croix que forme l'extrémité d'un fuseau.

Le tableau, dont il existe plusieurs versions, exécuté par les élèves du maître avec parfois intervention du peintre, tel celui exposé en Écosse. Des recherches dans les manuscrits et les dessins de l'artiste, la recension des œuvres qu'il a exécuté pour le compte du duc de Milan Ludovic Sforza, des extraits des correspondances de Florimond Robert, secrétaire particulier du roi de France Louis XII, et celle d'Isabella d’Este, marquise de Mantoue, avec Cecilia Gallerani, maîtresse du duc de Milan représentée par Vinci dans La dame à l'hermine, apportent des réponses. Confiée à la restauratrice Cinzia Pasquali, elle s’emploi sous nos yeux au nettoyage, puis à la "réintégration" méticuleuse des éléments manquants ou altérés. Une restauration placée sous la supervision d'experts de l'Opificio delle Pietre Dure de Florence, et de Vincent Delieuvin, conservateur en charge de la peinture italienne du XVIème siècle au Louvre.

Léonard de Vinci : La manière moderne, réalisé par Sandra Paugam.

Les dernières recherches établissent que Léonard de Vinci retravaillait inlassablement ses toiles, parfois pendant des années. Ce documentaire explore le processus créatif du maître de la Renaissance. Une plongée inédite dans une oeuvre fascinante de modernité.

Documentaire passionnant qui retrace la vie et l’œuvre de l’artiste, sur ses travaux et recherches, sur son style et méthodes de peintre. Ainsi, à travers la célèbre Joconde, se révèle un patient travail minutieux, reprenant inlassablement l’ouvrage jusqu’à la perfection, qui explique le nombre de travaux inachevé et la longueur d’exécution sur parfois 20 ans sur une peinture. Plus que peintre de génie, Léonard est un chercheur de l’émotion et de la vérité pure dans les formes et les couleurs, dans l’extase du moment présent d’une humanité bouleversante.

Deux documentaires qui réaffirment le talent indéniable d’un génie, justifié depuis cinq cents ans, à travers une enquête et une description magnifiquement narrée. J’ai été passionné par les commentaires et le images, de toutes ces informations artistiques et historiques du maitre de la renaissance, d’une époque en pleine ébulition humaines des sciences et des guerres, des famines et épidémies, et l’éclosion de la vie dans les œuvres marquantes de l’humanité, dont Léonard de Vinci en est la représentant magistral

Avec les intervenants Cecilia Forsinini, Leticia Leratti, Martin Clayton, Roberto Bellucci et Cinzia Pasquali.

Le documentaire Léonard de Vinci, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible dès le 5 novembre 2019 en DVD et VOD. Il est proposé en version française et anglaise, sous-titrée français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 16:33

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir cette très belle et passionnante biographie réalisée en 2019 par Gregory Monro, qui retrace la vie et l’œuvre du célèbre affichiste empreint de talent et de tendres émotions.

Peintre ambitieux, dessinateur et brillant affichiste, Henri de Toulouse-Lautrec, ami de Van Gogh et inspiré par Degas et Manet, a chroniqué son époque avec une insatiable gourmandise. L’aristocrate albigeois raffiné, encombré d'un handicap et d’un corps disgracieux, excelle précocement dans l’art pour imposer son style, résolument moderne. Avide de tout, ce génie du trait, qui fréquente artistes et intellectuels, capte sur le vif, et avec panache, les battements de cœur de la vie parisienne et de la scène montmartroise fin de siècle, saisissant visages et corps en mouvement dans des cadrages audacieux, alors que s’inventent le cinéma et la photographie.

