Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 10:00

On pourrait croire au premier abord qu’il s’agit d’un énième film sur la vie estudiantine comme on en voit souvent de très drôle, sexy, romantique, ou très trash. C’est le cas ici, avec en effet tous ces ingrédients, mais avec une originalité qui n’est pas des moindres. Celui des difficultés d’entrée et du coût exorbitant d’études en université. Afin de ne pas décevoir ses parents, un jeune recalé créé avec un pote un site internet avec une fausse fac et une fausse page d’inscription en ligne, passé malencontreusement sur le web. C’est alors l’afflux massif de jeunes en désir d’entrer dans cette université de la dernière chance. Comment gérer des centaines d’espoirs sans les décevoir ? Comment mentir et tricher à tous pour ne pas casser leurs rêves ? Comment trouver un campus, pour réaliser de toute pièce une vraie fausse université qui devra fonctionner ? C’est la spirale infernale du mensonge sans fin auxquels sont embarqués nos héros. C’est dans le plus grand délire, avec force d’imagination improbable et de conviction herculéen, surtout quand il s’agit de conquérir le cœur d’une belle dulcinée, qu’ils vont devoir faire face avec un sens des réalités en tous genre et les forcer à grandir un peu. C’est très drôle, vif et imaginatif, dans une ambiance vraiment délirante et sympa. Les gags souvent potaches se succèdent dans un esprit gentil et faussement naïf, sans sombrer dans la facilité ni les éternels craderies des sous navets. Je me suis beaucoup amusé dans cette comédie satyrique, où l’émotion est évidemment de mise.

Il est vrai que le casting est d’autant plus sympa, avec un Justin Long (My movie project) tendre et drôlissime, Jonah Hill (C’est la fin) forcément exubérant comme on aime, des filles canons, telles Blake Lively (Savages) et Maria Thayer (Sans Sarah rien ne va !), ou encore Ann Cusack (The Informant!) la sœur de John, et Hannah Marks (The amazing Spider-man) qui sont belles et franchement marrantes. Il y a aussi les déjantés comme Adam Herschman et Lewis Black, ou Mark Derwin et Columbus Short. Et entre autres beautés, la très belle Kate French (La Niki Stevens de L Word)

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:18

Est-ce que Luc Besson serait irrémédiablement mort ? Où est passé l’auteur de Léon, Nikita, Le grand bleu ou Le 5ème élément ? Ce n’est pas que ce soit forcément mal filmé, ni mal joué, c’est juste que l’intrigue est quelconque sur le ton qui est donné. C’est long, et la violence est soit trop brutal ou ne l’est pas assez, mais en tout cas elle n’est jamais drôle. D’ailleurs, rien n’est comique dans cette famille de psychopathes menacée de mort par la mafia dont elle a exterminé une famille entière là aussi sans humour dingue déjanté je te tue avec ta femme et tes enfants à table à coups de bastoches dans ta tronche ! En fuite, cachée en France, dont on en dit le plus grand mal avec force clichés ringuard sue ça ne doit même pazs faire rire le ricain connard dans sa cambrousse du Texas tant il ne sait même pas ce que français signifie alors lui coller une Normandie bien beurrée au Camembert ? tout enégrenant des morts à chaque étape de leur humeur et ballades mortelles jusque dans un farfouilli de ch’ti village de Cavados. En, fait, on s’ennuie ferme très vite dans cette trame réduite à pas grand chose.

Robert de Niro (Un grand mariage) nous la joue comme trop souvent sans se casser, Michelle Pfeiffer (People like us) toujours aussi craquante arrive à être drôle. Tommy Lee Jones (Lincoln) est aussi bof sans plus. Je ne trouve pas Dianna Agron (Numéro quatre) particulièrement mauvaise, ni bonne, ni d’une beauté confondante, assez fade comme son jeu. John D'Leo (Peace, love et plus si affinités) est tout aussi moyen. Jimmy Palumbo (Imogene), et Domenick Lombardozzi (Comment savoir), seraient peut-être les plus amusants… sans oublier évidemment ce pauvre con de chien merdeux.

