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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 09:56

L’occasion et la curiosité ont fait le plus dur dans la démarche de découverte du petit monde animé de la célèbre poupée Barbie, avec cette réalisation de Karen J. Lloyd, dont c’est le premier long métrage d’une franchise qu’elle connait bien pour avoir participé à une demi-douzaine de films de la saga dans d'autres postes de création et de direction.

Alexa est une jeune princesse de dix huit ans, toute timide qui préfère la lecture enfermée dans sa chambre. Ainsi, la préparation au bal où elle devra danser la valse la tétanise. Intervient sa grand-mère qui lui prête un livre magique. Elle découvre alors au fond du parc princier, une porte secrète qui ouvre sur un monde de fées et de sirènes, de licornes et d'une petite fille capricieuse qui s’approprie les pouvoirs de tout ce petit monde. Elle-même, en entrant dans leur univers est dotée d’une baguette chargée de pouvoir. Sera t-elle en mesure d’affronter la vilaine petite peste ?

C’est incontestablement un film pour un public de petites filles jouant depuis des siècles avec la célèbre poupée. Elles se retrouvent aussi sans aucun doute dans les formes et couleurs de l’univers entièrement adapté pour elles, et pour la vente de tous les accessoires poupées. Ainsi, vêtements et décors et tous les protagonistes de l’opus. C’est d’ailleurs le 28ème film sur la trentaine de films réalisés sur commande du fabricant. C’est une forme de long clips publicitaire comme avec La grande aventure Lego ou Monster High - frisson, caméra, action ! avec une trame des plus simples dans laquelle il ne se passe pas grand-chose. La réalisation entièrement numérique est essentiellement basée sur les formes et couleurs vives, voir criardes, et des poupées animées aussi raidouilles qu’en plastique. Beaucoup de chanson tentent de palier les vides scénaristiques, aux dialogues bêtifiants. Ce qui étonne le plus, et choque, c’est la représentation de jeune femmes aux formes avantageuses, se comportant comme une petite fille. Ainsi, cette Alexa jeune adulte qui lit encore des contes pour enfant, se comporte comme une enfant quand elle n’en est plus une, est surprennant. La fin n’est pas vraiment un passage à la vie adulte, mais une affirmation débilitante.

Nous connaissons tous la célèbre poupée mannequin désormais inscrite dans la culture mondiale. Du haut de ses 29 centimètres, fabriquée par Harold Matson et Elliot Handler, dont sa femme Ruth Handler, créa Barbie -diminutif de leur fille Barbara- en 1959. En fait, il s’agit du plagiat de la poupée mannequin allemande Bild Lilli, dont elle ne changea que le nom et le maquillage. En effet, en 1951 Reinhard Beuthin l'avait créé pour une bande-dessinée parue dans le magazine allemand Bild Zeitung, avant de devenir la poupée Lilli. Il n’y eut pas de procès car l’entreprise O&M Hausser manquait de fonds financiers, et vendèrent les droits. Barbie s’est par la suite internationalisée, et la blonde européenne s’est adaptée en toutes les ethnies. De nombreuses polémiques ont éclatées, tant sur les formes suggestives de la poupée, que par l’image qu’elle représente et donne de la femme, ainsi que les conditions des ouvrières dans sa fabrication en Chine. De nombreux produits dérivés divers et variés sans limite que nous connaissons pour en avoir acheté à nos petiotes, en plus des longs métrages, des jeux vidéo et bande dessinées.

Avec les voix de Kelly Sheridan et celle de la chanteuse Brittany McDonald, ainsi qu'Ashleigh Ball, Chanelle Peloso et Tabitha St. Germain, comme de Ellie King, Christopher Gaze et Jonathan Holmes.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 10:54

Etrange histoire de Gisaburo Sugii, qui adapte un conte écrit par Kenji Miyazawa écrit en 1932, qui s’était profondément inspiré de la perte de sa sœur cadette, Toshiko, décédée à vingt ans en 1922 de maladie, qui l’avait fortement affecté toute sa vie tant il était si proche d’elle.