Des cabarets de Pigalle aux maisons closes en passant par les ouvrières (Carmen Gaudin), cet observateur caustique et provocateur jette un regard plein de passion et d’humanité sur les femmes qu’il croise. Réinventant la lithographie, ce précurseur des avant-gardes du XXème siècle ouvre aussi la voie à la publicité moderne. Peintre de la condition humaine Plongeant dans l’œuvre profonde et prolifique – malgré une vie brève (1864-1901), ce documentaire nous retrace avec passion et émotion le parcours d’un artiste visionnaire à la liberté farouche, maître de l’autodérision, qui croqua avec une tendre compassion ouvrières et filles aux mœurs légères, pour mieux dévoiler, derrière les fêtes tourbillonnantes et les paillettes, l’immense solitude de la condition humaine.

Avec pas moins de 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies et affiches, et près de 5 000 dessins, cet artiste de talent et de génie arrive encore à nous émouvoir tant son style et son regard sont empreint d’émotion et de tendresse, de vie et de douleurs, dans une humanité rare que l’on ne retrouve pas toujours chez ses congénères aussi talentueux. Ainsi, à la différence d’un Degas dégoulinant de pédophilie sur les petites danseuses, ou d’un Manet saisissant de naturalisme, Toulouse-Lautrec transpire de vie et de délicatesse.

Un savant documentaire qui retrace la vie et l’œuvre de l’artiste avec des images d’archives et des œuvres, entrecoupé d’entretiens avec Mary Attems, Léon Bonnat, Paul Colin, Roland Dorgelès, Michel Georges-Michel, Pierre Mac Orlan et Claude Roger-Marx, et illustré de fiction avec les interprètes Antoine Baillet-Devallez, Mathilde Mosnier, Thomas Grunenwald et Alma Blease, ainsi que la narratrice Sarah-Jane Sauvegrain et les voix française de Gregory Monro et Pierre Tissot, François Delaive et Philippe Bozo. L’occasion de voir ses œuvres à l’exposition Toulouse Lautrec, resolument moderne au grand palais du 28/10/2019 au 27/01/2020.

Le documentaire Toulouse-Lautrec : l'insaisissable, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible dès le 5 novembre 2019 en DVD et VOD. Il est proposé en version audio française et allemande, et sous-titrée anglais et français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 13:07

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire de quatre partiesde 52 minutes, réalisé en 2018 par Vincent Amouroux et Alex Barry, pour un voyage extraordinaire dans l’univers au-delà des projets les plus fous de conquête de l’espace.

Alors que 3 000 exoplanètes ont déjà été identifiées, une extraordinaire épopée qui fera voyager l’Homme aux confins de l’Univers se prépare déjà. Cette série en 4K déchiffre l’extraordinaire aventure que l’homme va vivre au cours du siècle : l’exploration de l’espace. A travers la galaxie, nous cherchons un nouveau Graal, une nouvelle planète bleue. Mais comment trouver la vie dans d’autres systèmes ? Et quel genre d’êtres vivants pourrions-nous découvrir ? Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous avons atteint la connaissance scientifique nécessaire à l’exploration des exoplanètes, hors du système solaire. Steve Squyres, un astronome de la NASA, nous emmène à des années lumières pour explorer l’inconnu. Un voyage dans l’infini qui nous apprendra aussi beaucoup sur nous-mêmes et sur les origines de la vie sur Terre.

Quatre passionnants documentaires, Chasseurs de planètes, En route vers les étoiles, À la recherche d’une vie extraterrestre, et Premier contact, qui nous entraîne dans l’immensité de l’univers de la découverte de la première exoplanète jusqu’à la mission hypothétique expédition vers planète Minerva B, centre de tous les travaux. Ainsi, avec un langage accessible dans la vulgarisation des termes professionnels, une extraordinaire aventure humaine nous est contée sur les prochaines missions extraterrestres. De la définition de la vie, de la méthodologie de recherches de planètes semblables à la nôtre et de tous les moyens technologiques pour parcourir, découvrir et mieux connaître l’univers qui nous entoure et qui sait, nous sauver. Sommes nous réellement seul et unique vie face aux milliards d’étoiles qui forcément disposent de milliards de planètes quand la logique voudrait qu’il y en ait immanquablement d’autres, que contredisent les premières recherches. J’ai toujours été passionné par l’univers, sans doute à mes huit ans quand l’Homme a posé le pied sur la Lune le 21 juillet 1969.

