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18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 19:58

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la deuxième saison en huit épisodes de 58 minutes de cette série thriller fantastique suédoise, réalisée en 2017 par Henrik Björn et Anders Engström, pour une suite d’enquête policière fantastique au confins de la forêt et de ses êtres mystérieux, imprégnée des mythologies et légendes scandinaves.

Après les terribles événements survenus lors de sa dernière enquête sur des enlèvements d’enfants dans la forêt de son village natal de Silverhöjd, et la mort de sa fille Josefine, la détective de police, Eva Thörnblad reprend son nouveau poste à Stockholm. Traumatisée, en proie avec son symbiote Jordskott, Eva cherche à renouer avec sa mère Agneta, aux comportements imprévisibles.

La découverte d'un cadavre mutilé dans un lac gelé et une poche de sang, semble se relier avec l’enquête de Silverhöjd. Éventuellement de la jeune Robin, puis celle de Maja Njyman, confirme l’intuition d’Eva. Le retour de Wass va l’aider, bien qu’il cache des découvertes. Ses collègues Tom Aronsson et Bahar Holmqvist, tentent d’y voir plus clair de leur côté. Une piste se dégage avec Zara Norrbacka, une infirmière mystérieuse. De même Ida, la fille de Tom, qui enquête avec le jeune Kalem, témoin de la séquestration de Robin, redouble les efforts d’Eva.

Une bien étrange enquête sombre, entre polar et fantastique, sorcières et habitants du monde souterrain, dont les enlèvements de jeunes filles, de bébés et sacrifices, alimentent des pistes d’horreurs. Il est préférable d’avoir vu la première saison pour mieux entrer dans le vif du sujet, tant les références et ramifications emberlificotées se croisent et s’enchevêtrent. Je me suis fait envouté par l’ambiance angoissante dans le style des X-Files avec des découvertes surprises, et sur les réelles motivations des uns et des autres.

Le savant suspens, les bons et les méchants qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit, permet une paranoïa jouissive. Mystère quand au réveil d’Agneta et celui d’Eva, mais l’efficacité générale fonctionne à merveille pour des émotions puissantes, tant il est vrai, dès lors que l’on touche à des nourrissons et des enfants et adolescentes, inquiétude est de mise et l’espoir de retrouvailles aiguisent l’intérêt. Ainsi, se dégagent au fil des épisodes des explications et des révélations souvent inattendues, pour un dénouement qui laisse présager une saison 3 qui n’est pas encore confirmée par la chaine suédoise, mais le créateur Henrik Björn y a déjà songé. À suivre…

Avec les excellents Moa Gammel et Göran Ragnerstam, Richard Forsgren, Vanja Blomkvist et Ann Petrén, la jeune Mira Gustafsson, Anders Berg, Ana Gil de Melo Nascimento et Anna Bjelkerud, Nuur Adam, Alexej Manvelov et Henrik Knutsson, Gustav Lindh, Max Vobora et Eva Melander, Electra Hallman, Vanja Blomkvist, les jeunes Stina Sundlöf, Nikoletta Norrby et Esther Lennstrand, Happy Jankell, Pelle Heikkilä, Gerhed Hoberstorfer et Rebecka Hemse, Eric Ericson, Louise Ryme et Björn Andrésen.

La série Jordskott, la forêt des disparus, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 30 juin 2018 en DVD. Il est proposé en version originale suédoise sous-titrée français et en audio français.

 

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 08:26

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette série historique britannique de quatre épisodes de 75 minutes réalisée en 2000 par Malcolm Mowbray et David Wheatley, d'après le roman une création de Russel Lewis, qui nous plonge dans l’invasion de la France, l’occupation nazie et les débuts de la résistance.

Sur la route de l’exode en cet été 1940, Monseigneur Augustin Renard vient prendre son service à l’église de son village natal, Saint-Josse-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, qu’il avait quitté 20 ans plus tôt. Il y retrouve son frère menuisier, son ancienne fiancée Madeleine Claveau, qui lui en veut de l’avoir quitté pour L’Église, et les nazis avec à sa tête l’officier Dieter Franz, qui occupent le village et recherchent des soldats anglais. Des liens se créé entre la jeune Hélène Claveau et le soldat allemand Aloïs. Le prête s’engage dans la Résistance, quand d’autres s’engagent dans la collaboration.

