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12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 09:15

Un grand merci aux Éditions Montparnasse pour m’avoir permis de découvrir ce superbe feuilleton en 5 épisodes de 90 minutes réalisé en 1979 par Nina Companéez, qui nous plonge dans un triangle amoureux emporté par la première guerre mondiale.

De 1911 à 1919, sur les côtes normandes, la vie de trois familles bourgeoises les Hérart du domaine de La Touroude, les Villatte du domaine du Rouloir, et les Decourt du domaine de Feuilleforte, et de leurs domestiques va être bouleversée par la Première Guerre mondiale. Fanny Villatte, est jeune fille romantique et exaltée qui reçoit la visite de ses deux cousins éloignés Raoul et Marcel Decourt.

Marcel est doux, romantique et idéaliste tandis que son frère Raoul se montre froid, cynique et charmeur. Leur mère, Clara, mal mariée, embauche comme domestique Blanche plutôt que sa cousine Georgette. Mais Blanche épouse le cocher de Louis Hérart, et part vivre chez ce dernier. Quand Georgette s'engage comme courtisane. Fanny tombe amoureuse du père de Raoul et Marcel dans une liaison épique. La grande guerre éclate.

Le mari de Blanche meurt dès les premiers jours. Georgette appelée Dora de Vandeuil devient la maîtresse de Raoul dans une relation violente. Si Marcel et Fanny sont amoureux, elle épouse Raoul qui abandonne Georgette qui sombre dans la folie, quand veuve de guerre, Blanche s'engage comme infirmière. Elle y soigne Louis Hérart, qui tombe amoureux d'elle, alors marié à Marianne. Clara devient la maîtresse de son régisseur Armand. Raoul se révèle un mari possessif et d'une jalousie violente.

Une épique et passionnante romance qui nous plonge au cœur d’un famille bourgeoise aisée prise dans la tourmente de la Grande guerre qui renverse autant de vies que de bouleversement sociétale et perte de repères. Ainsi, sont abordés divers thématiques telles que les différences sociales avec les liaisons bourgeoises et servantes et régisseur, la violence conjugale d’un Raoul, et les amours contrariés de Fanny et Marcel. Nous retrouvons des schémas à la Downton Abbey avant l’heure.

Une superbe restitution d’une époque à la césure sociétale. Des décors, et costumes et des ambiances pour la recherche de l’absolu autant de la jeunesse que des parents en un temps où l’on meurt dans les tranchées par centaines de milliers de jeunes. J’ai beaucoup aimé cette folie qui à l’image de Georgette emporte ce petit monde en quête d’amour dans une galerie de portraits de femmes sublimes. La quête du grand amour  trop passionné, ou de la tendresse amoureuse, chacun chacune y trouve son compte, ou pas, mais avec passion et sincérité.

Avec une fabuleuse distribution, dans laquelle nous retrouvons  les excellents Fanny Ardant (La débandade) et Francis Huster (Terre indigo), Edwige Feuillère  et Michel Aumont (Des nouvelles de la planète Mars), Françoise Fabian (Brillantissime) et la fabuleuse Evelyne Buyle (Le retour du héros), Martine Chevalier (Pas son genre), etBruno Devoldère, François Perrot qui vient de nous quitter, Denise Grey, Anna Sinigalia et Hélène Duc, Hélène Vincent, Michel Fortin et Bruno Garcin, Anne-Marie Quentin, Pierre Londiche et Patrice AlexsandreMaurice Teynac, Germaine Ledoyen et Virgile Bethmont.

Le feuilleton Les dames de la côte, distribué par les Éditions Montparnasse et sa page Facebook, est disponible en DVD dès le 6 février 2019. Dans les suppléments, un entretiens exclusifs avec Fanny Ardant, Francis Huster, Nina Companéez et Mag Bodard.

3 étoiles

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7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 17:21

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette série britannique réalisée en 2017 de 10 épisodes de 42 minutes réalisée en 2016 par Andy de Emmony, David Caffrey, Brian Kelly et Jon East, d’après une histoire originale de Stan Lee et Neil Biswas, pour des enquêtes policière fantastiques et un bracelet magique au coeur des intrigues.  .

Excellent flic, Harry Clayton est addict du jeu. Surrendetté auprès de  Freddie Lau, du cartel chinois de Londres, il perd sa maison, et séparé de sa femme Anna et leur gamine Daisy. Il rencontre Eve, une belle jeune femme mystérieuse qui lui met un étrange bracelet dont il ne peut se débarrasser. Il découvre rapidement qu’avec il peut contrôler la chance, qui a une contrepartie dramatique. Son frère Rich essaie de l’aider dans ses recherches.