Fasciné par l’immensité de l’espace, par notre solitude entouré de cette multitude d’étoiles, planètes et comètes, en sachant que notre temps est compté entre supernova en cours de notre galaxie avec une autre, de son trou noir qui nous absorbe inexorablement, et de la fin programmé de notre soleil, qu’il faudra trouver un jour une autre Terre et le moyen d’y accéder. A moins que nous nous soyons plus sûrement éradiqué entre temps. La réalisation sur des images magnifiques, les inventions d’avenir, les entretiens passionnant, pour un accès à une connaissance merveilleuse qui nous est offert. Et d’ici là des inventions encore plus performantes à venir ?

Avec les intervenants passionnants, Natalie Batalha, Gentry Lee, Sara Seager, Karl Kruszelnicki et Tamara Davis. et les voix de Aline Alliot, Yves Chenevoy, Jean-Marc Lancelot et Lionel Monjer et la narration de Christian Gonon.

Le documentaire L’odyssée interstellaire, distribué par Arte Éditions, est disponible en DVD, Blu-ray et VOD depuis le 24 juillet 2019. Il est proposé en version originale, ainsi que sous-titrée pour les sourds et malentendants. Dans les suppléments, trois documentaires Le voyage, L’exploration et L’Islande commentés par Vincent Amouroux qui relate les conceptions scientifiques du vaisseau spatial, des robots et recherches futuristes les plus fiables pour une telle aventure.

3 étoiles

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 15:01

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la deuxième partie du documentaire animalier britannique réalisé en 2016, après Une vie de chiot, Jackie Garbutt qui aborde celui de nos amis les chats, pour suivre la première années de ces adorables petites boules de poils.

Nous suivons trois groupes de chats selon leur lieu de naissance et leurs espèces. Ainsi le chat d’appartement, celui de la campagne et cdux dans la pleine nature. Domestique ou sauvage, tous ont l’instinct naturel qui prédomine pour une vie de chat à multiples facettes. Adorables chatons de leur naissance qui de semaines en mois trouvent leur marques avant d’être adopter pour une vie tranquille qui n’empêche pas le naturel de revenir à pas de chat. J’ai beaucoup aimé, autant les images que le texte, la mise en scène et les explications aussi ludiques que drôles et émouvantes.

De fait, nous voyons sous un autre jour nos chères boules de poils qui partagent nos vies avec leurs mystères et leurs secrets, désormais révélés, si lointain et pourtant si proches de nous animaux évolués. Deuxième partie de la saga Le monde merveilleux des chiots et des chats, le documentaire est ainsi filmé à hauteur dès nouveaux nés grâce à des mini-caméras Haute Définition, ce trop mignon documentaire de la BBC nous permet de suivre leurs premiers pas dans la vie. Au nombre de plus de 12 millions de chats en France, ces petits félins est l’animal préféré des Français. Avec la voix française de Damien ferrette.

Le documentaire Une vie de chaton, distribuée par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version française.

3 étoiles

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 15:37

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire de trois dvd pour huit heures d’entretiens et d’émotions, réalisé en 2018 par le documentariste chinois Wang Bing, qui nous entraine entre les corps éparpillés de victime de la terreur communiste maoïste.

Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, les ossements d’innombrables prisonniers morts de faim il y a plus de soixante ans, gisent dans le désert de Gobi à fleur de sol. Qualifiés d’ultra-droitiers lors de la campagne anti-droitiers de 1957, ils sont morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui. On ignore encore le nombre de prisonniers et plus encore le nombre de morts, entre huit cents mille et deux millions. Le film nous propose d’aller à la rencontre des survivants pour comprendre qui étaient ces inconnus, les malheurs qu’ils ont endurés, le destin qui fut le leur.

