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18 janvier 2022 2 18 /01 /janvier /2022 17:37

Un grand merci à Warner Bros. Entertainment France et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir ces films fabtastiques science-fictions sortis entre 2014 et 2021, réalisés par Gareth Edwards, Michael Dougherty, Jordan Vogt-Roberts et Adam Wingard, pour des aventures effroyables contre nos propres démons et conséquences de nos actes monstrueux.

Godzilla par Gareth Edwards (2014).

En 1999, la centrale nucléaire de Janjira fut mystérieusement détruite, entraînant de nombreuses pertes dont l'épouse et collègue du superviseur Joe Brody. Des années plus tard, Brody fait équipe avec son fils Ford, officier de la Navy, sur les lieux mêmes de la catastrophe, afin de découvrir la vérité sur cet accident. Ils sont alors témoins du réveil de terribles menaces contre l'Humanité, que seul la non moins terrible créature Godzilla pourrait contrer. S’eétoffe une équipe avec le docteur Ishiro Serizawa et Vivienne Graham.

Avec Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston et Ken Watanabe, Elizabeth Olsen et Sally Hawkins. Caméo de Juliette Binoche, David Strathairn, Victor Rasuk et CJ Adams, Richard T. Jones, Patrick Sabongui et Jared Keeso, Luc Roderique, James Pizzinato et Catherine Lough Haggquist.

 

Kong : Skull Island par Jordan Vogt-Roberts (2017).

Un groupe de scientifiques, de soldats et d'explorateurs plus différents les uns que les autres s'aventurent au cœur d'une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Privés de tout repère, ils ne savent pas encore qu'ils viennent de pénétrer sur le territoire du puissant Kong et de provoquer le combat ultime entre l'homme et la nature. Pour survivre, ils doivent désormais tenter de fuir un environnement paradisiaque où l'être humain n'a pas sa place.

Avec Tom Hiddleston, Samuel L. Jackson, Brie Larson, John C. Reilly, John Goodman, Corey Hawkins, John Ortiz, Jing Tian, Toby Kebbell, Jason Mitchell, Shea Whigham, Thomas Mann, Eugene Cordero, Marc Evan Jackson et Miyavi.

 

Godzilla II : roi des monstres - Godzilla: king of the monsters par Michael Dougherty (2019).

L'agence crypto-zoologique Monarch doit faire face à une vague de monstres titanesques, comme Godzilla, Mothra, Rodan et surtout le redoutable roi Ghidorah à trois têtes. Un combat sans précédent entre ces créatures considérées jusque-là comme chimériques menace d'éclater. Alors qu'elles cherchent toutes à dominer la planète, l'avenir même de l'humanité est en jeu...

Avec Kyle Chandler, Vera Farmiga et Millie Bobby Brown, Ken Watanabe, Ziyi Zhang, Bradley Whitford et Sally Hawkins, Charles Dance, Thomas Middleditch et Aisha Hinds, O'Shea Jackson Jr., David Strathairn et Anthony Ramos, Elizabeth Ludlow et Jonathan Howard.

Godzilla vs Kong Godzilla vs. Kong par Adam Wingard (2021).

À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l'humanité lutte pour son avenir, Godzilla et King Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu'il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d'éradiquer ces créatures - qu'elles soient bonnes ou mauvaises - de la surface de la planète.

Avec Alexander Skarsgård, Millie Bobby Brown et Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Shun Oguri et Eiza González, Julian Dennison, Lance Reddick, Kyle Chandler, Demián Bichir et Kaylee Hottle, Hakeem Kae-Kazim, Ronny Chieng, John Pirruccello, Chris Chalk, Conlan Casal et Priscilla Doueihy.

Quatre films choisis de la saga riche et passionnante d’après le monstre issu de l’arme nucléaire des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki jusqu’à générer ce monstre nucléaire symbolique, fruit de nos folies destructrice qui se retourne contre nous tel le monstre de La planète interdite. À l'origine était Godzilla - Gojira d’Ishiro Honda qui réalisait en 1954 le premier film d'une longue série sur le monstre nucléaire, qui fut censuré en son temps aux États-Unis tant il touchait du doigt les coupables. L'œuvre originelle s'avérait très pertinente diluée par la suite en des déclinaisons diverses et variée jusqu’à ce dernier opus de folie entre Godzilla et Kong dans un combat tinaesque époustouflant. Je me suis beaucoup amusé à me plonger dans ces aventures rocambolesques pleines de rebondissements, de batailles et de destructions, dans des effets spéciaux époustouflants.

