Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ces jolies histoires animées réalisés en 2018 par Benjamin Botellaet Arnaud Demuynck, Emmanuelle Gorgiard et Pascale Hecquet, d’après les bandes dessinées d’Yves Cotten, pour trois jolies histoires d’aventures de quatre sympathiques vaches en trois animés de traitements graphiques différents de toute beauté.
Aglaé, Rosine, Clarisse et Marguerite ne se contentent pas de regarder passer les trains. Ce petit troupeau de vaches vous entraine dans leurs aventures à travers ce programme de 3 courts meuhtrages plein de tendresse et d’humour.
La clef des champs, réalisé par Benjamin Botella et Arnaud Demuynck.
Sur invitation d’une mouette, Aglaé la pipelette, Rosine la tête en l’air, Clarisse la peureuse et Marguerite la coquette, se décident à un périple jusqu’au bord de la mer qu’elles ne connaissent pas, n’étant jamais sortis de leur prairie. En chemin, elles font la connaissance du taureau Gilberto, puis troupeau d’irréductibles moutons, avant de découvrir la mer.
Dorothy la vagabonde, réalisé par Emmanuelle Gorgiard.
Rosine, Marguerite, Clarisse et Aglaé paissent tranquillement dans le champ. Tout à coup, elles découvrent avec surprise une créature poilue toute rousse dans leur prairie avec un drôle d’accent. C’est Dorothy, une vache venue d’écosse, et suscite de la part du quatuor des moqueries sur sa différence.
Aglaé la pipelette, réalisé par Pascale Hecquet.
Aglaé est une pipelette qui aime par-dessus tout faire la conversation à ses petites camarades. L’ennui, c’est qu’elle oublie de leur laisser la parole…
Avec les voix d’Annaëlle Manquest, Maia Baran, Raphaële Bruneau, Charlotte Campana, Éric Lichou, Thierry de Coster et Benjamin Botella. et Ingrid Coetzer.
Trois sympathiques histoires de petites vaches, drôles et émouvantes, déclinées en trois styles graphiques différents. De la 2D au numérique en passant par les marionnettes animées. Couleurs, formes et animations superbes par des réalisatrices et réalisateurs de talent. Pour enfants, mais aussi pour les plus grands, ces récits nous entrainent dans les aventures de quatre jolies petites vaches aux caractères bien marqués différents qui sortent de leur enclot pour découvrir le monde, ou le monde vient à leur enclot. Des messages de solidarité et d’amitié, mais aussi d’actualité. J’ai beaucoup aimé cet univers animalier et les gentilles morales sutiles et sensible. Un divertissement d’autant plus agréable à voir qu’à entendre avec les voix douces et drôles.
Le quatuor à cornesdistribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 septembre 2019 en DVD et VOD. Dans les suppléments, Le Meuh’King-of, passionnant documentaire sur la réalisation des trois animés.
Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ces jolies histoires animées réalisés en 2018 par Célia Rivière, qui nous invite pour son troisième volume dans la cabanes des enfants evrs la lecture et l’animation de gentilles morales pour les tout petits de 4 à 7 ans.
Lisette, Fanny, Tiago et Antoine, et leurs amis Basile, Yaël, Oscar, Lilas et Esteban, dans leur cabane haut perchée dans l’arbre du jardin, piochent dans leur malle des livres qui répondent à leurs questions, racontent leurs émotions. 11 histoires des grands noms de la littérature jeunesse adaptées en animation pour donner le goût de la lecture aux 4/7 ans. Il était une fois… Le bison, Le mensonge, Un grand jour de rien, Le bureau des poids et des mesures, Moi Albert, détestateur de livres, Gina la gorgone, À chouchou pour le vie, Le roi et la grenouille, Polarman, Ma tête ailleurs et Mon lapin patate.1
1 histoires de 8 minutes dans lesquels les enfants jouent et se chamailles et provoquent le thème de la morale à lire dans des livres sortis de la malle qui s’animent en un graphisme sympathique de petits personnages attachants. De quoi inciter les enfants à la curiosité des livres et le plaisir de la lecture. Joliment mis en scène avec la complicité des interprètes, les intrigues trouvent à éclairer avec subtilité l’éveil des petits dans un format visuel et de temps, adapté à leur temps de concentration. C’est drôle et ludique, subtile et sensible.