Avec les témoignages de survivants, qui nous font partager leurs souvenirs aigus de l’horreur, de la mort de leurs amis et de leurs proches, c’est une émotion à fleur de peau qui nous est évoquée. L’implacable machine communiste à broyer le genre humain pour le bonheur du peuple qui ne profite qu’aux dirigeants, c’est la souffrance de centaines de millions de chinois et de millions de morts dans les pires conditions qui est abordé.

Sans images d’archive, sans résumé politique de la situation historique, c’est l’absurdité cruelle qui est dénoncée, dans un cadre inouïe d’un magnifique désert aride où parsèment sur des centaines d’hectares, des ossements à l’abandon de centaines de milliers de victimes. Une émotion intense, qui fait la part belle aux témoignages émouvants, mais qui manque quand même cette notion historique et d’images pour situer et mieux comprendre tant la succession d’intervenants sans lasser car chacun est unique, mais fini par se ressembler. Passionnant et émouvant, et frustrant.

Le documentaire Les âmes mortes, distribué par Arte Éditions, est disponible depuis le 5 juin 2019 en 3 DVD de 8 heures 15 avec un livret d’accompagnement. Il est proposé en mandarin sous titré français, ainsi que sous-titré pour les sourds et malentendants, et en audiodescription pour les aveugles et malvoyants. Dans les suppléments,.

3 étoiles

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 09:01

Un grand merci à Les Mutins de Pangée pour m’avoir permis de découvrir cet excellent documentaire américain de 8 heures réalisé en 2016 par Ezra Edelman, sur l’une des plus surmédiatisé des affaires judiciaires américaine, avec le procès sordide dépassée par des intérêts… « supérieures ». Le film a reçu l’Oscar 2017 du meilleur film documentaire.

Au départ, un fait divers : le meurtre sanglant en 1994 de la femme de l’icône du football américain O.J. Simpson et d’un ami de celle-ci, et dont le sportif sera accusé. Mais à travers son procès ultramédiatisé, c’est toute l’histoire sociale américaine qui défile sous nos yeux : les fractures raciales du pays, les failles de son système judiciaire, ses inégalités.

En effet, à la base, l’affaire est une histoire de violence conjugale d’un homme sur sa femme qui se termine par un double meurtre de son ex-femme et d’un ami. L’homme en question est une célébrité américaine et riche. Parce qu’il est noir, et qu’elle était blanche, il n’a plus été question de sa violence de tortionnaire et de ses horribles meurtres. Coupable, l’avocat Johnnie Cochran en a fait une affaire raciale. Avec sa formule resté tristement célèbre « Si cela ne vous convient pas, vous devez l’acquitter ».

L’horreur perpétrée durant des années sur cette femme et sa terrible fin, n’a pas compté à la défense d’O. J Simpson. Et puisque les blancs ont tant fait de mal aux noirs, qu’une femme blanche soit tué par un noir n’est que vengeance, et qu’en plus elle a été sa maitresse durant cinq ans qu’il était encore marié et père de deux trois enfants, la cause était entendue. Et puisqu’il était si riche…

Un documentaire passionnant qui reprend dans les détails cette affaire qui mêle autant le meurtrier que les victimes, il s’intègre dans un contexte politique social et racial, de haine et de violence, et de d’intérêts financiers. O.J. Simpson, sorte de Forrest Gump tout en jambes qui s’élève par le sport grâce à une vitesse de course impressionnante de talent. Portrait révélateur d'un ambitieux qui dès très jeune trahit sa famille, ses amis, sa femme et sa communauté, et se construit une image policée qui masque le monstre démoniaque, machiste et homophobe derrière son sourire charmeur. Et quand une famille laisse sortir sa gamine de dix huit ans à un homme marié mais riche, qu’importe que dès le premier soir elle été violentée. Qu’importe à la justice Wasp la violence conjugale, elle le puni de 120 heures de golf, il est si riche et célèbre.