Le coffret Coffret Godzilla / Kong, distribué par Warner Bros. Entertainment France et sa page Facebook, est disponible en DVD depuis le 20 octobre 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français multi langues. De très nombreux suppléments sont proposés entre scènes coupées, reportages et documentaires, commentaires des réalisateurs.

3 étoiles

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16 janvier 2022 7 16 /01 /janvier /2022 10:38

Un grand merci Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce dramatique historique sortie en 1949, réalisé par Anthony Mann, sur Robespierre avec la célèbre liste qui le fit chuter et mit fin à la terreur.

Paris, 1794. Cinq ans après la Révolution française, le règne de la Terreur est instauré. Robespierre use de toutes les ficelles pour éradiquer ses rivaux et conserver les grâces de la Convention. Il consigne, dans un petit livre noir, les noms de ses ennemis, prochaines victimes de la cruauté révolutionnaire. Mais ce livre noir disparaît. Afin de confondre Robespierre et le destituer, Charles d’Aubigny est chargé de le retrouver, par tous les moyens.

Amusant préambule à nous monter les bons et les méchants de la Révolution Française dans une vision manichéenne de cet événement marquant de notre histoire de France des plus sanglants quand à la vérité ils furent tous des monstres assoiffés de pouvoir et de sangs, de titres de noblesse et de fortunes sur l’éternel dos du peuple. De Danton assassin et voleur à la Fayette massacreur de la population, de Robespierre à Barras et Fouché et tous autant qu’ils ont été, guillotineurs et guillotinées.

Pourtant républicain, je n’ai jamais aimé cette révolution et ses acteurs. La terreur n’a pas commencé avec Robespierre, mais bien dès les premiers jours du 14 juillet 1789, en fait par la grève des ouvriers contre des patrons bourgeois exploitateurs, et le début du génocide sociétale contre la noblesse, contre le petit peuple pour se poursuivre à l’Assemblée Nationale entre députés envoyés à la guillotine dans des purges staliniennes. Hommes, femmes et enfants seront arrêtés, torturés et massacrés à l’image de toutes les barbaries où des Iznogood veulent être calife à la place du calife, en l’occurrence les bourgeois à la place des nobles, jusque dans leurs châteaux et leurs gamines, Danton entre autres…

Période sombre, violente et cruelle, que la révolution française en ethnocide, féminicide, homophobie et tant de cruauté dont nous avons encore dans nos textes régaliens la barbarie archaïque bien ancrée. Robespierre incarne alors la folie sanguinaire jusqu’au boutiste d’un fou parmi les fous furieux à qui tuera tout le monde pour rester seul au pouvoir, en effet, s’il n’avait menacé sans les nommer la veille de la nouvelle purge et s’est retourné contre lui. Ce film dramatique dans l’ambiance lourde de suspicion, des factions, de menaces en meurtres, d’angoisses d’arrestations arbitraires en mort sur la place de Grève, prend donc sa part de fiction avec ce carnet noir dans cette enquête et manipulations pour mieux nous plonger dans l’horreur des criminels contre l’humanité au nom des Droits de l’homme et du citoyen et non des humains oubliant les femmes… guillotinées ou fessées en publique pour réclamer la parité en droit de l’humanité. Film prenant, vif et alerte, un peu confus pour qui ne connait pas assez les protagonistes de ces folles journées qui finirent par l’arrestation et l’exécution de cette révolution sanglante. Et dire que nous avons des places et des avenues, des stations de métro et des statues de ces monstres indignes de notre république.

Avec Robert Cummings, Richard Basehart et Richard Hart, Arlene Dahl, Arnold Moss, Norman Lloyd et Charles McGraw, Beulah Bondi, Jess Barker et Russ Tamblyn, John Doucette, Dan Seymour et Victor Kilian, Georgette Windsor et William Challee, Wade Crosby et Frank Conlan, Ellen Lowe, Wilton Graff et Charles Gordon, Shepperd Strudwick et Clancy Cooper.