Budori, ses parents et sa petites sœur Neri vivent au cœur de la foret dans une jolie maison. La météo et la crise plonge la famille dans la famine. Bientôt, le père, puis la mère partent chercher fortune ailleurs. Et c’est au tour de Neri de disparaitre mystérieusement. Budori part à alors sa recherche, quittant la foret, et découvrant un monde inconnu des plaines et des montagnes, comme de la ville. Après avoir travaillé chez des paysans sympathiques et loufoques, il part pour la ville, entre en université, se lie avec un professeur vulcanologue qui le forme dans le métier. Toutes ces années durant, il ne cesse de rêver de sa sœur, croyant la retrouver à chaque coin de rue, enlevée par un homme diabolique qui hante ses cauchemars.

Sur un graphisme magnifique, avec ces chats humanoïdes étranges, la narration est pour le moins hermétique mais aussi ringarde que pouvaient l’être les discours réacs de l’époque. On devine la douleur de la perte d’une sœur bien-aimée, on comprend la crise économique du Japon des années trente, on soupçonne la symbolique de la guerre avec le volcan, et le sacrifice des kamikazes dans le comportement final du petit héro. Mais le ton donné est aussi étrange que l’univers dans lequel nous sommes plongés, avec des discours d’un autre temps, avec une attitude quasi désinvolte du gamin, et ces résurgences de rêves qui fractionnent le récit.

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans cet univers, au rythme saccadé et, pour l’avoir vu hélas en version française, regretter ces voix qui sonnaient faux. L’animation est maitrisée, les illustrations et couleurs magnifiques, avec un graphisme souvent de réelles beautés. Mais il en ressort aussi une froideur et un ennui qui m’ont mis mal à l’aise. Compte tenu d’une certaine complexité, je ne conseille pas trop ce film aux moins de dix ans, car contrairement aux couleurs vives, aux rires gras et forcés, l’histoire est profondément sombre et triste, avec un pessimisme jusqu’au boutiste d’une terrible noirceur qui prend au cœur et aux tripes.

J’aurai préféré entendre les voix originales de Shun Oguri et la belle Shiori Kutsuna, d’Akira Emoto et Kuranosuke Sasaki, de Tamiyo Kusakari, Ryûzô Hayashi et Shozo Hayashiya.

2 étoiles

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 15:22

Dans ma pile de cadeaux pour mon récent anniversaire, encore plein de belles surprises, dont cette première réalisation en 1968 d’Isao Takahata et d’hayao miyazaki qui ont signé récemment leurs adieux au métier, l’un avec Le conte de la princesse Kaguya et l’autre avec Le vent se lève, avec la participation également de Yasuo Ōtsuka, Yoichi Kotabe et Yasuji Mori, qui est devenu culte au fil du temps plus par la renommée acquise depuis avec leur lancement dans la grande aventure indépendante, que pour les qualités graphiques qui en font loin d’un chef d’œuvre.

Horus, prince du soleil : photo

On y retrouve mêlés nombre de références culturelles entre l’Egypte antique, les contes médiévaux et du roi Arthur, ou encore de la mythologie Grecque, entre autres. La réalisation n’est pas des lus magnifiques. Sur un graphisme basique pas spécialement bien travaillé, ressemblant souvent à des croquis des story-boards, l’animation laisse parfois la place à des images fixes qui se superposent. De ce point de vue, c’est assez laid. La principale explication en est la difficulté financière qu’ils ont rencontré lors de leur lancement dans l’aventure et des trois années de réalisation. Il ne faut pas aussi oublier que quarante six ans nous séparent, soit une éternité quand on voit ce que la technologie et les formations d’artistes ont à ce point évoluer. Reste une histoire sobre et classique, étonnante et amusante avec son lot d’émotions, mais surtout le point d’orgue des futurs chefs d’œuvres.

Avec les voix originales souvent d’acteurs de renom comme Yukari Asai et Mikijirô Hira, Etsuko Ichihara et Hiroshi Kamiyama, Masao Mishima et Eijirô Tôno, ou encore Hisashi Yokomori, Tadashi Yokouchi et Hisako Ôkata.