Avec sa collègue Suri Chohan, il mène une enquête sur le meurtre d’une strip teaseuse et de son amant Freddie Lau. Sa fille Lily-Anne Lau, prend le contrôle des jeux clandestins et du blanchiment d’argent. Harry est bientôt pris entres ceux qui veulent récupérer le bracelet, son chef Winter qui veut sa peau pour une vieille haine, il doit veiller à ses proches et amis.

Très sympathique série policière et fantastique plus dans le style de  Stephen King que des Marvel habituels, cette première saison tiens ses promesses de suspens, de pistes variées qui finissent par se recouper avec ce bracelet magique et démoniaque qu’il va falloir gérer avec soin pour porter autant chance et éviter de le malheur en contrepartie.

Un rythme vif et alerte, des personnages attachants quand d’autres sont détestables à souhait. La confusion trouve à révéler les mystères qui tourne autour des meurtres, enlèvements et menaces en tous genres. On suit des pistes, qu’on perd pour d’autres dans une série d’enquêtes qui met en dangers les proches du porteur du bracelet démoniaque. Je me suis bien amusé à suivre les péripéties dans un Londres hors carte postale qui nous en montre des vertes et des pas mûres avec beaucoup de rythmeMarque les esprit aussi le générique entrainant Luky one de Corinne Bailey Rae

Avec James Nesbitt (Le hobbit) et Sienna Guillory (Resident evil: retribution), Darren Boyd (Bridget Jones baby) et Amara Karan (St Trinian's), Stephen Hagan, Omid Djalili et Eve Best (Le discours d'un roi), Steven Mackintosh, Sienna Guillory, la jeune Leilah de Meza (Alice de l'autre côté du miroir) et Sendhil Ramamurthy, Neve McIntosh, Jing Lusi (Avant d'aller dormir), Omid Djalili, John Hopkins et Burn Gorman, Kenneth Tsang, Joseph Gatt, Michael Kanza et Mark Ebulué, Stephen Boxer, Ben Aldridge, John Benfield, Paudge Behan, Katie Lyons, Peter Guinness et Susannah Allman, Denise Gough Jade Anouka et Lisa Dillon, ainsi bien sûr que Stan Lee lui-même.

La série Lucky man - Saison 1, distribuée par  Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 27 février 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français.

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26 décembre 2018 3 26 /12 /décembre /2018 10:37

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette sére d’anticipation britannique, réalisée en 2017 par Philipp Kadelbach d'après le roman de Len Deighton, sur les conséquences sur l’occupation de la Grande Bretagne par les Nazis s’ils avaient remportés la bataille d’Angleterre.

Après la défaite britannique en 1941, le pays est sous le joug des nazis. Winston Churchill a été fusillé, le roi George VI est emprisonné à la Tour de Londres et les princesses se sont réfugiées en Nouvelle-Zélande. Au sein de Scotland Yard aux mains du général Fritz Kellermann, l’agent britannique Douglas Archer est chargé en ce 14 novembre 1941 d’une enquête sur un meurtre. Cependant, sa secrétaire et maitresse Sylvia Manning participe à la Résistance.

Alors que les alliés soviétiques des allemands souhaitent rappatrier la sépulture de Karl Marx à Moscou, les États-Unis restent toujours neutres, et que le reste du pays résiste encore. L’enquête oriente Douglas vers un savant en recherche nucléaire qui intéresse fortement le SS Oskar Huth. L’arrivée de la séduisante journaliste américaine Barbara Barga, intrigue et envoute l’inspecteur qui devine son intérêt pour l’enquête autour duquel convergent toutes les parties.

Un sympathique polar dans le cadre d’anticipation historique d’une Angleterre vaincue et occupée par l’Allemagne nazie. Nous retrouvons le cadre habituelle d’occupation avec les collaborateurs zélés et la résistance agissante, pour compliquer la donnée de base avec une enquête policière qui débouche sur un complot de recherches nucléaires.

Les américains ont encore un mauvais rôle qui leur ressemble bien face à une Angleterre dans la tourmente et lâchée à son tour. Reste le jeu de la rivalité entre La Wermacht et la SS qui n’est pas vraiment réaliste. La SS était une unité d’élite pour des tâches précises qui n’empiétait jamais l’armée. La fin de la série, au contraire du roman, laisse une porte ouverte à une seconde saison, qui ne verra probablement pas le jour. Dommage car la fin du livre est plus sombre et logique. Reste que la trame se laisse suivre avec plaisir, dans cette forme d’Ironie du sort, sur ce qui serait advenu si l’Angleterre avait à son tour succombé à l’invasion nazie, dont il s’en est en effet fallu de peu avec la lassitude d’Hitler lors de la bataille aérienne qui devait nettoyer le ciel britannique avant la traversée des troupes nazie, et son impatience d’envahir ses alliés soviétiques.