Une série épique qui a l’originalité de conter la situation d’un village de France sous l’occupation avec le regard d’outre-Manche un peu à la version Mon village à l’heure allemande de Jean-Louis Bory, en plus sombre et plus british. A travers le regard de ce prêtre, c’est une radioscopie de la population entre ceux qui s’engagent dans la collaboration ou la résistance par intérêt ou conviction, les liens qui se tissent d’amitié ou d’amour interdits, mais aussi la terrible ambiance de suspicion et de peur qui transcende ou tétanise.

Les arrestations sommaires, tortures et meurtres deviennent le quotidien qui terrifie ou galvanise la résistance à l’occupant nazi. En situant son action dans un petit village à quelques coups de rames de l’Angleterre en pleine guerre totale, cette trame permet de faire comprendre à un public britannique ce que fût la guerre sous occupation, le ressenti français face à Dunkerque et la propagande allemande, avec le courage de ceux qui ont aidés les pilotes anglais, les lâchetés face à la violence nazie, et les partisans aux positions opposées. Une série ludique et passionnante.

La réalisation est soignée, vive et alerte, avec sa très belle restitution historique qui nous plonge dans ces années sombres. Avec sa mise en scène cadrée et rythmée, le récit permet au fur et à mesure de faire connaissance avec les principaux protagonistes sans se perdre en chemin pour mieux tisser la toile des personnages dans l’actualité d’alors avec le tenants et les aboutissants. Une belle leçon d’Histoire par le regard de quidams pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale.

Avec John Thaw (Chaplin), Joachim Paul Assböck et John Axon, Teresa Banham, Cheryl Campbell et Juliette Caton, Stephen Hoyle, Geoffrey Hutchings, Björn Jung et Adam Kotz, Jamie Lee, Torben Liebrecht, Des McAleer et Andrew McCulloch, Colin McLaughlan, Rebecca Raybone et Bernd-Uwe Reppenhagen, Carl Rice, Anatole Taubman et Sam Townend, Timothy Walker, Gregor Weber, Jimmy Yuill et Michael Attwell, Richard Cubison et Louis Hammond, Barbara Kellerman, Dominic Monaghan et Judi Lamb.

La série Monseigneur Renard, distribué par Elephant Films, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 avril 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, le pilote de Inspecteur Morse.

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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 12:04

Un grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir cette très intéressante minisérie en 3 épisodes de 45 minutes réalisée en 2017 par Philippe Faucon, pour une rétrospective des droits LGBTQ sur trente ans, de la dépénalisation au mariage pour tous et à l'adoption.

17 ans en 1981, Victor est surpris par son père Charles avec son petit ami Sélim. Suite à son coming out sous l’intransigeance de son père qui dénonce Sélim à sa famille, Victor rencontre Serge pour une longue histoire d’amour, mais ils doivent attendre la majorité de Victor. Avec l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand le 10 mai 1981, vient la dépénalisation de l’homosexualité en France.

Ce sont aussi les années Sida, dont Serge est atteint. Trente ans durant Victor et Serge sont de tous les combats, pour le Pacs et le mariage pour tous enfin obtenu le 23 avril 2013 par la loi Taubira sous François Hollande. Mais Victor veut construire une vraie famille avec Serge en adoptant un petit garçon, Diego. L’évolution des lois pour la reconnaissance des droits ne va pas toujours de paire avec l’évolution des mentalités, et Diego doit faire face à l’homophobie comme du racisme.

Un récit qui met intelligemment en exergue le combat des homosexuels entre la lutte contre les lois iniques qui les ont si longtemps opprimés, et la reconnaissance à l’égalité de traitement tant dans les soins, le mariage et l’adoption au travers de trois décennies de vie tumultueuse de Victor.

Ainsi, chaque épisode aborde une thématique différente selon l’âge et les aspirations de Victor et des changements de société face à la toujours violente homophobie. Une très belle réalisation, sobre et efficace, dans le format minisérie télévision. Je regrette le choix du générique issu d’un violent assassin qui colle mal avec le sujet, de même la scène de sexe trash entre Victor et Aurélie qui met mal à l’aise sans utilité. Un traitement ludique simple et marquant où l’émotion transparait à chaque épreuve.

Avec Stanislas Nordey, Frédéric Pierrot (Toute première fois) et Samuel Theis (Nos futurs), Sophie Quinton (Queen of Montreuil), Emmanuelle Bercot (Mon roi) et Benjamin Voisin (Bonne pomme), Nicolas Cazalé (Stretch), Julien Lopez et Lou Roy-Lecollinet (Aurore), Rebecca Marder, Sami Outalbali, Loubna Abidar et Hafid Djemaï, Phénix Brossard, Idrissa Diabaté et Thomas Scimeca, Leila Fournier, Hugo Sire, Louis Wahnich, ainsi que Lyla Mansouri Asselain, Arnaud Jouan et Maryline Canto, Frédéric Anscombre, Laura Renoncourt et Alexandra Mercouroff, Médhi Touré, Namaké Konte, Chiara Mastroianni et Jérémie Elkaïm.