2 étoiles

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:48

Par dessus l’épaule de mon voisin dans l’avion de retour de vacances, j’ai pu apercevoir Deunan Kunt dans un graphisme et une trame qui ne me revenait pas en mémoire des deux coffrets que j’ai. Ainsi donc, Shinji Aramaki s’est attelé à un troisième opus de l’héroïne du mangaka Masamune Shirow, après Appleseed et Appleseed ex machina, m’obligeant à l’acquérir au plus vite ayant aiguisé ma curiosité.

Nous retrouvons nos amoureux, l’humaine Deunan et le cyborg Briareos dans une sorte de no mans land de New York en ruine, à se vendre à un mafieux cyborg Deux cornes pour subsister, d’autant que nos héros bien aimés ne sont pas très en forme, venant de rater le dernier job. Ils repartent pour une nouvelle mission assez simple, même si dangereuse dans leur état. C’est ainsi qu’ils font la connaissance d’Olson, un cyborg nouvelle génération, et la toute jeune et frêle Iris, une adolescente bioroïd apeurée, engagés dans une mission de la plus extrême importance, celle de détruire une arme effrayante. Venant de la mythique citée d’Olympus pour sauver ce qui reste du monde, ils sont poursuivis par Talos et ses terribles robots qui veulent s’emparer de l’arme absolue.

J’avoue que je me suis senti perdu dans cette histoire et dans cette ambiance et son graphisme. J’ai constamment cherché à me situer par rapport aux deux autres films sans trouver de repères. Ainsi, la trame se situe à un moment donné où nos héros sont ensemble et ne semblent pas connaitre Olympus quand ils ont été réunis dans et par cette ville qu’ils ont même contribués à sauver. J’ai donc été pas mal désorienté pour resituer l’action, et me suis débarrassé de mes connaissances pour repartir sur cette nouvelle base. Le graphisme est cette fois-ci entièrement numérisé 3D, même les personnages, aux filles super mégas sexys. Tout est donc dans du hyper réalisme. C’est très beau sans doute, mais assez froid et perd à mon sens cette magie du réel et de l’animation classique que j’avais apprécié auparavant. Enfin, l’ambiance est assez malaisée, entre la musique toujours aussi rock et le style très jeu vidéo. Bref ! C’est déroutant et déconcertant, mais jamais vraiment décevant, même si les relations entre les protagonistes sont toujours drôles parfois, et émouvant souvent. Je ne me suis pas trop retrouvé dans l’univers qui m’avait enthousiasmé, et il me faudrait aussi lire les mangas pour retourner à la vraie source.

Avec les voix de Luci Christian et David Matranga, Elizabeth Bunch et Wendel Calvert, Adam Gibbs et Chris Hutchinson, Brina Palencia et Josh Sheltz.

2 étoiles

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:20

Premier long métrage de Peter Lepeniotis après avoir participé au film d’animation sud-coréen de Tim Deacon sur Bol-cheu-wa beul-lib, qui nous gratifie d’une belle et sympathique histoire sur un superbe graphisme riche en couleurs et en lumière, dans des teintes aussi joyeuses que les aventures que vivent les habitants de Central Park.

Dans l’immense et magnifique parc verdoyant au coeur New York de la fin des années cinquante, vivent en une société organisé tous les animaux rongeurs. Les écureuils, les rats ou des taupes autour d’un chef charismatique de raton laveur qui régit la collecte de nourriture. Or, à l’approche de l’automne, les réserves ne sont pas suffisantes. La quête de nourriture est plus que primordiale. Un petit réfractaire à la troupe travaille surtout en solo. Après un incident majeur, les réserves perdues, une chance se présente dans la cave de malfrats humains, où se trouve une montagne de noix et noisettes qui les sauverait tous de la famine. Mais ce ne sera pas une mince affaire, face à tous les obstacles et dangers, maladresses et les trahisons. L’amour n’est jamais bien loin non plus…

J’ai vraiment beaucoup aimé cette gentille histoire qui ravira petits et grands, sur des thèmes bien connus entre amitié et solidarité, face à l’égoïsme et malhonnêteté. La réalisation est belle, le scénario riche et plein de rebondissements, d’humour et d’émotion. Bien équilibré, bonne mise en scène aux dialogues succulents, j’ai ri de bon cœur aux situations cocasses et personnages hauts en couleurs. Les profils sont bien partagés, tant chez les animaux que chez les humains. Une suite est déjà prévue pour 2016 avec Opération casse-noisette 2, que j’attends avec impatience, bien évidemment.