Le film Le livre noir, issu de la collection Classiques américains, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en     depuis le 7 décembre 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français.

3 étoiles

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12 janvier 2022 3 12 /01 /janvier /2022 10:23

Un grand merci Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce polar sombre sorti en 1946, réalisé par Arthur D. Ripley, d'après le roman Une peur noire de Cornell Woolrich, dans une ambiance entre rêve et réalité.

Ancien soldat, Chuck Scott se fait engager comme chauffeur par Eddie Roman, le chef d’une bande de malfrats. Séduit par Lorna, la femme d’Eddie, il décide de fuir avec elle. Alors qu’Eddie a mis des tueurs à leurs trousses, Chuck est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. La police se met alors, elle aussi, à traquer Chuck et Lorna.

Une étrange narration à tiroirs, dans laquelle une intrigue en cache une autre sans que l’on sache laquelle des fins alternatives est à privilégier. Ainsi se noue une romance entre un employé chauffeur d’un mafieux et sa femme désireuse de fuir pour la Havane. Meurtre ou pas ? Fin heureuse ou non ? Rêve ou réalité ? Des pistes sont à découvrir pour se faire son opinion. Une belle mise en scène qui garde le suspens jusqu’au bout avec une très belle distribution pour une ambiance sombre comme dans les bons polars.

Avec Robert Cummings, Michèle Morgan, Steve Cochran et Peter Lorre, Jack Holt, Lloyd Corrigan, Don Wilson et Alex Minotis, Nina Koshetz, Alexis Minoti, Yolanda Lacca et James Westerfield, Jimmy AmesShirley O'Hara, Florence Auer et Spencer Chan, Herbert Evans, Tom Ferrandini et Bess Flowers, Martin Garralaga, Herschel Graham et Frances Morris.

Le film L’évadée, issu de la collection Classiques américains, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en DVD   depuis le 7 décembre 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français.

3 étoiles

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9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 18:55

Un grand merci Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent western spaghetti, sorti en 1967, réalisé par Alfonso Brescia, pour une commande auprès d’un tueur à gag efficace.

Une association de banquiers et notables d’une petite ville de l’Ouest se font régulièrement piller par des bandits sans scrupules, n’hésitant pas à assassiner les passagers. Ils font appel à un pistolero pour s’en débarrasser. L’élégant tueur à gage Silver se met en chasse selon un code d’honneur.

Un excellent western qui nous entraîne dans une chasse aux tueurs contre primes conséquentes, dans laquelle il faut ne faire confiance à personne. Un tueur à gag avec son code d’honneur personnel comme de toujours élimner ses contrats en légitime défense, et ne pas tuer de femmes ce qui change des tueries habituelles et violences faites aux femmes sauf celle de la diligence. J’ai beaucoup aimé la réalisation avec sa musique et ses décors. Une intrigue bien ficelée, vive et alerte, en nous ménageant le suspens avec subtilité. Ainsi le chef du gang de tueurs arrive à point nommé.

Avec Peter Lee Lawrence, Agnès Spaak et Lucy Scay, Massimo Righi, Alberto Dell'Acqua, Andrea Bosic, Nello Pazzafini et Valentino Macchi, Mirko Ellis, Hélène Chanel et John BarthaSilvio Bagolini, Michael Bolt, Gregory West, John Taylor, Joseph Holls et Giovanni Ivan Scratuglia, Giovanni di Benedetto et Giuseppe Fortis.

Le film Calibre 32, issu de la collection Western européen  distribué par Artus Films, est disponible en boîtier Digipack dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD en version intégrale Master 2K restauré depuis le 16 novembre 2021. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, 1000 dollars par tête, présentation du film par Curd Ridel, Diaporama d’affiches et de photos, Bande-annonce originale (VO), Bandes-annonces de la collection.

3 étoiles

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9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 16:50

Un grand merci à Warner Bros. Entertainment France et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir ces deux films sortis en 2017 et 2020, réalisés par Patty Jenkins, d’après la super-héroïne de bande dessinée créée par William Moulton Marston pour deux aventures passionnantes.