1 étoile

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:12

J’ai adoré ! L’histoire est excellente, la mise en scène est superbe avec une image soignée aux envolés karwaïen qui m’a fait pensé à In the mood for love, avec ces ralentis, ces couleurs, et cette scansion musicale dont le magnifique Bang bang par Dalida résonne longtemps dans l’âme. J’ai aimé ce conte, de deux amis, Marie et Nicolas, qui tombent amoureux d’un même pédant charmeur, manipulateur, imbus de lui qui ne donne rien. J’ai adoré les intermèdes d’entretien de déçus de l’amour, qui racontent avec un extraordinaire naturel. C’est drôle, beau, violent et terriblement frustrant comme on l’a forcément ressenti un jour ou l’autre. J’en ai été remué de souvenir amoureux dépité, avec les mêmes ressentis et descriptions relatés avec force émotion et vérité, à en rire et en pleurer. Xavier Dolan dont je n’avais pas aimé son Laurence anyways –qu’il me faudra sans doute revoir- réalisait son deuxième long métrage avec maestria. C’est surtout brillamment interprété par des acteurs géniaux. Pourtant, l’histoire est minimaliste, mais les rôles en racontent tellement plus, qu’elle est riche d’histoires racontées par chacun, et de ses vécus pleins de rebondissements. Ce n’était pas gagné d’avance, tant au début je craignais une énième histoire plan cul à trois sans nouveauté et souvent glauque, et puis très vite se met en place par les regards, les expressions et les grimaces tordantes, toutes les phases de l’attirance, du désir et de l’amour sauvagement retenu en soit dans l’incertitude de la réciprocité qui intimide et pourtant fait oser parfois n’importe quoi jusqu’au plus ridicule. Surtout avec cette concurrence entre les deux amis, sans jamais savoir qui a sa chance ou sa préférence. C’est juste sublime.

Ainsi, Monia Chokri (Gare du Nord) est resplendissante de talent jusqu’à la moindre mimique, qu’elle en est d’une tordante émotion. De même Xavier Dolan (Martyrs), est bluffant de vérité criante. Niels Schneider, m’a sans doute moins touché de tous, voire pas du tout, par un jeu sans doute voulu mais pas accrocheur. Il faut dire qu’Anne Dorval belle et excellente, Magalie Lépine Blondeau, merveilleusement et attachante, Anne-Elisabeth Bossé (Laurence anyways) excellentissime et la superbe Bénédicte Décary, sont toutes époustouflantes de talent. Tout comme Olivier Morin, Éric Bruneau, et Gabriel Lessard vivent intensément leur personnage. En caméo, Louis Garrel qui lui, ne s’imposait pas vraiment pour le coup.

4 étoiles

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 08:28

Autant le premier opus avait pour le lui une certaine tenue et un certain humour qui avait fonctionné. Autant le deux était proche du navet. Ce troisième, et dernier j’espère ? ne relève pas le niveau moyen de l’ensemble. Quatre types, potes ? quatre beaufs, dont aucun n’est sympathiques, laids comme des poux, cons comme des branques, niquent à tour de bras des filles belles et sympas comme ils n’en méritent pas. Le discours réactionnaire de droite bobo sarkozyste sur les fonctionnaires est extrêmement lourd, comme d’ailleurs leurs comportements dans la vie de merde qu’ils mènent. Que retenir de ce film d’un Marc Esposito (Mon pote) à la dérive ? pas grand-chose, qu’un ennui profond, peu ou pas d’humour avec un manque évident du seul acteur de la troupe qui égayait vraiment par sa présence, ses excès et son charisme, que son remplaçant, terne et triste enfonce plus sûrement. Film machiste à la gloire des cons. La réalisation est ce qu’il y a de plus conventionnel, les surprises scénaristiques sont d’une platitude inouie, et le jeu des interprètes manque de conviction et d’énergie. Ce n’est pas un navet, mais pas loin. Ça se laisse regarder comme on regarde passer les trains. Ce sera vite effacé de la mémoire collective… en tout cas de la mienne.