Avec Sam Riley (Orgueil et préjugés et zombies) et Kate Bosworth (Still Alice), James Cosmo, Rainer Bock et Aneurin Barnard, Christina Cole, la belle Maeve Dermody et Lars Eidinger, Jason Flemyng, James Northcote et Jason Flemyng, Lucas Gregorowicz, Louis Ashbourne Serkis et Kit Connor, Andrew Bicknell, Michael Epp et James Northcote, August Zirner, Carsten Hayes, Ryan Coath et Paul Bentall.

La série SS GB, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 2 janvier 2019 en 2 DVD de 5 épisodes de 4h20. Il est proposé en version originale sous-titrée français.

 

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 11:03

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis de me plonger dans cette série toute british polar comédie angoisse et romantique déjantée réalisée en 2018 par Harry Bradbeer, Jon East et Damon Thomas, dans l’adaptation des romans Villanelle de Luke Jennings, qui apporte beaucoup d’originalité dans l’intrigue et les lies de fascination amoureuses étonnantes entre horreur et humour, angoisse et émotion.

Un assassinat à Vienne, éveille une bonne intuition de l’agent britannique du MI5,  Eve Polastri, pourtant pas chargée de l'affaire mais qui s'ennuie tellement qu'elle s'y passionne et découvre une meurtrière. En effet, la tueuse professionnelle psychopathe, Villanelle, prend un immense plaisir dans l'exécution de ses contrats. Quand son supérieur, Konstantin Vasiliev, lui confie la mission d’éliminer un témoin gênant à Londres, la route se croise entre Eve et Villanelle.

La fascination qu’exerce la jeune russe  sur l’agent britannique pourtant mariée, confirme un coup de foudre amoureux irrépressible. Une course poursuite s’engage à travers l’Europe entre deux meurtres, qui relie les deux femmes sur une enquête aux révélations internationales d'une organisation secrète, Les douze, et le profil de la tueuse comme des révélations et ressentis.

Une passionnante série policière et romantique, meurtrière et angoissante, avec humour et émotion. Intrigante et originale, l’intrigue nous entraine dans une enquête où au fil des découvertes et révélations, nous assistons à une course poursuite sanglante à travers l'Europe, Vienne, Londres, Paris ou Moscou, des palais aux taudis jusque dans les pires prisons russes.

Beaucoup d'actions se succèdent aux meurtres de sang froid que la sadique tueuse nous glace d'effroi avec son sourire démoniaque de psychopathe, comme elle nous interpèle de tendresse dans la même attirance qu'Eve se trouve envoutée et attirée. La fin de la première saison nous donne une envie d'en savoir plus, et c'est avec impatience que j'attends la seconde saison.

Avec Sandra Oh (Rabbit hole) et Jodie Comer (Thirteen), Fiona Shaw et Kim Bodnia, Sean Delaney et Kirby Howell-Baptiste, Owen McDonnell, Darren Boyd et David Haig, Aaron Vodovoz et Sonia Elliman, Andrei Zayats, la belle Susan Lynch et Ken Nwosu, Billy Matthews, Olivia Ross, Zhenya Leverett et Yakim Nedelchev, Topher Collins, et la jeune Yuli Lagodinsky.

La série Killing Eve - Saison 1, distribuée par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 12 décembre 2018 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et version française, pour l’intégrale de la saison 1, 8 épisodes de 42 minutes.

3 étoiles

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:15

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la suite de cette très belle série historique britannique de 8 épisodes de 48 minutes + l’épisode de Noël de 120 minutes, réalisée en 2017 par Lisa James Larsson, Geoffrey Sax, Jim Loach, et Geoffrey Sax d’après une histoire originale de Daisy Goodwin, sur la maturité du règne de la reine d’Angleterre Victoria.

Alors que la reine Victoria met au monde une petite fille en cette année 1840, la gente masculine tente de la mettre à l’écart de la vie politique et militaire. Ainsi, la nouvelle arrive de la terrible défaite de l’armée britannique lors du massacre à la bataille de Gandamak. Mais reprend les rênes du pouvoir entre son rôle de reine de l’empire britannique, d’épouse avec un Albert qui vit mal son rôle de consort, et de mère. A la tête du plus puissant et riche état du monde, la colère grogne dans la misère du pays, et les scandales à répétition à Buckingham.