Avec les voix françaises d’Emmanuel Curtil, Charlotte Marin et José Luccioni, ainsi que celles de Guillaume Orsat, Michel Mella et Serge Biavan, et encore de Patrick Béthune, Patrick Osmond et Jérôme Pauwels, Stéphane Fourreau, ou de Dorothée Pousséo et Annie Milon,

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 11:15

Très bonne surprise de Roberts Gannaway (Clochette et le secret des fées) après le premier de la franchise Planes dont je n’avais pas franchement aimé l’histoire, quand bien même le graphisme était déjà superbe.

Cette fois-ci le petit héro qui de grenouille voulait être un bœuf, ou de petit avion d’épandage était devenu champion de course, se prépare pour une prochaine compétition. Sauf que son moteur ne peut pas rivaliser avec les grosses cylindrées au risque d’y laisser sa carcasse. A la suite d’un incendie dans leur petit aérodrome, il s’avère indispensable que le service des pompiers soit rénové faute de fermeture de piste. Ainsi, Dusty Crophopper va se rendre utile en devenant pompier, et devoir suivre une formation auprès de pros. L’occasion de grandes aventures et de nouveaux amis.

C’est à la gloire des pompiers qu’est adressé ce récit, pour tous ceux qui chaque été combattent le feu soit en canadair, hélicoptère ou camion tout terrain au péril de leur vie. Un bel hommage qui leur est rendu au travers d’une histoire sympa, bien racontée et rendant les personnages attachants. Je me suis totalement inséré dans cette dramatique, où l’humour est de mise avec la mise en valeur des matériels comme des équipages. Ludique et drôle, nous avons ainsi droit à toutes les prouesses techinques de combats d'incendies. La réalisation est superbe avec des couleurs et des graphiques riches et flamboyants. J’ai beaucoup aimé la morale du service au profit de la collectivité, du courage et de la modestie.

Avec les voix française de Fred Testot et Philippe Catoire, d'Audrey Lamy et Saïd Amadis, de Serge Biavan et Gerard Darier, ou encore de Jean-François Garraud et David Kruger.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 11:33

Après les adieux officiels d'Hayao Myazaki avec Le vent se lève si décevant, c’est au tour d’Isao Takahata, qui sans le dire formellement semble évoquer son départ avec cette étrange histoire, pourtant pleine de sous entendues et d’une longue et amère mélancolie.

Le conte narre l’histoire d’un paysan qui découvre un bébé dans une tige de bambou, dont il décide de le garder et l’élever comme sa fille. Etrange enfant qui grandi à une vitesse prodigieuse avec grâce et sourire. Admiratif, le paysan décide d’en faire une princesse, et part à la ville avec une fortune trouvée dans le creux d’un autre bambou, afin d’imposer à l’enfant une éducation de la noblesse. Celle-ci se perd entre désespoir et ennui, loin de ses amis de la campagne, et subit le harcèlement de nobles soupirants prêts à tout pour obtenir sa main, quand elle est totalement désintéressée.

Sur une très belle réalisation, dans un graphisme particulier qui détonne souvent, c'est dans des teintes pastel que nous sommes conviés. La mise en scène est magnifiquement soignée avec beaucoup de poésie. L'émotion est très prégnante sur la mise en cage dorée d'une jeune fille qui ne voit plus la vie recluse qu'aux travers des persiennes, contrainte à une éducation et une dissolution de son être dans une mutation terrible. On peut regretter une longueur en plus d’une lenteur qui rend poussive la narration, comme lorsque les soupirants se présentent les uns après les autres et leurs supercheries parfois pénibles. La trame est aussi ambigüe avec des messages qui frisent le conservatisme, dont cette vision religieuse avec a fin qui révèle avec effroi d’une mentalité archaïque, où compassion et tolérance ne sont pas ses plus grandes vertus. La fin est bien triste et laisse ainsi le grand maître de l’animation partir vers les limbes… et l’oubli ?