Procès scandaleusement détourné de l'objet initial pour des intérêts politiques et de carrières d’avocats. Il n’est pas à douter du manque de d’humanité de Johnnie Cochran, dont il serait intéressant de connaître sa vie privée. Surprenante solidarité de la communauté afro-américaine derrière un homme qui n'a jamais manifesté son soutien aux siens lors de toutes les injustices subit, qui n'a eu que mépris et rejet pour eux « Je ne suis pas noir, je suis O.J. » et se voit soutenu, adulé et sauvé, parce qu'il est noir parce qu'elle était blanche.  Une sorte de revanche aux violences commises à leur encontre depuis si longtemps, mais déplacé au regard des faits. Procès hallucinant d’abjection tant on à peine à croire que le sort d’une femme passe à la trappe au point même de trahir la cause de la lutte contre le racisme en se salissant l’âme pour sauver un tueur sans pitié ni remord. Certes, OJ Simpson a fini en deuxième procès par être reconnu coupable de meurtre, mais n’a été condamné qu’à verser 33 millions de dollars. O.J. est tombé pour d’autres affaires de violence et à fait 9 ans de prison. Il est donc toujours libre.

Aujourd’hui, 4 juillet 2019, en France, la 72ème femme a été assassinée par son conjoint. Elle avait 20 ans et était enceinte.

Le documentaire O.J. : Made in America, distribué par Les Mutins de Pangée, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 2 juin 2019. Il est composé de 5 dvd de 8 heures.

3 étoiles

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 10:24

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire réalisé en 2018 par Rithy Panh, revient sur la terre martyre de son enfance, dans une ambiance de souffrance sourde et d’image magnifiques qui cache à peine horreur et la douleur qui plane encore.

Après l’effroyable génocide cambodgien perpétré par les khmers rouges, le réalisateur Rithy Panh qui à treize ans à vécu et perdu une grande partie de sa famille, revient sur cette terre où les victimes par centaines de milliers n’ont pas eut de tombeau, laisser à même le sol, dispersés dans la nature. Sur des des images aussi magnifiques qu’effrayantes de poésies et des les témoignages bouleversants de victime, et effrayants de bourreau, se construit une irréalité mortifère palpable de la mémoire tenace des disparus.

À la différence d’un documentaire comme Cambodge : la dictature des Khmers rouges, qui relatait entre témoignages et images d’archives, Rithy Panh, lui-même survivant du génocide perpétré par les Khmers rouges, communistes maoïstes, qui firent près de deux millions de morts, soit un tiers de la population cambodgienne, nous plonge dans une ambiance surréaliste, à l’image de cette chamane à la recherche d’âmes perdues de familles assassinées et disloquées sans tombeaux et dispersées à tous les vents.

Un ressenti douloureux que les témoignages font aussi froid dans le dos que es d’images d’archives, par tant de souffrances inimaginables que les victimes en sidération totale et d’assassins sans remords visibles. J’ai été saisie par le son et l’images, par les paroles et a poésie, par une pudeur subtile et la douleur sensible. Illustré par de des œuvres assemblages des statues et photos. Une belle et triste évocation d’un incompréhensible génocide qui pose une fois de plus sur les humains capable / coupable du pire qui laisse sans voix.

Le documentaire Les tombeaux sans noms, distribué par Arte Éditions, est disponible depuis le 7 mai 2019 en DVD. Il est proposé en version originale sous titré français, ainsi que sous-titré pour les sourds et malentendants. Dans les suppléments, un entretien avec les réalisateur Rithy Panh, et un entretien avec le compsiteur Marc Marder.

3 étoiles

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 08:33

Un grand merci à Pyramide Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent documentaire réalisé en 2018 par Laetitia Carton (J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd), pour une plongée dans la folie et la passion de la danse avec tout ce qui tourne autour le temps d’une semaine magique d’un festival unique.

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.