Le peuple se révolte. Une nouvelle maternité se profil, quand son couple se désagrège, plonge la jeune femme dans une dépression. Mais la jeune reine fait preuve de poigne de fer pour diriger son empire et protéger son pouvoirs, sans scrupule ni pitié.

Suite du biopic sur le règne de la reine Victoria, désormais seule face à tous ces phallocrates machistes qui tentent par tous les moyens de réduire son rôle au protocole et mère de famille. Un beau discours féministe se dégage dans cette nouvelle saison, qui dresse le portrait d’une femme moderne dans un monde d’homme, puissante chef d’empire, cependant que l’écart entre extrêmement riches et extrêmement pauvres, jusqu’à l’esclavage autant dans l’empire que sur son sol avec l’exploitation des ouvriers et des enfants jusqu’à la mort pour quelques cents.

Un portrait d’une femme sans pitié, et aux dents longues qui s’avère aussi moins sympathique que la toute jeune et fraiche innocente à son intronisation ? Un mari également détestable, qui aura donné son prénom au piercing prince Albert dont il était porteur. Une très belle réalisation dans sa reconstitution d’époque, avec aussi ce malaise tout british dans la haine des anglais pour tout ce qui n’est pas anglais. Haine des irlandais, des français, des catholiques, des pauvres et j’en passe.

Un faste de richesse et de luxe d'une petite famille régnante dans l'opulence quand tant des dizaine de millions de leurs concitoyens vivaient dans la misère et la pauvreté, dans l'exploitation et l'esclavage. Une famille royale pitoyable qui somme toute n’a pas changée depuis.

Avec Jenna Coleman, Tom Hughes et Catherine H. Flemming, Daniela Holtz, Nell Hudson, Ferdinand Kingsley et Tommy Knight, Eve Myles, David Oakes, Paul Rhys et Adrian Schiller, Peter Firth, Alex Jennings et Rufus Sewell, Diana Rigg, Martin Compston et Bruno Wolkowitch, Leo Suter, Emerald Fennell, Jo Stone-Fewings, Bebe Cave et encore Nigel Lindsay.

La série Victoria – Saison 2 distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 octobre 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, L'épisode de Noël, le documentaire de la série, La vie de la reine : Une icône féminine, et l'épisode de Noël.

3 étoiles

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 17:41

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir cette superbe série documentaire fiction franco-allemande de 8 épisades de 55 minutes réalisée par Frédéric Goupil et Jan Peter, pour une narration fabuleuse de cette période de paix aussi meurtrière que la guerre qui vient de s’achever, et préparatoire pour la prochaine encore plus terrible.

La première guerre mondiale s’achève sur tous les fronts après des millions de morts dans les tranchés, que la grippe espagnole emporte tant d’autres millions de civils, autant que la famine qui fauche aussi sûrement. L’Europe est exsangue. Il est temps de signer l'armistice et de cesser le feu. Mais la révolution Russe gronde, comme les ressentiments des vaincus, les dettes de l’Europe aux américains, les exigences des vainqueurs, les laissés pour contre des colonies, laisse craindre le pire.

La paix est à peine signée que la guerre continue entre les communistes et les nazis, les nationalistes des nouveaux pays émergents, la crise économique des uns, la fortune des autres, la mort et la luxures d’un monde perdu dans les montées des extrêmes et des revanchards. L’entre-deux-guerres n’est que massacres et préparations à d’autres génocides.

Des quatre coins du monde, la cosaque ukrainienne Marina Yurlova, le marin communiste allemand Hans Beimler, et le nazi Rudolf Höß, l’anarchiste française May Picqueray, l’actrice polonaise Pola Negri, le ministre et industriel italien Silvio Crespi, l’autrichienne médecin Edith Wellspacher, l’indépendantiste vietnamien  Nguyen Ai Quoc futur Hô Chi Minh, la féministe suédoise Elise Ottesen, Unity Pitford anglaise nazie proche d'Hitler, et tant d’autres, tentent de survivre, de se reconstruire ou de continuer le combat.

Une magnifique série historique qui commence quelques mois avant la fin de la première mondiale et se termine au commencement de la seconde. Cet entre-deux-guerre en principe de paix n’en fini pas de s’entre-massacrer en vue de placer les pions qui aboutirons aux horreurs absolues. Partant de journaux intimes, lettres et témoignages de célébrités ou de quidams, cette fiction enrichie d’images d’archives de 23 pays, nous entraine dans ces vingt ans de paix mortifère par le biais de nombreux protagonistes.

