Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mars 2021 5 05 /03 /mars /2021 14:44

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis de découvrir cet très joli film d’animation français réalisé en 2020 par Rémi Chayé (Tout en haut du monde), pour illustrer la légende de la célèbre Calamity Jane, icône emblématique de la conquête de l’ouest.

1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant Martha Jane ne s’est jamais sentie aussi libre. Et comme c’est plus pratique pour faire du cheval, elle n’hésite pas à passer un pantalon. C’est l’audace de trop pour Abraham, le chef du convoi. Accusée de vol, Martha est obligée de fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle découvre un monde en construction où sa personnalité unique va s’affirmer.

Un très sympathique film animé pour enfant, qui réinvente l’enfance d'une figure emblématique du far west et de la conquête de l’ouest, sur une intrigue policière d’une jeune fille de douze ans garçon manqué dans une veine féministe dans une société paternaliste rigoriste. À travers cette enquête pour retrouve le vol dont elle est accusé entre autres maux, c’est la quête de liberté d’une préadolescente dans le passage à la vie adulte qu'il est question dans un contexte westernien. Si la légende américaine ne correspond pas à la réalité historique, il n’en demeure pas moins de la portée politique de celle-ci dans la propagande culturelle du pays, vantant les mérites au travers des David Crockett, Dany Boone ou de Calamity Jane, c’est l’élan de courageux colons, d’envahisseurs, pilleurs et massacreurs d’un peuple exterminé qu’il est question, comme dans tous les westerns.

Dans la réalité, garçon manqué, Martha Jane suit avec la secte des mormons la route vers l’Ouest sur les terres sacrées des Sioux, dans le sillage du général Custer. Elle s’est surtout plus trouvée dans l’alcool, la polygamie et la prostitution, que dans l’image audacieuse d’une féministe, devenu célèbre parles spectacles parades. Entre une mère déjà alcoolique et prostitution, un père joueur invétéré aux cartes qui a vite abandonnant ses trois enfants, c’est l’image de toute la misère du monde venue en ce continent pour une nouvelle vie toute aussi misérable sur le dos des peuples indigènes. Étonnant d’évoquer ainsi ce personnage contestable, bien qu’édulcoré et révèle une époque et une mentalité, de celle qui a fait cette Amérique Thrumpiste. Sur une jolie illustration à l’animation maîtrisée, l’histoire de cette petite fille battante et généreuse, donne lieu à une sympathique intrigue pour enfant.

Avec les voix de Salomé Boulven et Alexandra Lamy, Alexis Tomassian, Jochen Haegele, Damien Witeka et Santiago Barban, Jerome Keen, Léonard Louf et Bianca Tomassian, Kylian Trouillard, Lévanah Solomon et Violette Samama, Philippe Vincent et Juan Llorca, Délia Frankiewicz et Gaspar Bellegarde, Pascal Casanova, Max Brunner et Jérémy Bardeau.

Le film Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, distribué par Universal Pictures, est disponible en DVD et Blu-ray, dans les meilleurs bacs dès le 27 avril 2021. Dans les suppléments, 5 femmes pour Calamity, La genèse de Calamity, La couleur de Calamity, Les voix de Calamity, Scène version longue, La musique de Calamity, Work In Progress - les étapes de la fabrication.

2 étoiles

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 14:53

Pandémie oblige, ce n’est pas en salle qu’on a le plaisir de découvrir le dernier Pixar pour Disney via sa plateforme. Avec ce très beau et émouvant film d’animation de de Pete Docter, bien que la fin nous laisse sur niotre fin sur une intrigue un peu trop à l’excellent Vice-versa.

Joe Gardner est un professeur de musique de collège qui rêve depuis longtemps de jouer du jazz sur scène. Quand il est engagé par la grande Dorothea Williams grace à son ancien élève Curly lors d'une séance libre au Half Note Club. Trop heureux, il est victime d’un accident qui provoque la séparation de son âme et de son corps et la transporte au You Seminar, centre dans lequel les âmes se développent et gagnent des passions avant d'être transportées dans un enfant nouveau-né. Gardner rencontre 22, une âme avec une vision sombre de la vie pour retourner dans son corps.