La réalisatrice Célia Rivière, déjà créditée de 47 épisodes depuis 2016, (Estelle Chauvin 2 autres épisodes) nous entraine avec la complicité des jeunes Yanis Charifi, Alexia Chicot, Valois d'Estribaud et Juliane Lepoureau, Eliott Bousson, Alexia Chicot, Shaynah Pudlo,Walter Petit, Killyan Najera Houbiers et Stella Tié.
Excellente série animée japonaise en 26 épisodes réalisée en 2004 par Toshifumi Takizawa d’après Les sept samouraïs d'Akira Kurosawa dans une version remaniée et originale de la trame originelle pleine d'émotion, d'actions et de réflexions.
Comme à chaque récolte de riz, le petit village de Kanna s’apprête à subir le pillage en règle de toute la production, mais aussi l’enlèvement des femmes et des enfants par les brigands robots mécaniques Nobuseri. Le vieux sage du village décide d’engager un samouraï pour les défendre. Mais pauvres, ils n’ont que du riz en récompense. Le jeune Rikichi est chargé de la mission et de retrouver sa femme Sanae enlevée.
La jolie Kirara, Mikumari (sourcière et prêtresse des eaux), décide de l’accompagner et l’aider grâce à son collier qui lui permettra de détecter des samouraïs au cœur pur comme pour l'eau. Komachi la petite sœur de la sourcière, se joint aussi de la partie.
Le trio se rend en ville et avec le collier de la sourcière trouve un samouraï qui décide d’en engager 6 autres pour mener à bien cette mission. Ainsi, Kambei Shimada, Gorobei Katayama, Heihachi Hayashida, Shichiroji, le jeune Katsushiro Okamoto, Kyuzo, et Kikuchiyo samouraï robot dans un exosquelette mécanique, forment les 7 samouraïs.
Le retour au village est parsemé d’embûches et d’embuscade, poursuivi parUkyo, dangereux fils du vieux gouverneur Ayamarou qui en veut à la jolie Kirara qui en pince pour Katsushiro. La bataille sera rude et sanglante, et révélatrice des liens entre l’empereur de la capitalie, les marchands d’énergie et les brigands. Les samouraïs veulent libérer les femmes et doivent continuer le combat.
Une passionnante série qui nous plonge dans le Japon féodal aux traditions ancestrales, agrémentée de nombreux anachronisme tels les robots, cyborgs, armes à feu et engins volants, mêlant passé et futurisme ébouriffant. J’ai adoré l’émotion que se dégage des personnages, dont nous faisant amplement connaissance au fils des épisodes, sur leurs passés et leurs états d’âmes.
L’amour naissant entre Kirara et Katsushiro, l’amitié fusionnelle de la petite Komachi pour Kikuchiyo, et les haines et rivalités nourrissent la trame pleine de surprises et de rebondissements, de trahisons et de révélations.
Dans un graphisme soigné et une animation maîtrisée, les décors et vêtements, les machines qui nous rappellent les chevaliers du zodiaque et Transformers, offre un univers riche et foisonnant de créativité. Et forcément d'une grande tristesse.
Cette série a été réalisée en 2004 pour commémorer le 50ème anniversaire du film d'Akira Kurosawa, Les sept samouraïs sorti en 1954. En comparaison d’avec le scénario original, s’il garde le thème de la résistance contre l’oppression, il va plus loin avec le sort des femmes, la liberté et le respect de toutes les classes, la haine de la guerre et des manipulations commerciales sur le dos des peuples. Thématiques résurgences, toujours d’actualité et pour longtemps encore qu’il est bon de rappeler en permanence.