Je regrette que certains personnages disparaissent perdus dans la tourmente. Pola Negri, personnage principal, n’a pas été volé par son premier mari, mais  a perdu la moitié de sa fortune lors du crash de 1929, ni été victime du cinéma parlant, ayant eu une très belle carrière ensuite, mais mis un terme avec sa compagne dans d’autres activités artistiques. Une très belles réalisation à la manière 14, des armes et des mots de Jan Peter, déjà aux commandes, dont nous retrouvons Marina Yurlova

Passionnément, nous suivons le destin de ces hommes et ces femmes ayant existés  dans cette aventure humaine des plus affligeantes. Une vision à hauteur de peuple, loin des massacreurs de généraux et hommes politiques véreux qui ont des statues et des avenues, pour se concentrer sur les millions de civils qui ont subis ces guerres inutiles, ces massacres sans nom, pour des enrichissements de quelques uns et la destruction de l’Europe et de centaine de millions de morts dans les pires souffrances, J’ai été passionné par cette reconstitution entre fiction et archives, qui raisonnent en écho de notre actualité avec la montée des populismes, inquiétante.

Avec un magnifique casting international, dont Wenzel Banneyer, Hüseyin Michael Cirpici et Bernt Hahn, Tom Jacobs, Beatrix Hermens et Lydia Morgenstern, Sabine Rossbach, Jan Krauter et Michalina Olszanska, Anna Thalbach, Hans Henrik Wöhler et Solène Rigot, Joel Basman, Gennaro Cannavacciuolo, Luc Feit, Thomas Arnold, Roxane Duran, Emilie Gavois-Kahn et Philip York, Jude Mack, Jean-Marc Roulot, Malgorzata Zajaczkowska et Wolfgang Menardi, Charlotte Merriam et Rebecka Hemse, Natalia Witmer, Alexandre Nguyen, Anne Kulbatzki, Shanti Roney ou encore Roland Bonjour.

La série 1918-1939 : Les rêve brisés de l'entre-deux-guerres, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible depuis le 12 septembre 2018 en DVD et VOD, accompagné d’un livret de 16 pages. Elle est proposée en version originale sous-titrée français, et audio français.

3 étoiles

 

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 13:20

Un grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir cette série norvégienne de 10 et 8 épisodes de 45 minutes, réalisée en 2015 et 2017 par Erik Skjoldbjaerg, Pål Sletaune, Eva Sørhaug, John Andreas Andersen, Jens Lien et Charlotte Brändström, d’apprès une création d’Erik Skjoldbjærg et Karianne Lund sur une idée originale de Jo Nesbø, pour une thématique très actuelle entre le déréglement climatique, les lobbies puissants et les annexions de la Russie sudètistes face au munischime européen.

Le nouveau premier ministre norvégien du parti écologiste, Jesper Berg, annonce au monde la fin de l’exploitation des énergies fossiles du pétrole et du gaz norvégien, au profit d’une centrale propre fonctionnant au thorium. Il espère enclencher une dynamique mondiale pour lutter contre la pollution et enrayer le dérèglement climatique et le réchauffement de la planète.

Mais les puissants lobbies pétroliers et les affairistes ne l’entendent pas ainsi. L’Union Européenne fait pression sur la Norvège et autorise l’ingérence Russe pour prendre le contrôle des puits de pétrole norvégiens et continuer l’exportation. La Russie envahie sournoisement le pays par une armée de civils, de mercenaires, de militaires et surtout d’hommes d’affaires mafieux russes qui font main basse sur l’économie norvégienne.

Entre une résistance qui s’organise, traquée par la police qui collabore avec les russes, dont Hans Martin Djupvik use de tous les moyens illégaux, la Norvège se sent abandonnée par l’Europe. La représentante russe Irina Sidorova manœuvre pour Moscou avec perfidie. La restauratrice Bente Borum se lie avec l’envahisseur, quand son mari journaliste est assassiné.

Une passionnante série très actuelle avec les thématiques du dérèglement climatique, le lobbying ultra libéral, et les inquiétantes invasions russes. Ainsi, la série décrit avec détail et subtilité les comportements des uns et des autres, les politiques toujours prêts à se compromettre pour garder les rênes du pouvoir, à collaborer et trahir les leurs. Ainsi ce premier ministre remplacé par son assistante tout aussi incompétente et manipulable, que ce policier devenant un gestapiste féroce, ou cette restauratrice prête à tout pour réussir quitte à pactiser avec le diable jusque dans son lit.