C'est visuellement très beau, scénaristiquement solide, l’émotion est prégnante et arrive même à me faire aimer le jazz. Le personnage de Joe est attachant ainsi que 22, dans une suite de gags et de répliques sympas, autant que des scènes émouvantes.  On y trouve de nombreuses références musicales en clin d’œil. Après, c’est du déjà vu, classique et facile, laissant hélas de côté des personnages comme la jeune surdouée Connie. Et puis gros regret avec cette fin heureuse qui retire la bonté d’âme -soul- de Joe qui se sacrifiait pour 22 avec panache et se voit offrir une deuxième chance.

Avec les voix françaises de Omar Sy et Camille Cottin, Ramzy Bedia, Michèle Bardollet et Françoise Cadol, Guillaume Lebon, Philippe Catoire et Chantal Baroin, Marion Posta, Sophie Deschaumes et Rody Benghezala, Diouc Koma et Virginie Émane, Coralie Thuilier et Audrey Sourdive.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 10:58

Un grand merci à L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir ce très beau film réalisé en 2018 par Sean Hanish, pour le biopic d’une avocate qui a changé la loi de l’immigration américaine et sauver aussi des dizaines de milliers de vie de femmes en demande d’asile.

Contrainte de déménager suite à son divorce dans un souci de rapprochement de son fils avec son père à Los Angeles, l’avocate Judy Wood est embauchée dans un cabinet d'avocats spécialisé en immigration. Face à impuissance de ce dernier, elle ouvre son propre cabinet, notamment pour mieux défendre le cas d'Asefa Ashwari, une jeune institutrice afghane menacée d’expulsion vers son pays et la mort assurée de crime d’honneur par les Talibans. Un combat s’engage pour changer la loi en vigueur et sauver la vie de milliers d’autres femmes.

Un très beau film plein d’émotion d’après l’histoire véridique de Judy Wood, qui à la fin des années 90, par sa force de conviction, va changer la loi et sauver la vie de milliers de femmes menacées de morts dans leur pays face à l’inhumanité effarante du premier pays d’immigrés au monde que sont les États-Unis. Un rappel d’importance aujourd’hui, face aux nationalistes, tel Donald Trump –lui-même immigré allemand- et à sa politique anti migration jusqu’à l’insoutenable séparation des enfants de leurs parents dans des camps indignes.

Beaucoup d’émotion se dégage dans cette intrigue, dotée d’une très belle distribution sur une narration efficace qui nous prend aux tripes face à la violence faite sur les femmes en particulier de part la monde et celle du pays d’accueil prêt à le rejeter vers une mort certaine. Un magnifique combat de Sainte Judy.

Avec Michelle Monaghan (Comment séduire une amie), Leem Lubany (Condor), Common (Ocean’s 8), Alfred Molina (Heavenly sword), Alfre Woodard, Ben Schnetzer, Gabriel Bateman et Waleed Zuaiter, Mykelti Williamson, Peter Krause, Aimee Garcia, Kevin Chapman et Gil Birmingham, la jeune Roxie Hanish, Rob Brownstein, Fahim Fazli, Samira Izadi et Kim Strother, Allel Aimiche, Anne Betancourt, Rafaella Biscayn  etJohn Bueno, Anthony Castellana et Semere-Ab Etmet Yohannes.

Le film Au nom des femmes, distribué par L’atelier d’images, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 17 février 2020 en DVD en VOD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 14:37

Très sympathique film d’animation québécois réalisé par Pierre Greco et Nancy Florence Savard, qui nous entraîne dans une enquête à la Nancy Drew pour prouver l’existence du sacré Yéti de légende qui hante le septième art.