Wonder Woman (2017)

C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana Prince, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, Steve Trevor, un dxpion américain s’écrase avec un avion sur l’île paradisiaque Themyscira où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Avec Gal Gadot et Chris Pine, Connie Nielsen et Robin Wright, Danny Huston, David Thewlis et Elena Anaya, Lucy Davis, Ewen Bremner et Saïd Taghmaoui, Eugene Brave Rock, Lisa Loven Kongsli et Ann Wolfe, Ann Ogbomo, les jeunes Emily Carey et Lilly Aspell, James Cosmo et Martin Bishop.

Wonder Woman 1984 (2020)

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, Diana Prince s'est intégrée à la civilisation et continue sa vie parmi les humains, même si elle revêt de temps en temps son costume de Wonder Woman pour aider les autres. En 1984, Diana travaille pour la Smithsonian Institution à Washington, D.C.. Elle y fait la rencontre du Docteur Barbara Ann Minerva, une nouvelle collègue qui souffre d'un manque de confiance en soit, chargée d'identifier des antiquités dont une pierre avec une légende latine qui indique qu'elle exauce les vœux. Grâce au sien, Diana est réunie avec Steve Trevor dans le corps d’un autre, pourtant décédé durant la guerre. Maxwell Lord, homme d'affaires charismatique au bord de la faillite s’empare de l’objet et devient de plus en plus puissant.

Avec Gal Gadot, la jeune Lilly Aspell, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal, les jeunes Lucian Perez, Lambro Demetriou et Jonny Barry, Connie Nielsen, Robin Wright, Kristoffer Polaha, Oliver Cotton, Natasha Rothwell, Kelvin Yu, Gabriella Wilde, Amr Waked, Ravi Patel, Stuart Milligan, Patrick Lyster, Doutzen Kroes et ma « vraie » Wonder Woman Lynda Carter.

Un très grand plaisir de découvrir et surtout de redécouvrir les deux films dans une qualité visuelle magnifique et de pouvoir les reconceptualiser d’affiler pour mieux en sentir l’essence générale. Ainsi, la touche féminine et féministe en ces sociétés où le machisme règne encore en maître dictatorial voit avec ce personnage, la belle amazone Diana en être une belle héroïne. Ainsi quitte t-elle son île pour affronter, pense t-elle le dieu Arès afin de mettre fin à la folie meurtrière des hommes dans leurs guerres stupides, hélas ancrées dans leurs gênes sans l’aide de dieu ou démon. De 1918 à 1984, le combat contre le mal continue pour notre héroïne. Avec dans le premier opus l’effroyable évocation de la première guerre mondiale que seuls des démons ont pu s’emparer de la folie destructrice qui a ravagée le monde et détruit l’Europe avant la touche finale de la seconde. Dans le deuxième opus, nous y trouvons plus de romantiques et d’émotion, plus de fantaisie comic books également.

Bien sympa le second volet de la saga, l’intrigue romantique dans les amours entre Diana et Steve sous une forme de Code Quantum, sur une thématique de soif de pouvoir aux conséquences à la Lucky Man, nous engraine dans une mission de sauver le monde aux conséquences de perdre denouveau l’être aimé. La description psychologique Barbara et Maxwell  change des monstres assoiffés de pouvoirs avec deux protagonistes malgré tout attachants de par le mépris dont ils ont été victimes vers une soif de reconnaissance.

On peut s’amuser avec les « découvertes » de Steve quand il est né au début du vingtième siècle et qu'il avait forcément connu les escaliers mécaniques autant que les métros qu’il n’a pas à être ébahi en 1984. Je me suis bien amusé et trouve sympa que Wonder Woman ne tue pas par milliers comme dans le premier opus pour sauver des vies pour une intrigue plus humaine et une romance plus émouvante. En attendant avec impatience le troisième volet qui clôturera la trilogie.