Je regrette l’europhobie primaire qui tombe mal avec le Brexit et la montée des populismes dangereux, et met mal à l’aise. On a quand même du mal à imaginer l’Union Européenne aussi naïve -même manipulée, qui plus est par un méchant français- pour appeler et soutenir une intervention miliaire russe soviético-tazariste contre un pays membre de l’Union et de l’Otan, quand on connait la politique expansionniste Russe. Il est à espérer que la classe politique norvégienne ne soit pas aussi stupide et naïve pour croire à la parole des russes.

Avec cette fiction, la description de la méthode d’annexion russe est détaillée avec clartés. Ainsi, de la Moldavie à la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud à la Crimée, la Transnistrie et la Gagaouzie et récemment le Dombass, sont calqués sur la même stratégie. Une sudètetisation qui ne rencontre que peu de réaction munichiste des européens. Menaces très sérieuses, la Suede a remis le service militaire obligatoire. Face aux russes, il n’y a pas d’autre alternative que de frapper plus fort et plus vite. Une 3ème saison est en court de réalisation que l’on attend avec impatience.

Avec les excellents Henrik Mestad, Eldar Skar et Ane Dahl Torp, Ingeborga Dapkunaite, Selome Emnetu et Janne Heltberg Janne Heltberg, Veslemøy Mørkrid Veslemøy Mørkrid et Ragnhild Gudbrandsen, Alexej Manvelov, les jeunes Kristin Braut-Solheim, Ella Malia Prince, Stig R. Amdam, Oddgeir Thune et Sondre Larsen, Daniel Rusten Larsen, Kristin Skogheim, Hippolyte Girardot et Øystein Røger, Ulrik Skage, Vegar Hoel, Hans Olav Brenner ou encore parmi tant d’autres marquants Lisa Loven Kongsli.

La série Occupied, distribué par Arte et sa page Facebook, est disponible depuis le 5 septembre 2018 en DVD. Il est proposé en version originale norvégienne sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, un entretien avec Jo Nesbø et des productrices.

3 étoiles

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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 09:54

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette très belle série historique sud-africaine réalisée en 1986 dans une version restaurée haute définition en Blu-ray édition 30ème anniversaire, de William C. Faure, en dix épisodes de 50 minutes, écrit par Joshua Sinclair inspiré par les écrits de négociateurs ayant traité avec Shaka Zulu. La série reconstitue la vie et ascension d’un fils de prince illégitime en puissant monarque.

De la petite colonie hollandaise et britannique en Afrique du Sud, l'inquiétude monte sur la puissance des zoulous sous la coupe du terrible roi Shaka. Après son naufrage sur les côtes zoulous, le lieutenant Francis Farewell est invité avec sa petite troupe, dont le docteur Henry Francis Fynn et Nathaniel Isaacs, par le roi de l’empire zoulou.

L’occasion de découvrir l’histoire de ce puissant monarque, fils illégitime d’un prince zoulou et de Nandi une jeune fille, qui en quelques années, de guerres et d’alliances, assassinats et cadeaux, va de venir un morarque craint et puissant. Il va constituer une armée puissante, en changeant les mentalités guerrières et militaires.

Une très belle reconstitution de la vie d’un chef de guerre africain qui de fils illégitime d’un prince constitua un empire zoulou puissant par la force, la persuasion politique et alliances ou des cadeaux.

Il permît aussi l’intrusion hollando-britannique, grossière erreur. Homme sanguinaire avec son peuple, et avec ses ennemis, il développa l’esclavage en vendant les siens aux portuguais. Mais il a fait de sa nation un peuple de guerriers qui infligera cinquante ans après sa mort la plus grande défaite militaire anglaise lors de la bataille d'Isandlwana en 1879. L’histoire de Shaka est surtout connu des récits et témoignages de Francis Fynn et Charles Rawden Maclean et Nathaniel Isaacs -depuis largement contesté sur la violence de Shaka pour de meilleures ventes.

J’ai beaucoup aimé suivre cette évolution d’un ambitieux dans cette immersion totale de la société zoulou tribale et cruelle dont on sent la peur en permanence, la vie ne vaut pas grand chose, tout pour le clan sans individualisme, entièrement soumis au roi. Et ces européens qui en profite pour leurs affaires mais aux témoignages préçieux. Une belle fresque historique.