Québec, 1956. La jeune détective privée débutante Nelly Maloye, rencontre accidentellement le jeune assistant de recherche en sciences, Simon Picard. Celui-ci a trois mois pour apporter la preuve de l’existence des yétis par ambitieux mécène Edward Martineau, sous peine d’être licencié. Grâce à l’intuition et la débrouile de Nelly et l’obsession et maîtrise du dossier de Simon et son petit mainate bavard Jasmin, l’aventure les emmène en Inde avec le journal d’un explorateur pour guider vers le repaire de la créature mythique. Ils trouvent le jeune guide Sherpa local Tensing Gombu, vont affronter les dangers au cœur de l’Himalaya.

Le yéti est à l'honneur après  l'excellent Abominable. Sur un graphisme hors les normes imposés par les célèbres gros producteurs d’animés, ce film nous évade tant par son animation, son prhaiqumes et sa palette couleurs et lumière de toute beauté rafraîchissante. Une intrigue drôle et fantaisiste avec des protagonistes sympatriques et attachants pour une jolie morale finale sur le devoirs de respect et de protection des dangers de la surexploitation touristique, afin de garder le mystère et la tranquillité pérenne d'autrui. Vive et alerte, la narration est pleine de rebondissements et d’humour autant que d’émotion. Une belle réussite pour un divertissement de qualité pour les petits comme pour les grands.

Avec les voix françaises de Sylvie Moreau et Guillaume Lemay-Thivierge, Rachid Badouri, Alexandrine Warren, Arthur Holden, Sébastien Benoît, Lise Castonguay, Stéphane Crête et François Trudel.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
8 février 2020 6 08 /02 /février /2020 14:13

Encore un très beau film de Makoto Shinkai (Your name), visuellement parlant pour un récit qui n’en fini pas de se coller à son premier 5 centimètres par seconde en le compliquant de plus en plus et en moins compréhensible vers plus de science-fiction fantaisy.

Hodaka Morishima, est un jeune lycéen fugue de son domicile familiale sur une île isolée pour s'installer à Tokyo, mais il manque rapidement d'argent. Il vit dans l'isolement comme une sans abri et trouve finalement un travail en tant que journaliste pour un magazine occulte. Sur une enquête concernant le la météo détraquée qui fait pleuvoir sans discontinuer, il fait la rencontre de Hina Amano, une jeune fille  qui vit avec son jeune frère et mènent une vie joyeuse et stable. Attirés l’in l’autre, Hodaka découvre qu’Hina possède un pouvoir le pouvoir d'arrêter la pluie et de dégager le ciel en un soleil salvateur.

Une fois de plus, marque de fabrique unique, à tourner en rond de sa même histoire de base qui a fait son succès et sa révélation, Makoto Shinkai tourne en rond sans trouver d’issue à son intrigue amoureuse d’adolescents en premier amour entremêlé de mystère fantastique de plus en plus obscure. Toujours aussi émouvant, merveilleusement animé mais de moins en moins passionnant et compréhensible.

On aurait pu penser, qu’en évoquant le dérèglement climatique, que Makoto explorerait les raisons de ce déluge en un conte moral sur une remise en cause de nos modes de vie destructeurs pour la planète. C’est beau, c’est maîtrisé. Pourtant, les personnages sont attachants.

Avec les voix japonaises de Kotaro Daigo, Nana Mori, Shun Oguri, Sei Hiraizumi, Yûki Kaji, Kentaro Araki et Chieko Baishô.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2019 4 26 /12 /décembre /2019 10:32

Un grand merci aux Éditions Montparnasse pour m’avoir permis de découvrir cet excellent coffret de 3 screwball comedy, une histoire de la comédie américaine : La dame du vendredi (My man Godfrey) + Mon homme Godfrey (His girl friday) + La joyeuse suicidée (Nothing sacred).

La dame du vendredi (His girl friday), réalisé en 1945 par Howard Hawks (Seuls les anges ont des ailes).

Hildy Johnson vient de divorcer de Walter Burns, le rédacteur en chef du journal pour lequel elle travaille. Elle annonce à son ex-mari qu’elle démissionne pour se marier à Bruce Baldwin, un assureur qui mène une vie calme. Mais Walter lui demande de couvrir un dernier événement : l’exécution d’un condamné à mort qui clame son innocence. Hildy interviewe le condamné, cependant que Walter torpille autant que possible son remariage auquel elle ne tient pas vraiment de quitter son métier et son ex-mari.