Le conte de la princesse dont est inspiré le film, date du 10ème siècle, également appelé Le conte du coupeur de bambou. C’est le plus ancien texte de la littérature japonaise, rédigé par une dame de la cour, Murasaki Shikibu, qui s’est probablement inspirée d'une légende tibétaine. Le prénom de la petite Kaguya signifie lumineux, qui symbolise sa pureté d’âme qui irradie à travers sa beauté, son sourire et son aura magique.

Avec les voix d’Aki Asakura et Kengo Kora comme de Takeo Chii décédé après le pré-enregistrement, Yûji Miyake et Nobuko Miyamoto, Atsuko Takahata et Tomoko Tabata, ou encore de Shinosuke Tatekawa et de Takaya Kamikawa, qui apportent vie et émotions aux personnages.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 16:49

Le roi des films d’animations de Barbie, William Lau changerait presque sinon de registre, au moins de décor et de genre, tant les adorables vampirettes pourraient être des Barbies toutes de canines sorties dehors prêtes à mordre. Inspiré de la série de livres pour enfants de Lisi Harrison. Cette histoire s’adresse éminemment à un très jeune public de petites filles, tant pour le contenu que son contenant aux dérivés riches et variés de poupées.

Dans un monde semble t-il dominé par les vampires, la régence est occupé par un tyran depuis quatre siècles et qui entend bien le rester le plus longtemps possible, tant que l’héritière au trône est introuvable. Jusqu’à ce que bien sûr, le pot au rose est découvert, et que nos héroïnes décident de retrouver la prétendante, dont certains indices les poussent à partir à sa recherche à travers le monde, et d’abords à Londres. Des embuches les attendent bien sûr, histoire de compliquer les recherches. Ainsi, Frankie Stein, Draculaura et Clawdeen Wolf, Cleo de Nile et Lagoona Blue, mais aussi Abbey Bominable et Ghoulia, comme de nombreux autres, sont de l’aventure.

Sur la base de personnages tirés de la mythologie, des contes ou films cultes, on y retrouve les enfants de Frankenstein, de Dracula, du loup-garou, de la momie, du Yéti, de la Méduse, du Minotaure ou encore de Mister Hyde et docteur Jekyll et j’en passe. Tout ce petit se hait et s’adore, se chamaille et se déchire à qui mieux-mieux pour le plus grand bonheur des petiotes. Pour les plus grands, ça se laisse gentiment regarder avec beaucoup d’indulgence et d’empathie, sachant d’avance à quel public il s’adresse. Cependant, les nombreuses références sont autant de sujets de culture populaire non négligeable et ludique. Cela reste une distraction sympathique.

Quand à la réalisation, sur un graphisme assez zarbie, calibré pour la vente de poupées, les décors et les couleurs, comme les animations sont assez punchies, vives, alertes et non conventionnelles qui détonnent. Ce n’est pas forcément très beau, mais pas détestable non plus. Etrange et amusant.

Avec les voix de Yeni Alvarez et Laura Bailey, Cameron Clarke et Erin Fitzgerald, ou encore de Joni Goode et Marcus Griffin, comme de Celeste Henderson

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 08:36

Très grand plaisir de retrouver nos héros de Dragons par Dean deBlois qui, parti pour une trilogie, nous offre dans ce second opus un univers riche et passionnant, dans lequel se retrouvent des références d’Avatar et de Star wars. Une série animée de 20 épisode, Dragons : Cavaliers de Beurk (Riders of Berk) est sortie en 2012, reliant les deux films, puis une deuxième saison avec Dragons : Défenseurs de Beurk, avant la prochaine sans doute qui serait Dragon masters. C’est sans oublier l’inévitable jeu vidéo qui ponctue le merchandising.