Avec les vois japonaises de Fumiko Orikasa et Chiwa Saito, Tadahisa Saizen et Masaki Terasoma, Tetsu Inada et Junji Inukai, Tohru Kusano et Romi Park, Shinichiro Miki et Kuwata Kong. Ainsi qu’en version française, les voix de Véronique Fyon et MarielleOstrowski, DavidManet et Arnaud Léonard, Jean-Marc Delhausse et BrunoMullenaerts, Eddy Mathieu et Stéphane Flamand, Mathieu Moreau et MichelHinderickx.
Très belle série yuri animée japonaise en douze épisodes de 23 minutes, réalisée par Takeo Takahashi, d'après le manga de Saburōta, qui nous plonge au cœur de l’éveil amoureux d’une adolescente pour sa sœur par alliance, suite à un baiser révélateur, et toutes les questions et tâtonnements incertains pour forger enfin des certitudes.
Lycéenne espiègle et extravertie, la jeune et belle Yuzu Aihara doit changer d’établissement scolaire à la suite du remariage de sa mère. Yuzu se retrouve dans un lycée de jeunes filles aux règles strictes et sévères, dont son apparence kogaru ne passe pas inaperçue, surtout auprès de la Présidente des élèves, la belle mais froide et rigide Mei Aihara.
Quand le soir Yuzu à la surprise de découvrir que Mei est sa nouvelle sœur par alliance, et qu’elles vont partager la même chambre. Deux caractères opposés qui sont rapidement voués à se détester. Pour preuve, Mei embrasse forcé Yuzu sur la bouche pour l’humilier. Un baiser qui la trouble au point de révéler des sentiments amoureux pour sa sœur.
L’apparition de l’amie d’enfance de Yuzu, la belle Matsuri Mizusawa qui lui dévoile son amour, va aider à mieux cerner sa personnalité et ses sentiments grandissants. Mei de son côté ne semble pas indifférente non plus à Yuzu, et Matsuri qui sent une rivale tente de brouiller les sœurs. Au jeu des manipulations, les frustrations et sentiments exacerbées vont révéler bien des amours.
Une magnifique série animée yuri (lesbien) sur une très belle qualité graphique, couleurs et lumières, sur des mouvements d’un superbe naturel, magnifiquement contée sur l’amour naissant de deux lycéennes de seize ans. Avec deux caractères opposés, dans un je t’aime moi non plus, entre l’excentrique Yuzu en kogaru -ou gal : filles aux cheveux décolorés ou blond, habillées de micro-jupes et d’accessoires voyants- face à Meï introvertie, froide et rigide, dont les cœurs bouillonnent de vie et d’amour, doivent faire face à des sentiments sans en connaitre les règles.
Le feu et la glace pour une dualité manichéenne qui trouvera à travers bien des épreuves, doutes et rivalités, hésitations et reculs, peurs et courages, la lumière de l’amour. J’ai beaucoup aimé le ton avec des protagonistes attachantes, en plaçant les points de vues de chacune, et des arguties à l’attention des jeunes. Une belle histoire romantique, pleine d’humour et d’émotion, dans une mise en scène excellente et un travail graphique proche du manga, presque encore plus sublimé dans cet animé. Comme il se doit avec les accessoires vestimentaires Yuzu/Mei sont déjà en vente pour les Kogarus.
Avec les voix d’Ayana Taketatsu, Minami Tsuda et Yukiyo Fujii,YurikaKubo, Shiori Izawa, et avec la bande musicale, Azalea et Dear Teardrop interprétée avec beaucoup de charme et d'émotion par Mia Regina.
Très belle série animée dramatique japonaise en 12 épisodes, réalisée par par Yoshihide Ibata, d’après le manga en 7 tomes de Nodoka Shinomaru, qui aborde avec beaucoup de subtilité le deuil et de la nostalgie, ainsi que tous les ressentis tels que la responsabilité parentale, le sens de la famille et la transmission filiale.