Alors avec ça, on reprend donc à peu près les mêmes, dont certain ont pris de sacré coup dans la gueule, au point d’avoir des tronches de vieillards avinés très fatigués. Ainsi Bernard Campan (No et moi) campe avec difficulté, même si avec sérieux, un personnage sur la pente glissante de retraité à bout de souffle. Le pauvre Jean-Pierre Darroussin (Fanny) semble condamné au sénile qui veut y croire encore, quand la douloureuse atteint violemment feu l’ex beau Marc Lavoine (Mains armées). Enfin, extrêmement difficile de croire une seconde en un Eric Elmosnino (Des gens qui s'embrassent), au physique pas facile à porter, et au jeu d’une inexpressivité grave. Reste alors la gente féminine qui vieilli beaucoup mieux, il est vrai qu’elles sont plus jeunes aussi, sont souvent cantonnées aux rôles de potiches de service. Florence Thomassin (17 filles) et son « Ho mes aïeux ! » sorti du fin fond des âges, est plus agaçante que jamais. La belle Catherine Wilkening est attachante, quand la non moins craquante Lucie Phan (Mon pote) est excellente. Enfin, Zoé Félix (Grand départ) bien qu’un peu effacée, est adorable, comme le jeune Matteo Fabre ne s’en sort pas trop mal. Reste ensuite beaucoup de passage rapide comme Julie Bernard (Nos plus belles vacances), Marianne Viard de toute la trilogie, Valérie Stroh (Ma première fois), Elisa Servier (Bienvenue à bord) et bien d’autres priées de quitter le lit, affaires faites…

1 étoile

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 08:23

C’est une sorte de sous bronzés en excusions, dans lequel on se retrouve forcément avec nos propres souvenirs de vacances. D’autant plus que certains lieux me rappellent les beautés des sites visités comme Olympie, Delphes et Athènes, dont les images aériennes ou en plans larges donnent une dimension encore plus majestueuse du pays. Alors l’histoire ? Drôle souvent, longue parfois, classique de bout en bout. Ça se laisse regarder malgré les clichés qui sont fait pour l’être, et au final, sans surprise, j’ai passez un petit moment de détente qui ne fracasse pas les murs. Ce que j’en retiens, c’est une mise en scène plutôt vive, avec des gags rapides, des paysages qui enchantent et m’ont donné envie de refaire ma valise. Il est vrai que la vie professionnelle de guide touristique ne doit pas être facile tous les jours. Certains m’ont passionné, d’autres beaucoup moins, mais je ne me suis jamais ennuyé et toujours appris beaucoup de choses intéressantes. Par contre, bien vue le profil des vacanciers, plus promptes à foncer dans les boutiques plus que dans les musées. Il ne faut pas oublier que les guides nous mènent inévitables dans les pièges à pompes à frics, c’est de bonne guerre commerciale, et ils touchent leurs pourcentages. Il est vrai qu’on recherche les cadeaux souvenirs à rapporter à la famille. Visiblement, Donald Petrie (Just my luck) et son équipe semble s’être bien amusé durant tout ce tournage et nous le fait partager.

Nia Vardalos (Mariage à la grecque) étale de nouveau son talent délirant, face à un Richard Dreyfuss (Red) envieux beau. Ensuite, les Alexis Georgoulis ou Alistair McGowan en font un peu des tonnes, quant les María Adánez et Maria Botto sont drôles et jolies, comme Jareb Dauplaise ou Rachel Dratch (Le mytho), et encore la jeune Sophie Stuckey (La dame en noir) est marquante.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:33