Le film Wonder Woman + Wonder Woman 1984, distribué par Warner Bros. Entertainment France et sa page Facebook, est disponible en 4K Ultra HD (HDR10) et Blu-ray - Édition boîtier SteelBook depuis le 20 octonre 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Epilogue : La mission d’Etta, La création de la Wonder Woman moderne, La vision d’une réalisatrice : Themyscira : l’île secrète, Bataille sur la plage, Une photo à travers le temps, Diana dans le monde moderne, Wonder Woman en guerre, Les Amazones de Wonder Woman, La Trinité, Les femmes derrière la caméra, À la recherche de la Wonder Woman cachée en tous, 5 scènes en version longue, Scène alternative : en marche vers un monde féminin, Bêtisier.

3 étoiles

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4 janvier 2022 2 04 /01 /janvier /2022 15:30

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette comédie sortie en 2021, réalisée par David Foenkinos et Stéphane Foenkinos, extrapolent sur la recherche du plaisir selon les désirs de chacun dans ce qu’il a de plus refoulé.

Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence en passant par l’exhibition. Six histoires séparées, avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre.

Ha les fantasmes ! Selon les jours et les humeurs, selon les envies et les partenaires, selon les tabous et les frustrations, il y en a pour tous les goûts, des plus simples aux plus osés dans la limite du consentement mutuel de chacun des participants cela va de soit. Les frères Foenkinos n‘ont pas été chercher dans la simplicité ni des plus répandus et moins encore des plus évidents ou des plus passionnants. Ludophilie, dacryphilie, sorophilie, thanatophilie, hypophilie et antagonistophilie. C'est très prude, pas très osé, une sorte d'intellectualisation du sexe bobo. J’avoue pour ma part moins que mes fantasmes sont plus attrayants comme de m’éclater avec des belles naïades au fond d’un lagon bleu entourés de poissons multicolores ou avec une belle spationaute en apesanteur sous les étoiles. Six sketchs plus cérébrales qu’illustrés sauf l’abstinence bien sûr qu’aucun ne fait rêver mais amusent grâce notamment avec cette distribution.

Avec Denis Podalydès et Suzanne Clément, Pauline Clément et Jérémie Lippmann, Nicolas Bedos, Céline Sallette et Marie-Julie Baup, Ramzy Bedia et Joséphine de Meaux, Alice Taglioni, Christiane Millet, Alain Doutey et Éric Frey, Monica Bellucci, Carole Bouquet et Jackie Berroyer, Anne Benoît et Corentin Fila, Joséphine Japy, William Lebghil, Shirine Boutella et Pierre X. Garnier, Jean-Paul Rouve, Karin Viard, Léon Salazar Romero, Michel Leclerc, Baya Kasmi, Camille Japy et Francis Leplay.

Le film Les fantasmes, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 18 décembre 2021. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants français et anglais, et en audiodescription pour aveugles et malvoyants.

2 étoiles

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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 10:12

Un grand merci à Hanabi et à  l'agence Arcadès pour m’avoir permis de découvrir ces cinq magnifiques films japonais sortis entre 2010 et 2020, réalisés par Kôji Fukada pour des chroniques de la société nippone avec un regard savoureux.

Hospitalité – Kantai - 歓待 (2010).

Mikio Kobayashi mène une vie paisible dans une banlieue industrielle de Tokyo avec son épouse Natsuki, sa sœur Seiko et Eriko la fille qu’il a eue d’une précédente union. À la tête de l’imprimerie familiale, son quotidien est rythmé par le travail. Celui de la famille est d’une grande régularité que rien ne semble pouvoir venir perturber. Jusqu’à l’arrivée de Hanataro Kagawa. L’irruption de cet étranger dans la vie de Kobayashi et des siens, et bientôt sous son toit, va rapidement semer le trouble dans leur quotidien tranquille.

Avec Kenji Yamauchi, Kiki Sugino et Kanji Furutachi, Bryerly Long et Kumi Hyōdō, Eriko Ono, Naoki Sugawara et Haruka Saito, Tatsuya Kawamura et Hiroko Matsuda, Hideki Nagai, Makoto Adach et Ryuzo Hayashi, Tsuyoshi Kondo, Kenichi Akiyama, Reiko Tahara et Ruriko Tenmyo, Sakurako et Momoi Shimada et Eiji Leon Lee.

Au revoir l'été - Hotori no sakuko - ほとりの朔子 (2013).