Jeune trentenaire célibataire, Sōta Tawara est concepteur de sites Web à Tokyo. Il revient dans sa ville natale à Kagawa sur ses congès, pour faire du rangement dans sa maison d’enfance, à la suite de la mort de son père qui tenait un sanuki Udon. Sōta retrouve son enfance avec nostalgie, et fait la découverte dans une boite à farine d’un étrange petit garçonnet aux cheveux blonds, avec deux oreilles poilues et une queue ne sachant parler.
Sōta comprend qu’il s’agit d’un Tanuki, petit chien errant et esprit de la forêt, qu’il appelle Poco. Très vite il s’attache à l’enfant comme s’il était le sien. Sōta retrouve son ami d’enfance Shinobu Nakajima, perdu de vue depuis son départ pour Tokyo, qui rêve que Sōta reprenne les soupes d’Udon. Les souvenirs de son père le hantent, que le petit Poco aide à surmonter ses regrets. Rinko Oishi, la sœur de Sōta, vient le retrouver pour l’aider et s’attache aussi à Poco, qui va les aider à mieux se retrouver et faire le deuil.
Littéralement La boule de cheveux d'or du pays d'Udon est un très joli film animé comme seul savent les faire les japonais tant dans la réalisation d'une belle qualité graphique que dans le type de narration, tout en subtilité et émotion, traitant des sujets aussi sensibles et pleine de pudeur. Entre dramatique et fantastique, ce petit conte nous entraine dans les regrets d’un fils vis-à-vis de son père faits de non-dits, comme envers sa grande sœur qui a eu la lourde responsabilité de remplacer une maman partie trop jeune.
La relation avec l’adorable Poco, fan d’une série télé, Gaogao et le ciel bleu, que l’on peut suivre à la fin de 11 épisodes, qui relate les aventures d'un extraterrestre Gaogao-chan et de deux humaines Mimi et Momo, avec également beaucoup d’humour et d’émotion. Déjà que Sōta est bouleversant de tendresse, ainsi que Rinko, mais plus encore Poco, tellement drôle et adorablement mimi qu’on ne peut que craquer devant son charisme.
Une réalisation magnifique, avec un parti pris d’une animation qui peut surprendre parfois, notamment dans certaines situations quelques peu criardes qui correspondent le plus souvent à un style typiquement nippon aux émotions chargée de pudeur. De même les textes qui se superposent issus du manga rajoutant aux dessins et dialogues une sorte d’accentuation. Pour le reste, la qualité du dessin, des personnages et des décors sont superbes, avec une couleur et une luminosité donnant à l’ambiance cette irréalité vaporeuse de l’état d’esprit des protagonistes.
La mise en scène est fabuleusement soignée, entre le présentateur qui résume l’épisode précédant tel un journaliste en donnant des informations touristiques, comme les suivants avant la série de Gaogao. Enfin, la bande musicale, notamment du générique est enchanteresse.
Notre petit Poco, est donc un Tanuki, issu de la mythologie japonaise, un yōkai (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin, apparenté au raton laveur -confondu avec le blaireau- auxquels les Japonais leur attribuent des pouvoirs magiques. Symboles de chance et de prospérité, on les retrouve dès le Moyen Âge dans l'art et les contes japonais, notamment dans Pompokod'Isao Takahata.
Avec les voix originales de Yūichi Nakamura et Shiho Kokido, TomokazuSugita, Mai Nakahara et Jun Fukuyama, Kana Hanazawa, Yuko Minaguchi et KaedeHondo, Kujira, Akiko Kimura et Katsuhisa Hōki, Takaya Kuroda, Shinnosuke Tachibana et Kōsuke Toriumi, Yū Shimamura, Akiko Kimura, Hiroshi Naka et Yū Kobayashi, Jun Kaname, Takaya Kuroda, Yui Makino et Shiho Kokido.
Extraordinaire série animée télévisée japonaise de vingt-quatre épisodes de 25 minutes, réalisée en 2004 par Mahiro Maeda, pour une adaptation très originale du célèbre roman Le Comte de Monte-Cristod’Alexandre Dumas, dans une version fantastique et science-fiction fabuleusement hardie, pleine d’émotion et de mystère rendant à l’œuvre originelle une aura sans égale, puissante et marquante.