Est-ce moi, où je n’ai pas trouvé spécialement génial cette réalisation de David R. Ellis (Destination finale 2 et 4, et Des serpents dans l'avion) ? Pourtant, ce film, censé être d’angoisse et d’horreur, commençait plutôt classique mais bien et prometteur. Ça débute comme un énième film d’histoire de campus à la rentrée universitaire, avec des belles filles et des beaux gosses, sentant la drague et l’amour... et la mort. Des étudiants font donc connaissance des lieux et surtout de leur logement dans un bâtiment en partie rénové. Ce fut autrefois, un ancien orphelinat dans lequel eut lieu des horreurs perpétrées par une sorte de savant fou, dont nombre d’enfants étaient victimes d’atroces expériences. Son règne prit fin, finalement tué par les gosses en révolte. Bien longtemps plus tard, son esprit réside encore dans les couloirs du bâtiment devenu hanté par son fantôme tueur. Et c’est qui va arriver à six jeunes gens aux sorts peu enviables, selon leurs tocs et angoisses cachés. On s’y laisserait prendre une bonne vingtaine de minutes avant que finalement, l’esprit cartésien ne prenne le dessus et révèles des incohérences qui gâche la fête à l’angoisse. En effet, dès la première victime, le charme est rompu tant c’est risible. Du coup, plus rien par la suite n’accroche, pas même quand ça devient plus gore. Dommage, la fin ne rattrape rien… bien au contraire.

Pourtant, le casting fonctionne plutôt bien avec la très belle Sarah Roemer (The grudge 2) très convaincante, Travis Van Winkle (Admis à tous prix – Accepted) efficace, de même qu’Ellen Hollman (La belle Saxa dans la série Spartacus) très sexy, ou Cody Kasch, Jake Muxworthy, et la belle Carolina Garcia, qui font vraiment illusion. Quant au vilain docteur Mark Rolston (Les infiltrés)… même pas peur ! Lin Shaye (Insidious : chapitre 2) quelque part dans les limbes.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 08:33

Ce n’est un scoop pour personne, mais si tous les pays font du cinéma avec des points communs, chacun à sa particularité, et celui du Canado-Québec a pour lui une très grande sensibilité que j’aime beaucoup. Il en est ainsi de Louise Archambault qui, pour son second long métrage, a réalisé un petit bijou qui m’a beaucoup touché. Aborder le droit à l’amour pour les personnes handicapées intellectuels, comme pour tous les autres en général, ne devrait pas susciter de débat particulier, tant cela entre dans l’ordre naturel de la vie. Et pourtant… Je me souviens de ce reportage dans un centre pour trisomiques, où se tissaient des liens amoureux, comme sexuels, qui avait relevé des questionnements et des révélations inattendues. Justement, celui du droit ou non à l’amour, aux relations sexuelles, à l’enfantement ? On y parlait d’interdits, de stérilisations forcées… simplement de l’horreur de la société par son regard et ses jugements. Au nom quelle morale ou justification scientifique peut on réprouver ou interdire l’accès à la plus belle chose qu’est l’amour ? Cela parait une telle évidence que la question est incongrue, surtout de nos jours. Cette histoire est magnifiquement réalisée, avec pour la plupart de vrais handicapés de toute nature, dont un jeune couple d’ados qui s’aiment passionnément et désir accéder au plaisir auquel donc, nous avons tous droit, et qui semble leur être interdit ou réprouvé. Le tout étant baigné entre poésie et dramatique dans un style documentaire / reportage qui nous fait suivre les péripéties des uns et des autres dans une quête à l’autonomie, à l’amour et grandir vraiment. La préparation d’une chorale avec la chanson Ordinaire de Robert Charlebois à une dimension magnifique. J’ai beaucoup aimé le combat de ces jeunes, j’ai été ému par les liens entre les deux sœurs, et la scène finale est sublime.

La jeune Gabrielle Marion-Rivard est très attachante et terriblement émouvante, face à Alexandre Landry impeccable, et Mélissa Désormeaux-Poulin (Incendies) est resplendissante. Isabelle Vincent (Tout ce que tu possèdes) et Marie Gignac sont excellentes. Enfin, Robert Charlebois, que j’adore en tant que chanteur comme acteur, démontre une grandeur d’âme et de vrai poète.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 18:25