 Nous retrouvons l’ile de Beurk avec tous nos amis Harold, Astrid, Rustik, Varek, Kognedur et Kranedur qui ont désormais vingt ans, ayant laissé leur adolescence derrière eux mais gardés la même fraicheur et esprit juvénile. Ils ont toujours le sens de la compétition débridé et de la solidarité, tous étant devenus des as de dragons volants. Harold et son dragon Krokmou prospectent toujours plus loin dans les environs de leur habitat, avec la belle Astrid, sa très tendre amie et intrépide guerrière. Ils découvrent un jour au loin des chasseurs de dragons pour le compte d'un sinistre et puissant ennemi des dragons, le terrible Drago poing-sanglant, mais aussi un immense danger pour les dragons et les habitants de Beurk. Une autre découverte attend notre jeune héro qui va le bouleversée…

J'appréhendais ce deuxième opus, comme souvent quand des suites sont données aux films que j'ai beaucoup aimé, et je n'ai pas été déçu. En effet, nous retrouvons tous nos personnages favoris, dans un décor somptueux et une animation tout aussi superbe, sinon plus. L'ambiance, toujours aussi festive et pleine d'humour, est également plus émouvante, plus sombre et triste aussi. En s'engageant dans une trilogie, désormais de facto, le récit prend une consistance plus compacte et fournie avec des rappels et références de films cultes et légendes célèbres qui s’entremêlent subtilement avec celle d’Harold. J’ai beaucoup aimé l’équilibre entre l’humour et l’émotion, sans jamais sombrer dans le graveleux et le pathos. Chaque scène arrive avec une logique imparable et son lot de ressentis, d’émotions et de bagarres grandioses. Une belle réussite tant côté animation, graphisme et couleurs, que scénaristique aux retournements et surprises, joyeuses comme tristes. De belles envolées épiques et des chevauchées fantastiques, en dragon ou en wingsuit comme je les aime.

Pour l’avoir vu en version française, c’est avec le plaisir d’entendre Donald Reignoux et Emmanuel Jacomy, Julien Kramer, Florine Orphelin, Charles Pestel, Nathanel Alimi, Pascal Grull, Emilie Rault qui donnent vie à nos protagonistes.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 10:12

Etonnante histoire de Makoto Shinkai (La tour au-delà des nuages, 5 centimètres par seconde, Voyage vers Agartha) qui reste toujours dans une note de tendresse et de solitude étreignant le cœur de sentiments forts et profondément désespérés, avec cette fois-ci une étrange histoire quelque peu troublante.

L’histoire nous est raconté par Takao, un jeune lycéen de quinze ans qui, les jours de pluie, sèche les cours pour se rendre dans le magnifique jardin national Shinjuku Gyoen au cœur de Tokyo. Il profite de l’abri d’une tonnelle pour dessiner des modèles de chaussures pour femme. Il se destine visiblement vers une carrière de créateur modiste. Depuis quelque temps, Yukari, une belle jeune femme y trouve aussi refuge sous le même toit. Sans se dire mot, lui dessinant, elle buvant sa bière, chacun perdu dans son monde, ils s’observent en douce. Quand elle lui offre un jour un Tanka -court poème- bien troublant en forme de déclaration. Commence alors pour le gamin, l’éveil aux sentiments amoureux…

Etonnant donc, quand à cet amour entre un gamin mineur et une jeune femme trentenaire, qui nous est conté dans une forme narrative qui, bien que superbement formulée et illustrée, trouve une résonante assez gênante de la part de Makoto. Le ton qui est imprimé, les dialogues et les réactions des uns et des autres soulèvent un malaise certain qui s’apparente à une histoire amoureuse limite, dans la mesure où l’on n’y trouve pas la fraicheur juvénile attendrissante d’un jeune ado pour une jeune femme plus mûre, mais certainement le regard d’un adulte qui n’a pas le recul nécessaire pour une telle romance.

Il n’empêche que la réalisation est une fois de plus superbe, entre un réalisme puissant, et poésie évanescente dans les images, où l’on trouve dans les couleurs étincelantes une aura extraordinaire, amplifiée par une musique envoutante. Il y a une grande évolution graphique par rapport à ses précédentes œuvres tant dans le style narratif que dans l’illustration tellement réaliste que j’en ai envie de parcourir ce magnifique parc par tous les temps.

Avec les voix de Miyu Irino, Kana Hanazawa, Takeshi Maeda, Fumi Hirano, Yuka Terasaki, Suguru Inoue, Megumi Han et Mikako Komatsu.

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