Une passionnante comédie, drôle et légère qui abordait alors en 1940 un thème récurent avec les fakes news dans la presse papier comme aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Sur toile de fond la peine de mort, les manipulations électorales et la corruption, sur les fausses informations pour vendre du papier à n’importe quel prix. Tout ce que nous vivons dans nos sociétés actuelles avec les mêmes dégâts et conséquences. Film drôle, vif et alerte et beaucoup de subtilité pour dénoncer des thèmes sociaux sur fond de l‘histoire d’amour.

Avec les excellents Cary Grant (Honni soit qui mal y pense) et Rosalind Russell (Picnic), Ralph Bellamy, Gene Lockhart, Porter Hall et Ernest Truex, Cliff Edwards, Clarence Kolb et Roscoe Karns, Frank Jenks, Regis Toomey et Abner Biberman, Frank Orth, John Qualen et Helen Mack.

Mon homme Godfrey (My man Godfrey), réalisé en 1936 par Gregory La Cava.

Irène et sa sœur Cornelia Bullock effectuent une « course aux objets », un peu snob et même un rien indécent. Elles en ramènent un clochard nommé Godfrey, Irène le fait engager comme majordome, autant par culpabilité . Godfrey devient vite indispensable à ce petit monde nanti et protégé. Jusqu’à ce que Cornelia, éprouve une véritable aversion pour Godfrey. Lorsqu’un collier de perles disparaît, elle tente de le faire accuser.

Une belle comédie festive qui révèle inconscience et le mérpis des classes aisées sur les sans abris, ces « objets perdus » vers une comédie romantique ponctuées de gags et répliques grandiloquents. Aborder la crise sociale et les situations entre très riches et très pauvres à travers la comédie permettait de révéler un fait de société, même si l’amour trouve entre des riches. Il eut été plus constructif d’aller jusqu’au bout d’une attirance amoureuse entre un vrai pauvre et une vraie riche qu’un bienfaiteur affairiste.

Avec William Powell (Comment épouser un millionnaire) et Carole Lombard, Alice Brady (Vers sa destinée), Gail Patrick, Eugene Pallette, Jean Dixon et Alan Mowbray, Mischa Auer, Pat Flaherty, Robert Light et Ernie Adams, Jimmy Aye, James Carlisle, Jack Chefe et Elaine Cochrane, Phyllis Crane et Eddie Fetherston, Grace Field, James Flavin et Bess Flowers.

La joyeuse suicidée (Nothing sacred), réalisé en 1937 par William A. Wellman.

Hazel Flagg, une modeste jeune femme de l’Etat du Vermont, apprend par son médecin qu’elle a été empoisonnée au radium et qu’elle n’a plus longtemps à vivre. Puis ce dernier se ravise et informe sa patiente de son erreur. Quand Wallace Cook, un journaliste à sensation controversé, a vent de l’affaire et organise en grande pompe l’arrivée d’Hazel à New York pour couvrir l’histoire en exclusivité sur les derniers jours de la jeune femme. Celle-ci comprend qu’elle peut profiter de la notoriété.

Une comédie loufoque qui dénonce là aussi le comportement d’une certaine presse qui laisse cependant notre rire jaune de part par l’effroyable allusion à l’affaires du Radium girls qui coûta la vie à des centaines d’ouvrières. En 1917 plusieurs jeunes ouvrières tombèrent malade d’un mal étrange du à la peinture au radium de leur entreprise pour peindre en fluorescent des aiguilles d’horloges. Produit mortel dont le patron et digeant connaissant les dangers, les évitant soigneusement eux-même. Lors du procès, ils firent pression sur le corps médical. Une effroyable histoire qui sera à l’origine de lois plus contraignantes sur la protection des ouvriers. La comédie nous relate ce scandale sanitaire en arrière plan pour une intrigue romantique entre un journaliste à sensation sans scrupule pour faire du tirage et profits, et une jeune femme prise au piège d’une erreur médical en mensonge pour profiter des plaisirs que la nouvelle notoriété lui offre. Beaucoup d’humour et de gags tout aussi loufoques que le genre de comédie pouvait offrir.