Accompagnée de Sakuko, sa nièce, qui prépare son entrée à l’université, Mikie est de retour dans son village natal pour mener à bien la traduction d’un roman indonésien. La langueur estivale de la campagne japonaise est l’occasion pour Mikie, de renouer avec Ukichi, un ancien amant, gérant d’un love hotel clandestin et pour Sakuko de se rapprocher du timide Takashi, réfugié de Fukushima. L’ambition studieuse de cet été cède peu à peu la place à une rocambolesque ronde affective où la délicatesse et le burlesque ne masquent jamais tout à fait la dureté du Japon contemporain.

Avec Fumi Nikaidō et Mayu Tsuruta, Taiga Nakano, Kanji Furutachi et Kiki Sugino, Makiko WatanabeTakashi Ohtake et Ena Koshino, Natsuko Hori et Hiroko Matsuda, Kôtarô Shiga et Kazuhiro Sôda.

 

 

 

 

Sayonara – Sayônara - さようなら (2015) d'après la pièce d’Oriza Hirata.

Dans un avenir proche, le Japon est victime d’attaques terroristes sur ses centrales nucléaires. Irradié, le pays est peu à peu évacué vers les états voisins. Tania, atteinte d’une longue maladie et originaire d’Afrique du Sud, attend son ordre d’évacuation dans une petite maison perdue dans les montagnes. Elle est veillée par Leona, son androïde de première génération que lui a offert son père. Toutes deux deviennent les dernières témoins d’un Japon qui s’éteint à petit feu et se vide par ordre de priorité, parfois selon des critères discriminatoires. Mais doucement, l’effroi cède la place à la poésie et la beauté.

Avec Bryerly Long et le véritable androïde Geminoid F, Hirofumi Arai, Noémie Nakai et Irène Jacob, Nijirō Murakami et Mariko Murata, Yūko Kibiki, Mari Yamamoto et Jérôme Kircher et Yoshiko Fuji.

 

 

 

L'infirmière – Yokogao - よこがお (2019).

Ichiko Shirakawa est infirmière à domicile. Elle travaille au sein de la famille Oishi où elle soigne la grand–mère Toshiko. Ichiko aide également les enfants de Yôko, les sœurs Saki et l’aînée Motoko, qui veut être infirmière comme Ichiko dont est elle est amoureuse. Quand un jour, Saki, disparaît. Motoko, déçue du prochain mariage d’Ichiko, révèle des confidences qui accusent l’infirmière de complicité avec le kidnappeur Tatsuo Suzuki qui n’est autre que son neveu. Suit une frénésie médiatique qui met Ichiko le dos au mur et son désir de vengeance.

Avec Mariko Tsutsui et Mikako Ichikawa, Sōsuke Ikematsu et Mitsuru Fukikoshi, Hisako Ōkata et Miyu OgawaRen Sudo, Kentez Asaka et Nahoko Kawasumi.

 

 

 

Le soupir des vagues - Umi o kakeru - を駆ける (2018).

En quête de ses racines, Sachiko rend visite à sa famille japonaise installée à Sumatra. Tout le monde ici essaie de se reconstruire après le tsunami qui a ravagé l’île il y a dix ans. À son arrivée, Sachiko apprend qu’un homme mystérieux a été retrouvé sur la plage, vivant. Le village est à la fois inquiet et fasciné par le comportement de cet étranger rejeté par les vagues. Sachiko, elle, semble le comprendre.

Avec Dean Fujioka et Mayu Tsuruta, Taiga Nakano et Junko Abe, Adipati Dolken et Sekar Sari.

Cinq films de l’œuvre de coffret Kôji Fukada qui nous plonge dans son univers étrange et sublime. Avec Hospitalité, inspiré de Une nuit à l'opéra des Marx Brothers, le réalisateur aborde la thématique actuelle et universellement partagée dans nos sociétés sur le trafic humains et le rejet des migrants clandestins. Dans Au revoir l’été, dans un style rohmerien, les conséquences de Fukushima que les secrets se révèlent, pas toujours glorieux. De même avec cette étrange L’infirmière entre vengeances amoureuses dans lequel Fukada s’avère moins à l’aise en polar mais toujours brillant en regards sociétales.