Lors de leur voyage sur Luna en 5053, le jeune vicomte Albert de Morcerf, et son meilleur ami d’enfance le baron Franz d’Épinay, des adolescents de quinze ans, font la connaissance d’un homme charismatique, le richissime comte de Monte Cristo. Celui-ci sauve Albert d’une mort certaine par des malfrats lors d’une importante demande de rançon, après être tombé dans le piège de la belle et jeune Peppo. En remerciement, le naïf au cœur pur Albert accepte de présenter le comte aux nobles de Paris.
Ainsi, autre que la famille d’Albert, les Morcerfs dont le père est un riche et puissant général, le comte rencontre les Villefort, l’impitoyable ministre de la justice, et les Danglars de la puissante banque. Parmi les progénitures, Valentine de Villefort est officiellement la fiancée de Franz, sans amour de part et d’autre, quand elle tombe amoureuse du brave et gentil soldat Maximilien Morrel, alors qu’Albert est promis à son amie d’enfance Eugénie Danglars, pianiste virtuose. Malgré les mises en garde de Franz qui sent qu’Albert se fait manipuler, le comte habité par le pouvoir de Gankutsuou tisse sa toile pour une terrible et implacable vengeance, avec l’aide de la jeune princesse Haydée et de ses amis.
« Mesdames, Messieurs, bonsoir… mon jeune ami… », C’est ainsi que commence chaque épisode en français avec l’accent charmant japonais qui hante longtemps telle la voix of du magnifique jeu vidéoFaust, les 7 jeux de l’âme de Cryo, pour un rapide résumé des épisodes précédents par Gankutsuou, après une ouverture musicale magnifique et envoutante. Une superbe adaptation du célèbre roman, qui se transpose en une époque futuriste dans laquelle les références au Paris de Louis Philippe se mêlent au modernisme de différentes époques jusqu’à la science fiction et les voyages interstellaires vers des empires aux confins des galaxies.
À partir d’une injuste condamnation 25 ans auparavant sur le jeune marin Edmond Dantès, la vengeance impitoyable du Comte de Monte Christo est exécutée contre les trois familles coupables de son malheur par le biais du jeune et naïf Albert qui jusqu’au bout veut croire en l’innocence et la pureté du comte qui a vendu son âme et son corps au diable Gankutsuō (le roi de la caverne) dévoré par la haine et la soif de vengeance, submergé par l'emprise du démon, et dont les conséquences seront terribles pour tous.
La trame de Dumas est respectée dans ses grandes lignes, avec une dimension plus forte encore en émotion et en mystère, par ces jeunes qui subissent violemment cette vengeance sans limite avec des révélations qui dépassent leur entendement dans le doux cocon de la riche noblesse de Paris.
Une très belle réalisation, où tout est maitrisé et soigné jusqu’au moindre détail jusqu'à la tête de mort sur la Lune, à commencer par la mise en scène du récit dont la machination commence dès les premières secondes au festival sur Luna, puis son développement et la mise à exécution de la terrible vengeance et des révélations qui soulèvent le voile du mystère, emportant dans la tempête les trois familles.
Le graphisme est somptueux des couleurs aux textures superposées limite 3D dans une animation souple et onctueuse, des dialogues fabuleux et enfin cette musique lancinante qui hante longuement nos âmes. L’amour et l’amitié font partie intégrante de l’ambiance généreuse, abordant avec subtilité des thématiques gay et transgenre, avec beaucoup d’amour passionné, tous pris dans la tourmente violente, les complots et les manipulations, les menaces, empoisonnements et la mort. C’est beau, c’est triste, c’est magnifique.
Ainsi, cet animé est l’adaptation de Le comte de Monte-Cristod’Alexandre Dumas et d’Auguste Maquet, qui s’étaient inspirés d’un fait divers réel de la vie de Pierre Picaud. Alors qu’il allait épouser en 1807 la belle et très riche Marguerite Vigoroux, un de ses amis, Mathieu Loupian, qui visait la dot de Marguerite, va avec deux complices (Solari et Chaubard), l’accuser d'être un espion royaliste pour les anglais. Un quatrième ami, Antoine Allut sera au courant.