Avec Carole Lombard, Fredric March, Charles Winninger, Walter Connolly, Sig Ruman et Frank Fay, Troy Brown Sr., Maxie Rosenbloom, Margaret Hamilton et Olin Howland, Raymond Scott, Monica Bannister, Bobby Barber, Billy Barty et Tommy E. Baughner, Everett Brown ou encore Helen Brown.

La Screwball : une histoire de la comédie américaine + Billy Wilder, la perfection hollywoodienne, sont deux documentaires de Clara et Julia Kuperberg (Il était une fois… Hollywood), relatent l’histoire du genre de comédie américaine des années 30 et 40 avec ses spécificités dans son esprit et ses gags, dans lesquels la femme avait de beaux premiers rôles fortes, énergiques et intelligentes, décisionnaires et sensibles qui en remettait à ces messieurs dans la société machiste d’alors.

De longs discours dans vos cheveux, court-métrage réalisé en 2019 par Alexandre Steiger présenté par Francis Gavelle.

Paul et Adèle, sont des figurants désabusés sur l’opéra de Tristan et Isolde, qui profitent d’une pause pour partir à la recherche du lac souterrain du Palais Garnier. Un parcours labyrinthique dans les entrailles de l’opéra, au fil d’une discussion sinueuse sur l’amour, qui agira sur eux comme un philtre magique, à l’image des deux héros de Wagner. Comme s’il était impossible d’échapper aux légendes et aux mythes.

Une comédie légère sur le thème de l’amour à travers ce célèbre opéra de Richard Wagner qui s’était inspiré en partie de son histoire d'amour avec la poétesse Mathilde Wesendonck. Mais peut-on réellement parler d’amour dans cette intrigue tirée du mythe normand sur l'amour adultère Tristan et Iseut, dont le philtre d’amour n’est rien que l’ancêtre du GHB. Excellemment interprété sur une mise en scène maîtrisée et des dialogues loufoques.

Avec Judith Chemla et Samuel Achache.

Le coffret Screwball comedy, distribué par les Éditions Montparnasse et sa page Facebook, est disponible en DVD depuis le 13 novembre 2019. Proposé en version originale sous-titrée français.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 18:44

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir cet excellent film animé réalisé en 2018 par Yarrow Cheney et Scott Mosier, pour l’adaptation de la nouvelle Le grincheux qui voulait gâcher Noël de Theodor Seuss Geisel.

Cette année, la maire et les habitants de la petite ville de Chouville se préparent à un Noël trois fois plus grandiose que l’année précédente. C’est la période que le Grinch, croque-mitaine aux poils verts, déteste le plus. Misanthrope ermite vit seul avec son chien Max depuis 53 ans dans une grotte sur le mont Crumpit. Son cœur est trop petit pour aimer qui que ce soit, il décide de saboter Noël.

Cependant, la petite Cindy-Lou Who au cœur gros d’amour voudrait trouver le Père Noël non pour avoir des cadeaux mais donner du bonheur à sa maman Donna qui s’occupe seule de sa fille et du petit frère. La rencontre entre le grincheux et la petite fille est à haut risque d’émotion.

Sur une belle morale christique d’amour de son prochain, de pardon et rédemption, ele récit est sympathique et émouvante avec la petite fille adorablement douce et gentille limite naïve mais qui fait du bien. Quelques longueurs sans doute, mais l’intrigue se laisse suivre avec humour et émotion. J’ai beaucoup aimé l’animation souple et élégante, et la belle palette de couleurs Il s’agit de la troisième adaptation de How the Grinch Stole Christmas! après le court-métrage animé en 1966 par de  Chuck Jones et Ben Washam et le film de Ron Howard réalisé en 2000 avec Jim Carrey, Taylor Momsen et Kelley.