Avec les excllents Henry Cele, Edward Fox (L'importance d'être constant) et Robert Powell, Trevor Howard, Fiona Fullerton, Christopher Lee (Le hobbit : la bataille des cinq armées), Dudu Mkhize et Roy Dotrice, Gordon Jackson, Kenneth Griffith et Conrad Magwaza, Patrick Ndlovu, Roland Mqwebu, Gugu Nxumalo et Tu Nokwe, Vuyisile Bojana, Bingo Mbonjeni et Simon Sabela, Sam Williams, Alex Heyns et Graham Armitage, Geoff Albert et Sonke Buthelezi, John Carsonet les jeunes Khumbulani Cele, Glen Gabela et Phillip Majola.

La série Shaka Zulu, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 22 août 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et audio français.

3 étoiles

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 10:14

Un grand merci à L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir cette mini-série policière suédoise réalisée en 2010 à 2018 par Marcus Olsson, Mattias Ohlsson et Niklas Ohlson, d’après les romans de Viveca Sten, adaptés en 6 saisons de 19 épisodes qui correspondent à la saga romanesque.

Saison 1 La reine de la Baltique - I de lugnaste vatten

Sur une plage de Sandhamn, une petite île au large de Stockholm, Nora Linde découvre un cadavre lors d'une baignade matinale. La chef de police Margit Grankvist confie l'enquête à l’inspecteur Thomas Andreasson et sa collègue Carina Persson. Thomas reconnaît Nora, comme une ancienne copine de collège, mariée et mère de Simon et Anna.

Il s’avère que la victime, Krister Berggren, a été tué. L'enquête prend de l’ampleur quand sa sœur Kicki est à son tour assassinée, alors sous filature de Thomas qui a loupé avec son addiction aux somnifères. Il est accro depuis à la mort subite du nourrisson de sa petite fille et du divorce qui a suivi le drame. Nora plus perspicace apporte son aide au policier dont les sentiments qu’elle éprouve pour lui, irritent le violent mari jaloux Henrik.

Avec Jakob Cedergren et Alexandra Rapaport, Anki Lidén, Sofia Pekkari et Louise Edlind, les jeunes Lion Mon H. Wallén et Ping Mon H. Wallén, Lars Amble, Jonas Malmsjö, Harriet Andersson, Andreas Kundler, Eva Stellby, Lena Nilsson, Lasse Pettersson, Anders Sparring, Bengt C.W. Carlsson

et Tore Persson.

Saison 2 - Du sang sur la Baltique - I den innersta kretsen

Du haut de la terasse de Nora Linde, ses amis assiste à la victoire d'une course de yachts dans laquelle Henrik, son mari est à la barre pour le capitaine et propriétaire Oscar JulianderL’avocat s'effondre soudain, tué d’une balle en pleine cœur.

Le commissaire Thomas Andreasson et sa collègue Mia Holmgren sont chargés de l’enquête. Deux ans après l’enquête Berggren,Thomas retrouve Nora qui veut divorcer d’Henrik qui refuse. Elle apporte encore son aide préçieuse dans ssa connaissance des invités et de l’ile, d’auatnt que l’enquête s’oriente sur sa maison ou celle d’à côté qu’elle a hérité, comme lieu du tir mortel. Les soupçons se porte sur les collègues d’Oscar depuis que l’un d’eux est à son tour assassiné.

Sympathique petite série policière qui nous offre plus de superbes paysages cartes postales des environs de Stockholm que d'intrigues convainquantes mais néamoins amusantes à suivre. Car la force de cette trame est l’incompétente de Thomas paliée par l'aide heureuse de madame Colombo qui bénéificie toujours des hasards qui tombent à pique. Il est à espérer que la police suédoise soit plus efficace.

L’autre point fort des épisodes indépendants, est cette relation entre Thomas et Nora dans un jeu de chat et de la souris sous les yeux du sale type de mari. Je me suis bien amusé à suivre ces enquêtes meurtrières qui nous baladent dans des décors somptueux. La réalisation est soignée dans ses images et cadrages, qui change en mieux dans la deuxième saison avec changement de réalisateur, et qui apporte cette vivacité du regard sur les enquêtes et la romance qui ne semble pas se concrétiser.

Chaques saisons correspondent aux romans de la saga policière de Viveca Sten, dont chacun est composée de trois épisodes, exceptée la sixième saison qui en compte quatre. Les récits sont indépendants les uns des autres, mais se relient autour de Thomas et Nora pour un duo d’enquêteurs complices et efficaces. Le rythme et vif et alerte, l’humour et l’émotion sont présent et donnent envie d’en voir la suite.