Laetitia Carton, c’est un regard, c’est un style et c’est une voix unique, reconnaissable entre toutes, tant dans son discours que dans le charme qui envoute l’âme et le cœur. Avec sa passion, elle nous entraine dans cette folle farandole d’une danse époustouflante. Ainsi nous tourbillonnons la nuit avec les danseurs passionnés et émérites, nous nous entrainons le jour dans les ateliers, en suivant les règles de vie commune dans une ambiance réjouissante.

À travers les protagonistes, la réalisatrice nous plonge au cœur de l’intimité de chacun sur les désirs de danser, leurs motivations et exigences. Des histoires de danseurs dans une histoire de festival qui rassemble des gens de toutes générations et nationalités pour ne faire qu’un avec la danse. J’aime beaucoup le style et l’univers de Laetitia Carton, dans ses longs-métrages comme dans ses courts, qui nous décrits ou nous fait redécouvrir un monde magique et bien comme personne. 

Le grand bal de l'Europe a été créé 1990 par Bernard Coclet, à lieu tous les ans dans le petit village de Gennetines, au Nord de Moulins, du Du vendredi 19 juillet 21h30 au vendredi 2 août 2019, rassemble plus de deux mille danseuses et danseurs de toute l'Europe, mais aussi d'Amérique du Nord.

Le documentaire Le grand bal, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD accompagnée d’un livret de 16 pages, Texte de la voix off du film, dans les meilleurs bacs dès le 7 mai 2018. Il est proposé en version originale sous-titrée français pour sourds et malentendants, et en audiodescription pour aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, présentation du documentaire par Laetitia Carton, et des scènes coupées.

3 étoiles

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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 08:59

Un grand merci à Docks66 pour m’avoir permis de découvrir ce très beau documentaire portugais réalisé en 2018 par Leonor Teles, pour une portrait poétique d’une ville, d’un homme et d’une époque.

Sur les berges du Tage au Portugal, un homme vit entre la tranquillité du fleuve et les relations qui le rattachent à la terre. Filmé aux quatre saisons, à Terra Franca, près de Lisbonne, un portrait de la vie du pêcheur Albertino, entouré de sa femme Dalia et de ses filles Laura et Ana Luisa, dont l’aînée s’apprête à se marier avec Tiago. Le passage d’un cycle de vie, à hauteur de barque et de regard sur la famille et la profession, sur l'époque et sur la ville.

Un très beau regard sur la société à travers celui d’un homme, pêcheur en pleine tourmente dans les eaux calmes du Tage. Il se voit empêcher de travailler au moment où sa fille aînée va se marier, quand sa cadette a une petite fille. Une vie professionnelle autant bouleversée que sa vie personnelle de père à un changement de génération pour un avenir incertain, en espérant une vie meilleur pour ses filles et petits-enfants. J’ai beaucoup aimé les superbes images de la ville sublimée notamment de nuit chargée de poésie surnaturelle, le regard émouvant de la caméra sur Albertino et les siens, dans un récit terriblement humain qui nous touche tous. Ainsi, sur quatre saisons, nous suivons l’évolution de cet homme généreux et soucieux, qui avec sa femme a donné une autre direction et un autre sens à la vie par les études, par l’éducation et l’amour des siens. 

Un passage difficile de sa vie de pêcheur et de père par la transmission générationnelle . Avec une touche sensible et humaine, la réalisatrice nous émeut avec beaucoup de douceur et de poésie, d’amour et de subtilité.

Avec Albertino Lobo, Dalia Lobo, Laura Lobo, Lúcia Lobo et Tiago Castro et Alice Castro.

 

 

Le documentaire Terra Franca, distribué par Docks66 et sa page Facebook est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 7 mai 2019 en DVD. Il est proposé en version originale portugaise, et sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien passionnant avec la réalisatrice Leonor Teles, Batrachian’s Ballad (Balada de um Batráquio), court-métrage documentaire de Leonor Teles (2016).

3 étoiles

 

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