Avec les voix françaises de Laurent Lafitte et Lior Chabbat, Valérie Siclay et Laurence Badie, Nicolas Marié et Léopold vom Dorp, Hannah Vaubien et Asto Montcho.

 

 

 

 

Le film Le grinch, distribué par Universal Pictures, est disponible en DVD 2D et Blu-ray 2D et 3D dans les meilleurs bacs depuis le 1er novembre 2019 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français et audio française. Dans les suplléments, Les courts métrages Le jaune remplace le noir - Yellow is the new black  (2018)- (VF/VOST), Les chaudes journées d’hiver -The dog days of winter- (2018), Les lutins du Père Noël -Santa’s little helpers- (2019), Le documentaire des courts métrages, De l’écran vert au grand écran, Le Grinch éclairé, La crème de Chou-Ville : présentation, photos, modèles 3D et animation des personnages principaux, Mes plus vieux souvenirs du Grinch , Gadgets de Grinch, Clips avec paroles de You’re a mean one, Mr Grinch, I am the Grinch, et Chansons qui viennent du cœur, Pour qui sait dessiner : Le Grinch Max Fred Noël autour du monde, Bûche de Noël de Cindy-Lou et Bébés de la production.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 10:08

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce pour m’avoir permis de découvrir ce superbe film animé russe réalisé en 2018 par Robert Lence et Aleksey Tsitsilin, pour le quatrième opus de la saga des The queen snow.

Gerda mène une vie heureuse avec son frère Kai et leurs parents magiciens au sein d’un royaume prospère où règne le roi Harald, scientifique et inventeur de génie. Préférant les nouvelles technologies aux sortilèges, le Roi Harald, décide d’exiler tous les magiciens dans le Monde des miroirs, un endroit dont on ne peut s’échapper dans lequel la reine des neiges est internée.

Gerda est la seule à pouvoir sauver sa famille, mais pour cela, elle doit unir ses forces avec son ancienne ennemie reine des neiges précisément. Commence alors une quête contre la montre car Harald ne perd pas de temps à interner les magiciens et trolls jusqu’au dernier.

Une très belle réalisation sur un récit plein de surprises et de facéties dans des paysages magiques et des décors fabuleux, riches en couleurs et lumières dans une imagination créative débordante et fabuleuse. Ainsi, cet Harald à la Poutine, tente de se débarrasser de toute gêne possible d’opposition dans une prison de glace à la goulag. Face à lui, une jeune fille doit trouver alliance et force en elle pour le contrer.

Au-delà de ces symboliques, se déroule une aventure universelle pleine d’humour et d’émotion pour les enfants dans un conte du bien et du mal, et de la tolérance des différences de chacun. Un message féministe avec les jeunes Gerda et Alfida en belles héroïnes intrépides. Une très belle animation maîtrisée sur un récit vif et alerte, que la 3D apporte en beauté quand la 2D est déjà sublime. En espérant un prochain opus pour nous en mettre plein les yeux.

Ce nouvel opus de la saga The queen snow, s’ajoute à The snow queen, la reine des neiges (Snezhnaya koroleva) réalisé en 2012 par Maxim Sveshnikov, de The snow queen 2, la reine des neiges : le miroir sacré (Snezhnaya koroleva 2. snezhnyy korol) réalisé en 2014 par Aleksey Tsitsilin ainsi que La princesse des glaces (Snezhnaya koroleva 3. Ogon i led) en 2016 par le même réalisateur solidement aux manettes de cette belle franchise dont le dernier épisode peut se visionner indépendamment des autres.

Avec les voix françaises d’Alexandre Coadour et Claudine Grémy, Daria Levannier et François Creton, Gabrielle Jéru et Isabelle Volpe, Jean-Adrien Espiasse et Jean-Pierre Leblan, Jochen Hägele et Olivier Angèle, Patrick Noérie, Sophie Planet et Suzanne Sindberg.