Se lisent divers traumatismes, attentats -Sayonara-, enlèvement, tsunami -Le soupir des vagues-et catastrophe nucléaires qui touchent le Japon dans la chair et l’âme des habitants. Avec son œil tendre, Kôji Fukada rend ses personnages attachants, dans des narrations, des jeux et des profils marquants d’une ambiance et d’une impression envoutante dans l’esprit japonais évanescent que j’aime tant.

Le coffret Kôji Fukada, distribué par Hanabi et sa page Facebook est disponible en DVD + libvret de 32 pages Une saison avec Kôji Fukada dans les meilleurs bacs dès le 5 octobre 2021 Il est proposé en version originale sous-titrée français et en version française. Dans les suppléments, entretien inédit avec le réalisateur Kôji Fukada, Post et trans humanisme, entretien avec Carlos  Tello.

3 étoiles

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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 15:59

Un grand merci Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film thriller dramatique, sorti en 1947, réalisé par Robert Stevenson, d'après la pièce d’Edward Sheldon et Margaret Ayer Barnes, pour une intrigue autant polar que sociétale de la femme en cette après seconde guerre mondiale.

Rédactrice en chef du département d'art d'un magazine de mode de Manhattan, Madeleine Damien fait une tentative de suicide, perdue entre son travail et sa vie nocture dissolue en deception amoureuse. Le docteur Richard Caleb la prend en charge et la convainc de changer de vie. Elle emménage alors à Greenwich Village et se met à la peinture. Elle rencontre le docteur David Cousins, un scientifique, qui va lui redonner peu à peu goût à la vie. Mais un soir, elle retrouve Felix Courtland, un ancien amant.

Un bon polar à suspens comme on les aime, dans laquel romance rime avec machisme. Car on assiste surtout, comme dans La vérité, au procès d’une femme libre d’aimer ou non et de jeter les hommes. Une femme énergique et directrice de caractère que l’on rabaisse et humilie jusqu’à ce qu’elle rentre dans le rang mariée et au fourneau. Une excellente mise en scène vive et alerte, dont on devine une fin heureuse à défaut d’être romantique. À noter que l’actrice Hedy Lamarr, est l’inventrice du système de codage des transmissions qui aboutira au GPS et du Wifi spoliée par le gouvernement américain. Une belle mise en scène pour une  intrigue soignée et efficace  sur une galerie de portraits d'homes pas très élogieux de phalocrates, dotée d’une belle distribution.

Avec Hedy Lamarr et Dennis O'Keefe, John Loder, William Lundigan et Morris Carnovsky, Natalie Schafer et Paul Cavanagh, Douglas Dumbrille et Margaret Hamilton, Nicholas Joy, Gino Corrado et Edward Biby, James Flavin, Raoul Freeman, Reid Kilpatrick et Fred Kohler Jr., Wilbur Mack, Ransom M. Sherman et Kam Tong.

Le film La femme déshonorée, issu de la collection Classiques américains, distribué par Artus Films est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 décembre 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français.

3 étoiles

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28 décembre 2021 2 28 /12 /décembre /2021 16:55

Un grand merci Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce western spaghetti, sorti en 1977, réalisé par Michele Lupo, dans l’après guerre de sécession et les ravages yankees sur le Sud vaincu.

À la fin de la guerre de Sécession, les soldats sudistes doivent rentrer chez eux, tentant de survivre dans les décombres fumants. Michael Random, dit California, se lie d’amitié avec le jeune William Preston, faisant un bout de chemin avec lui. Des chasseurs de primes nordistes tuent William. California va ramener sa médaille à la famille Preston, quand la sœur de Bill, Helen Preston est sauvagement enlevée par les chasseurs de primes devenus bandits. L’heure de la sauver et de la venger a sonné.

Un excellent western spaghetti qui nous plonge dans la violence d’après guerre civile qui fut déjà en soit d’une extrême violence tant sur les champs de batailles, dans les camps de prisonniers que contre les populations civiles du Sud. En suivant ces hommes rentrant chez eux, poursuivis et assassinés par ces chasseurs de primes, devenant à leur tour indésirables, dont certains deviendront des chasseurs de scalps sur les autochtones amérindiens ou même shérifs, se suit une implacable vengeance.