Nous retrouvons Jakob Cedergren et Alexandra Rapaport, Catherine Hansson et Jonas Malmsjö, Anki Liden, Lars Amble, et Louise Edlind, les jeunes Lion Mon H. Wallén et Ping Mon H. Wallén, Sofia Pekkari, mais aussi Sandra Andreis, Lotta Tejle, Anu Sinisalo et Yvla Loof, Bengt Brakered, Gustav Levin et Cathrine Hansson, Thomas Hanson, Peter Engman, Malena Engtröm et Karl Linnertorp, Mats Rudal, Rebecka Tepper Englund, Johann Hallström et Anne-li Norberg.

La série Meurtres à Sandhamn Saison 1 & 2, distribué par L’atelier d’images, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 21 aoüt 2018 Il est proposé en version originale suédoise sous-titré français, et en version française.

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21 juin 2018 4 21 /06 /juin /2018 10:03

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette mini-série en quatre épisodes de 58 minutes pour ce thriller dramatique britannique, réalisé en 2017 par Jessica Hobbs, d’après le scénario d'Amanda Coe, adapté du roman Portrait d’une femme sous influence de Louise Doughty, pour une autopsie de la justice face aux victimes de viols.

Chercheuse réputée en génétique, Yvonne Carmichael, la cinquantaine épanouie, mariée à Gary et mère de deux enfants, mène une vie paisible et routinière entre son métier et sa famille. Quand après une présentation à la Chambre des communes à Londres, elle est séduite par Mark Costley, un inconnu avec qui elle a une relation sexuelle jouissive et sans lendemain. L’attrait irrésistible de Mark l’amène à le revoir régulièrement.

Un soir, après l’avoir retrouvé dans la ruelle d’Apple tree yard, Yvonne passe la soirée pour le départ à la retraite d’un collègue. À cette occasion, elle est très brutalement violée par un collègue, George Selway. Elle renonce à porter plainte pour protéger son amant, et n’en dit rien à son mari. Traumatisée, Yvonne subit un harcèlement moral de la part de son agresseur. Remonté, Mark assassine George. Arrêtée pour complicité, le procès commence avec l’étalage des vies privées.

Un oppressant récit sur le sort de cette femme victime d’un acte brutal, engoncée dans ses mensonges et qui de victime devient coupable aux yeux de la justice. Un drame superbement conté, avec pourtant une ambiguïté malaisée. Si le thème principal est le fonctionnement de la justice et du regard de la société sur les victimes de viols, il se dégage un sentiment confus sur la protagoniste. S’il est clair qu’aucune femme ne mérite d’être violer, adultère ou non –bien que la symbolique de l’arbre divin la punirait d’avoir fauté est saisissant de doute.

Pour toutes les victimes, il est une évidence qu’il faut porter plainte à la police quelqu’en soit les difficultés des démarches et du regard des autres. La honte est sur les agresseurs non sur les victimes et seules plaintes et justice changent les mentalités. j’ai beaucoup aimé la description du traumatisme physique et plus encore morale des victimes. Le procès qui suit le meurtre, met bien en lumière le fonctionnement immoral des avocats plus que de la justice elle-même, dont on serait curieux de connaitre le ressenti de cette avocate ignoble si par mésaventure elle devenait à son tour une telle victime.

La scène de la jeune lieutenant Johns est particlièrement peu crédible –comment une avocaillonne aurait pu avoir autant de détail préçis de l’agression, et décrédibilise l’effet souhaité. Un admirarable portrait cynique de la société mais aussi de l’héroïne à multiples facettes qui l’a rend aussi attachante qu’effrayante. L’instinct de survie des uns et des autres révèlent bien des réactions inattendues.

Une réalisation parfaitement maitrisée, sur une mise en scène soignée qui amène les événements avec justesse pour des révélations à contrario édifiants comme la scène finale. Habituellement peu fan des procès, celui-ci est découpé avec intelligence pour nous intriguer avec intérêt sur l’affaire et les effets de manches des avocats, bien que parfois tiré par les cheveux, tels qu’ils se produisent souvent dans la réalité.

Avec l’excelentissime Emily Watson (Everest) époustouflante, face à Ben Chaplin (Snowden) et Mark Bonnar, Steven Elder, Kezia Burrows, Susan Lynch et Franc Ashman, Laure Stockley, Olivia Vinall et Assad Zaman, Robin Morrissey, Jack Hamilton et Grâce Carey, Beth Chalmers, Jim Creighton et Alexis Conran, Susannah Doyle, Darren Morfitt, Rhashan Stone et Frances Tomelty et Denise Gough.

La série Sous inflence, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 30 juin 2018 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français.

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