Tout comme dans le premier opus 20th century boys, je trouve toujours cette histoire complètement loufoque et zarbie sans être non plus désagréable. Car en effet, je me suis laissé lentement mais sûrement laissé envouter par un style et une ambiance bien particulière. Sur un thème pourtant aussi sérieux que les sectes, les manipulations mentales et les destructions massives -véritable génocide planétaire- il règne dans cette réalisation tout un humour décalé dans les comportements et les réactions, tant de la part des personnages que des situations. Ce qui donne cette impression malaisée de ne pas savoir comment prendre cette histoire, soit au second degré, soit à la légère. Nous nous retrouvons donc en 2015, proche de la date fatidique de fin du monde, tant annoncée et prédite dans le fameux manga réalisé par un gamin 45 ans plus tôt. Sauf que nous découvrons des clés pour une meilleure compréhension de qui ce cache réellement derrière le masque du maitre Ami, afin de mieux nous replonger vers d’autres mystères. La génération des protagonistes à l’origine des évènements dans le monde, tentent de comprendre et d’arrêter la machine infernale menant à la perte des milliards d’êtres humains. Yukihiko Tsutsumi nous mène donc par le petit bout du nez vers le troisième et dernier opus. Une fin que j’ai finalement hâte de découvrir afin de connaitre le sort de nos héros, et des héroïnes bien sympathiques.

Nous retrouvons certains participants, comme Etsushi Toyokawa qui est excellent, comme la très jolie Takako Tokiwa, émouvante et convaincante, quant Airi Taira est très belle et sensible, ou encore Arata Furuta bien effrayant, et Hirofumi Araki plutôt drôle. Et puis Teruyuki Kagawa, Muneyoshi Abiko, et tant d’autres qui apportent à cette histoire toute leur énergie.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:38

Je regrette volontiers un rythme assez long et sans véritable grand coup éclat pour rehausser cette trame, qui par ailleurs est riche et vive d’intérêt. Cette histoire est tirée du lire Psychothérapie d’un Indien des plaines : réalités et rêve de l'ethnologue et psychanalyste français Georges Devereux, inspiré également de la réalité. Il s’agit de séances d’un amérindien Pieds-Noirs, vétéran de la seconde guerre mondiale, alcoolique et en perte de totale d’identité. Les troubles physiologiques dont il était sujet, amenaient à une incompréhension médicale, car ne relevant pas de la schizophrénie, mais qui menaçaient pourtant sa vie. Nous suivons donc le voyage intérieur avec beaucoup d’intérêt et d’impatience, d’autant plus qu’Arnaud Desplechin jongle avec les personnages comme avec les effets, tant des mots que des gestes et situations. C’est juste que malgré tout, je me suis lassé, comme lâchant prise, ou plus exactement, j’ai eu le sentiment de ne pas être convié aux relations entre les protagonistes et d’être mis à l’écart d’une enquête sur le moi intérieur Jimmy. Ou du moins, est-ce ainsi que je l'ai ressenti.

Au demeurant c’est excellemment joué par un Benicio Del Toro (Savages) tout en puissance d’émotion et de regards, face à plus virevoltant Mathieu Amalric (Vous n’avez encore rien vu) comme toujours excité comme une puce. Gina McKee, Larry Pine (Moonrise kingdom) et Joseph Cross (Lincoln) participent avec conviction à l’ambiance.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 20:17

Fan de rock heavy metal, hard rock et autres du genre depuis ma plus tendre enfance, j’ai été super agréablement surpris par ce concert de Metallica. La fiction qui tourne autour est bien dans l’esprit du groupe, bien qu’un peu plus proche du gothic que j’aime aussi, mais c’est surtout sur scène et dans les oreilles que le plaisir à joué à plein. Et la 3D est pour le coup super appropriée, avec le jeu des couleurs et des lumières, des formes et des travellings. Je me suis cru dans les tribunes à partager ce moment de plaisir qui m’a mis de bonne humeur plusieurs heures durant. Pour ce faire, Nimrod Antal a filmé avec de nombreuses caméras sur deux soirées, faisant réaliser des statues géantes, intégrant du spectacle de lance-flammes, avec pour décor des cercueils et une chaise électrique aux éclairs fulgurants. Du grand art pour un super spectacle à la hauteur d’un groupe mythique et son public de fan au diapason. Un moment rare au cinéma qui méritait sa toile.

L’acteur Dane DeHaan (The place beyond the pines) est très bien, et évidemment les superstars du groupe, James Hetfield, Lars Ulrichv Kirk Hammett, Robert Trujillo pour notre plus grand plaisir.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0