Picaud est arrêté le jour de ses noces et envoyé en prison durant sept ans à la forteresse alpine de Fenestrelle (Italie). Il creuse un passage vers la cellule voisine, du père Torri qui lui lègue un trésor caché à Milan. Libéré à la chute de Napoléon 1eren 1814, Picaud prend le nom de Joseph Lucher, revient à Paris et prépare durant dix ans sa vengeance. Loupian y vit aisément avec la dot de Marguerite qu'il a épousée deux ans plus tôt. Picaud tue Chaubard avec un poignard dont le manche porte « numéro un ». Puis déshonore la fille Loupian engrossée, et calomniée le jour de ses noces, puis son fils condamné à 20 ans de travaux forcés sur de fausses accusations de vol. Le café de Loupian est incendié et ruiné.
Solari est retrouvé empoisonné avec « numéro 2 » gravé sur son cercueil. Picaud poignarde Loupian, mais Allut le ligote, tente d’extorquer son argent et l'exécute sans rien obtenir. Allut révélera toute l’histoire à l'abbé Madeleine en 1828, qui envoi les confessions au préfet de police de Paris, qui seront retrouvées par l'archiviste Jacques Peuchet dans les archives de la police de Paris, qui va nourrir le roman.
Un succès du roman dès sa sortie qui ne s'est jamais démenti, et dont Dumas et Maquet l'ont adaptés en pièce de théâtre. Le cinéma s'en est emparé dès 1908 avec en plus d'une vingtaine de films, dont 3 dès 1908 avec The count of Monte Cristo réalisé par Francis Boggs et Le prisonnier du château d'If de Victorin Jasset, et Il conte di Montecristo par Luigi Maggi et ArturoAmbrosio, une dizaine de téléfilms et séries télé, d’animés et comédies musicales, chansons (Indochine en 1985), des poèmes, des bandes dessinées ou des suites romanesques ont vues le jour. A partir de sa série animé, Mahiro Maeda en a réalisé un manga en trois volumes.
Avec les voix originale de Joji Nakada et Jun Fukuyama, Daisuke Hirakawa et Chie Nakamura, Mai Nakahara et Junko Miura, Toru Inada et Satoru Shiratori, Jin Kimon et Miki, Josoda Kosugi et Kikuko Inoue, Tadashi Tsuji et Matsui Nanakurako, Yusuke Akimoto et Hiroshi Nagata, Kumiko Watanabe et Noriko Kito, Tomokazu Seki et Yajima Akiko, Koji Ishii et M. Tobita, Takeshi Oyama et Natsuki Rio, et enfin et surtout la voix of en français de Torii Akiya,
Et les doublages français d’Antoine Tomé et François Creton, FabriceNemo, Françoise Escobar, Emmanuel Gradi, Catherine Collomb, AgnèsManoury, Frédéric Souterelle, FabriceLelyon, Isabelle Volpe, FrédéricPopovic, Patrick Pellegrin, Frédéric Cerdal, Patrick Noerie, et Colette Noël.
Un grand merci à TF1 Vidéo pour m’avoir permis de poursuivre les aventures de Léna et ses amis de la sympathique série animée franco-allemande créée par Vincent Costi et réalisée par Monica Maaten, auteure de 26 épisodes de la série à ce jour, que j’avais découvert avecLe ranch - Volume 1 : mistral, l'étalon sauvage, .
Nous retrouvons avec plaisir Léna, Rachel et Hugo, Angelo et Anaïs, et le superbe étalon Mistral, face à la petite peste de Samantha, dans quatre aventures sur une thématique commune des chevaux en danger. Nos chers adolescents passionnés de chevaux et d’équitation, sont toujours en compétition soit pour une course, soit pour la sauvegarde et la protection des chevaux par le biais de leur association La clé des champs avec toujours les amitiés et rivalités, dans la joie et la bonne humeur, et toujours dans un cadre magique et magnifique de la Camargue.