Le film La princesse des glaces : le monde des miroirs magiques, distribué par Universal Pictures, est disponible en DVD 2D et Blu-ray 2D et 3D dans les meilleurs bacs depuis le 6 novembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français et audio française. Dans les suppléments, le documentaire du film, et le clip.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 09:25

Un très beau et magnifique film animé de Jill Culton et Todd Wilderman, pour une aventure humaine pleine d'humour et d'émotion.  

Tout commence sur le toit d’un immeuble à Shanghai, avec l’improbable rencontre d’une jeune adolescente, l’intrépide Yi, avec un jeune Yeti. La jeune fille et ses amis Jin et Peng vont tenter de ramener chez lui celui qu’ils appellent désormais Everest, leur nouvel et étrange ami, afin qu’il puisse retrouver sa famille sur le toit du monde. Mais pour accomplir cette mission, notre trio de choc va devoir mener une course effrénée contre Burnish, un homme puissant qui a bien l’intention de capturer la créature car elle ressemble comme deux gouttes d’eau à celle qu’il avait fortuitement rencontrée quand il était enfant.

Un très conte de Noël avant l’heure avec cette belle rencontre de l’abominable homme des neiges, ou plus exactement d’un petit yéti déjà très grand des plus adorables bien sûr. Film pour enfantss bien entendu mais aussi pour les grands enfants que nous sommes au fond de nous.

Avec cette adorable enfant et ses amis, se construit une aventure humaine émouvante pour aider le jeune yéti à retrouver ses parents en haut de l’Everest en parallèle du deuil de la gamine, ou encore de l’éveil de l’enfance en soit du vieux riche. J’ai été enthousiasmé par cette réalisation, tant dans le récit drôle et émouvant que dans l’animation aux couleurs et lumière, aux décors et paysages dans la Chine entre ville et montagnes qui nous change de New York. Une vision des difficultés de l'adolescence et des différences vers l'acceptation de soit et des autres pour un beau message de tolérance.

Avec les voix françaises de Cerise Calixte et Tom Trouffier, Oscar Pauwels et Annie Le Youdec, Julie Turin et Michel Elias, Virginie Gagliari et Marc-Antoine Frédéric.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2019 6 09 /11 /novembre /2019 15:44

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette sympathique comédie animée canadienne réalisée en 2018 par Jennifer Westcott, d'après le roman de Wilkie Collins, pour une aventure de suspens thriller au sein de l’attelage féerique du Pére Noël.

Eclair, l’un des huit rennes du Père Noël, va prendre sa retraite dans quelques jours. C’est l’occasion unique pour le petit poney Elliot de se rendre au Pôle Nord pour accomplir le rêve fou de gagner sa place parmi les rennes et tirer le traîneau du Père Noël. Quand un entrepreneur envisage de racheter les animaux pour l’abattoir. Mais Elliot et ses amis vont tout faire pour empêcher l’inéluctable, sauver leurs vies et le site du Père Noël.

Une comédie dramatique qui sort de l’ordinaire du conte joyeux pour enfant. Des animaux qui parlent et comprennent la langue humaine quand les humains ne les comprennent pas, va servir de lien pour le récit dans l’angoisse et le suspens. Ainsi, le ton est donné dans la rivalité entre rennes et le poney, entre le complot des lutins, et l’esprit d’entreprise ultralibérale, où kes animaux sont promis à chair à saucisse au profit de traîneaux ultra modernes pour livrer les cadeaux aux enfants.

Sur un graphisme numérique résolument moderne, des couleurs vives et lumineuses, l’animation un peu raide, nous entraine dans un récit policier thriller intriguant voir inquiétant. Bien sûr, le happy arrive à point nommé pour remettre le Père Noël ans la magie de fête.

Avec les voix québécoises de Xavier Dolan et Aline Pinsonneault, Jacques Lavallée et François Godin, Nicolas Charbonneaux et Pascale Monteruil, Sylvain Hétu, Thiéry Dubé et Daniel Picard.

Le film Elliott, le plus petit des rennes, distribué par Koba Films, disponible dans les meilleurs bacs dès le 13 novembre 2019 en DVD.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0