Une très belle mise en scène aux couleurs chaudes, les actions s’enchaînent en tueries et courses poursuites dans des décors magnifiques. Avec de belles gueules bien marquées, les protagonistes font face à la défaite, au retour difficile au bercails et la violence quelque peu pro sudiste sur une réalité dont les cicatrices pèsent encore aujourd'hui entre Nord et Sud comme on a pu le voir récemment avec le déboulonnage d'une statue du général Lee qui était abolitionniste mais sécessionniste quand tant de "grands" du Nord étaient esclavagistes comme Washington ou les trois présidents du mont Rushmore sans oublier ce cher Lincoln génocidaire d'amérindiens. Du vrai western comme on les aime.

Avec Giuliano Gemma et William Berger, Miguel Bosé, Chris Avram et Paola DominguínRobert Hundar, Malisa Longo et Dana Ghia, Ferdinando Murolo, Franco Ressel et Piero Leri, Mario Novelli et Enzo Fiermonte, Piero Morgia, Andrea Aureli et Franco Fantasia, Carlotta Bolognini, Diana Lorys et Elsa Zabala.

Le film California, issu de la collection Western européen distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD Master restauré 2K Version intégrale   depuis le 16 novembre 2021. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Terre sans pain, présentation du film par Curd Ridel, Diaporama d’affiches et photos, Bande-annonce originale (VO), Bandes-annonces de la collection.

3 étoiles

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28 décembre 2021 2 28 /12 /décembre /2021 15:04

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de finir la saga de la trilogie des aventures de Hubert Bonisseur de La Bath, l’agent secret OSS 117, d'après l’œuvre de Jean Bruce, réalisée par Nicolas Bedos, dans un changement d’époque et de style.

Paris 1981, Hubert Bonisseur de La Bath de retour de mission en Afghanistan est envoyé par son chef Armand Lesignac en Afrique de l'Ouest pour retrouver Serge, l’agent OSS 1001, porté disparu en mission afin aider le dirigeant Koudjo Sangawe Bamba à mater des rebelles.. Sous couvert Émile Cousin, OSS 117 se lance dans l’enquête avec Zéphyrine, la femme du président dictateur.

Nicolas n’est pas Michel. Reprendre  l'œuvre aurait tenu de la prouesse pour coller au style, et de fait, pour tout ceux qui attendrait le talent caustique au culot presqu’outrancier et irrévérencieux, pourraient être déçus. En effet, le travail de Bedos est plus classique, plus proche du pastiche de James Bond, sans démériter au demeurant d'Hazanavicius, tant dans la mise en scène que les dialogues et les effets de manche. Il faut dire que la barre était très haute dans les deux premiers opus en conférant à Bonnisseur un portrait trash de l’abruti moyen tant aux propos et comportements d’une mentalité horriblement provocatrice limite mais tellement drôle contre tous les racistes, xenophobes, antisémites et homophobes que c’était très réussi. Plus sage, plus modéré, ce de la Bath se conforme à un humour plus retenu et autocensuré. Drôle, incontestablement, machiste inévitablement, en fin de règne indéniablement des années quatre vingt dans le changement des mentalités. Dujardin excelle sans forcer les traits d’un personnage hallucinant, ainsi que Fatou N'Diaye s’impose nettement. Je me suis bien amusé, heureux de retrouvé ce cher Hubert face aux changements politiques et des mentalités.

 

 

Avec Jean Dujardin et Fatou N'Diaye, Pierre Niney, Wladimir Yordanoff, Natacha Lindinger, Gilles Cohen et Habib Dembélé, Ivan Franek, Emil Abossolo-Mbo et Ibrahim Koma, Brice Fournier, Christelle Cornil, Karim Barras, Bruno Paviot, Jean-Édouard Bodziak et Martial Courcier, Anne-Charlotte Pontabry, Marie-Philomène Nga, Ricky Tribord, Luc Antoni, et Nicolas Bedos.

Le film OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 17 décembre 2021. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants en français et anglais. Dans les suppléments, entretien avec Jean Dujardin, Entretien avec Jean-François Hallin, Bande annonce..

2 étoiles

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