En un dvd de quatre épisodes de 22 minutes, j’ai beaucoup aimé l’univers subtil qui passe des messages de respect et de tolérance avec une gentille tonalité. Le graphisme est toujours aussi épuré et de qualité, tant dans le dessin et les couleurs, la luminosité et l’animation, que dans la musique dont le générique est chanté par Christophe Maé, et les dialogues. A l’adresse d’un public jeune, la série a le mérite de s’adresser intelligemment aussi à l’ensemble de la famille, petits et grands, pour partager ensemble des récits qui vont au-delà de l’univers du ranch, avec une vision de la nature en générale, en plus de la passion équestre.
Avec les voix françaises de Marie Nonnenmacher et Gilbert Levy, Fanny Bloc et Gabriel Bismuth-Bienaimé, Emmylou Homs et Thierry Kazazian, Dimitri Rougeul et Adrien Solis, Éric Missoffe et Sarah Marotqui donne vie aux personnages avec talent.
Un grand merci à TF1 Vidéopour m’avoir permis de découvrir cette très jolie série animée du célèbre petit personnage d’après les frères Ninoet Toni Pagotet Ignazio Colnaghi, réalisé par William Renaud, auteur de 45 épisodes de la série à ce jour.
Composé de 7 épisodes de 11 minutes, nous retrouvons Calimero, le petit poussin adorable et maladroit, avec ses amis Valeriano et Pierrot et sa tendre Priscilla, pour des aventures drôles et émouvantes. Pour un public de petits, il est aussi adressé aux plus grands, qui comme moi ont été bercé dans l’enfance par les séries d’alors, et c’est avec un grand plaisir que je me suis régalé de replonger dans cet univers charmant. La qualité du graphisme numérique est une vraie réussite, entre des couleurs vives et chaleureuses, et une luminosité chatoyante, l’animation est un véritable enchantement. Les différentes histoires sont toujours pleines de bons sentiments, sans toutefois sombrer dans le naïf, mais toujours avec un esprit de solidarité et d’amitié quoiqu’il arrive dans les maladresses aux nombreux rebondissements.
C’est pour les besoins d'une publicité pour la lessive Ava que le petit Calimero est né en 1962, avant d’apparaitre dans une série l’année suivante avec Calimero le poussin noir. L’argumentaire étant qu'il est noir parce qu'il est tombé dans la boue en naissant, et grâce à la fameuse lessive, Calimero retrouve sa couleur jaune. A partir des années soixante-dix, le petit personnage apparait dans des séries dessins animés non-publicitaires diffusées dans le monde entier. Devenu légendaire Calimero et sa complainte C'est vraiment trop inzuste, est devenu le symbole du syndrome de la persécution. La nouvelle série créée en 2014, est composée de 4 DVD : 1 - Calimero et ses amis !, 2 - Calimero et les inventions de Do Vinci, 3 - Vive la récré ! et 4 - La fête d'anniversaire ! Avec les voix deFanny Bloc etGeorge de Vitis,Naike Fauveauet Pascal Sellem.
Le volume 4 de Calimero la fête d’anniversaire de William Renaud, distribué par TF1 Vidéo, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 3 février 2016. Il est proposé en version française.
Poursuite des découvertes dans le cadre de la quatorzième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, avec cette série animée sur les aventures de Capelito le champignon magique de Rodolfo Pastor.
Pour un public de tous petits, l’ambiance est mignonne comme chou, les récits aisément compréhensibles selon différentes thématiques, avec humour et émotion. Les personnages évoluent dans des décors variés, riches de couleurs et de paysages adorables qui rappellent la Catalogne profonde. Capelito est un petit champignon, doué de magie avec son nez, facétieux et souvent maladroit, embringué dans des aventures drôles et amusantes, entouré de nombreux autres personnages dans un petit village, où chacun vaque à ses occupations. Les nombreux métiers y sont représentés, et Capelito s’y essaye parfois avec plus ou moins de bonheur dans des petits gags comiques et gentil. Avec simplicité, les histoires n’en sont pas niaises pour autant. La gentillesse qui émane n’est pas naïve ou bêtifiante mais sympathique égayant les enfants et leur rires cristallins.
La série des Capelito est une série animée composée de huit films par dvd d’une durée de quatre minutes trente chaque. Il n’y a pas vraiment de dialogue entre les personnages, mais une forme de bruitage sonore international, ponctué de petits rires et d’onomatopées significatifs. L’animation est réalisée à partir de pâte à modelé, dont la texture et les mouvements donnent une agréable sensation au regard dont j’ai aimé la vivacité et les formes et couleurs. Ça nous change du numérique, et me rappelle mon enfance avec de bons souvenirs. Deux autres dvd complètent la série avec Les nouvelles aventures de Capelito et Capelito et ses amis, composés également de huit épisodes, d’égale qualité narrative et graphique, qui rejoignent les autres dessins animés sortis en 2014.
Avec les sons, plus que les voix originales d'Amanda Delgado et David Ortega, d’Adriana Bertrán et Silvia Pérez, comme de Paula Blanco et Peio Elvira.
La série de Capelito le champignon magique de Rodolfo Pastor, distribué parArte est disponible depuis le 21 octobre 2014 en DVD. Il est proposé dans des boitiers sympas en couleur avec poignet. Dans le premier volume, L'atelier de Rodolfo Pastor, créateur de Capelito, est un supplément de près de vingt minutes qui nous montre sans parole, la création des personnages et des décors par le créateur, de façon ludique et impressionnante. Un vrai travaille d’orfèvre et d’artiste passionné.
Un très grand merci à Cinetrafic ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.
Pour continuer la 10ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, la première saison la série dessin animé 2012Le ranch - Volume 1 : mistral, l'étalon sauvage de Monica Maaten.
Série télévisée française de dessins animés pour un jeune public féminin, notamment passionné de cheval, de nature et d’amitié. L’histoire relate les aventures d’un groupe d’adolescents au cœur de la Camargue. La jeune Léna et ses amis Hugo, Anaïs et Angelo sont inséparables avec leurs chevaux. Amoureux des animaux, ils décident de restaurer une vieille ferme familiale pour accueillir et soigner les chevaux. La première saison est composée de trois épisodes d’une vingtaine de minutes chacun, qui nous entrainent avec beaucoup de justesse dans l’art de l’équitation, dans un univers sauvage. Au début de cette aventure, Léna a le chagrin de perdre sa jument Zabou, et décide de ne plus jamais monter, jusqu’au jour où la providence lui offre un cheval sauvage superbe : Mistral. Les trois épisodes -Le ranch, Danger Mistral, Vive la liberté !- offre une palette de situations diverses mettant à rude épreuve l’amitié du quatuor et resserrant les liens qui les unissent.
Les dessins sont soignés et de très belle qualité. J’aime beaucoup le graphisme et la superbe palette de couleurs riche, pastelle et lumineuse. On a l’impression de sentir le vent des cavalcades fouetter les visages sur la plage et dans les roseaux. Les liens qui unissent le quatuor entre amitié et amour, et la très grande solidarité s’en ressent fort bien. Pourtant pas fan de dada, j’ai aimé l’ambiance, les personnages et les décors qui font rêver à une certaine liberté. Certes, ces jeunes gens semblent issus de familles aisées, mais c’est surtout de nature, d’amitié et d’équitation dont il est question. Nul doute qu’avec cette série, les gamins vont vouloir s’inscrire nombreux dans les clubs de poney.
Le film Le ranchde Monica Maaten, distribué par TF1 Vidéo, est disponible depuis le 17 avril 2013 en DVD dans la catégorie dessin animé barbie. Il est proposé en version française. Il est également composé enbonus d’un karaoké de la chanson du générique chanté par Christophe Maé.
Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.