La minisérie Fiertés, distribué par Arte et sa page Facebook, est disponible depuis le 25 avril 2018 en DVD et VOD. Il est proposé version sous-titrée pour sourds et malentendants dans les suppléments, un entretien avec le réalisateur Philippe Faucon, un entretien avec les coscénaristes José Caltagirone et Niels Rahou, et les essais des comédiens..

3 étoiles

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 09:09

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette magnifique série historique britannique de 8 épisodes réalisée en 2016 par Tom Vaughan, Sandra Goldbacher et Olly Blackburn d’après une histoire originale de Daisy Goodwin, sur la jeunesse de la reine d’Angleterre Victoria.

A la mort de son oncle le roi Guillaume IV sans héritiers légitimes en vie, la toute jeune Alexandrina Victoria devient à 18 ans la nouvelle reine d’Angleterre sous le prénom de Victoria. Conseillée habillement part le Premier Ministre Lord Melbourne, dont la jeune fille est platoniquement amoureuse, fait face à toutes manipulations, complots, maladresses et scandales.

D’un caractère entier, elle veut très vite trouver son indépendance. Intimer de se marier au plus vite, la jeune reine Victoria tombe amoureuse de son cousin germain le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Un mariage et un règne commence pour un long règne et de nombreux bouleversements politiques du pays et à la cour.

Une très belle et émouvante série historique, dans une superbe reconstitution d’époque, tant dans les cadres majestueux des palais et des demeures royales et du Londres d’alors, que dans les costumes et coiffures, que dans l’ambiance de ce début de révolution industrielle et politique. Le portrait de cette jeune femme moderne, fraiche, belle et pleine de vie et d’amour, face au panier de crabes de la cour et du Parlement dans une époque troublée et en pleine mutation, donne une dimension passionnante au récit historique avec ses luttes et ses influences.

Ainsi, dans un découpage à la Downton Abbey, nobles et valets, avec la dualité des riches et des pauvres, la série nous offre un regard sur une époque avec un panel interactif de personnages divers et variés, avec une vision des mentalités en ébullition et des changements dans un royaume et empire puissant par le truchement d’une jeune fille à l’aspect petite et fragile qui se révèle un magnifique portrait post-féministe. Une réalisation magnifique de grande qualité visuelle pour un vrai voyage dans le temps avec une actualité du regard sans concession sur époque et des protagonistes. Hâte de voir les saisons suivantes.

Avec l’excellentissime Jenna Coleman (Pemberley), Tom Hughes (Madame), Peter Firth (MI-5 infiltration), Rufus Sewell (Gods of Egypt), Diana Rigg, Alex Jennings, Catherine Flemming, Daniela Holtz (Phoenix), Nell Hudson (Agatha Raisin), Ferdinand Kingsley (Dracula untold), Tommy Knight, Eve Myles, David Oakes, Paul Rhys, Jordan Waller (Love & friendship), Margaret Clunie, Nigel Lindsay, David Oakes, Anna Wilson-Jones, Tilly Steele, Peter Bowles, Robin Soans, Andrew Bicknell, Basil Eidenbenz, Samantha Colley, Tom Price, Michael Parkhouse ou encore Paul Rhys.

La série Victoria – Saison 1 distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 11 avril 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, le documentaire du film, Les effets spéciaux, La visite de Buckingham Palace, Victoria, Prince Albert, Lord Melbourne.

3 étoiles

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 16:49

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la troisième saison de cette saga, suite de Poldark 1 et Poldark 2, de cette belle série britannique, réalisée en 2017 par Joss Agnew et Stephen Woolfenden d’après une création de Debbie Horsfield pour l’adaptation de l’œuvre romanesque de Winston Graham, dans la poursuite des aventures familiale des Poldark et les rivalités économiques et amoureuses des Warleggan, dans la société anglaise du dix huitième siècle à l’heure de la révolution française qui secoue le monde.

Cependant que George Warleggan est plus que jamais déterminé à écraser Ross Poldark, rien ne va plus avec la belle Demelza. Ses frères Sam et Drake Carne, dont leur père est mourant, tentent de trouver une place dans la vie et au sein de l’église. Elizabeth, désormais Warleggan, accouche avant terme d’un petit Valentin, avec un doute sur le vrai père. Avec le naufrage du navire du capitaine Blamey et le docteur Enys aux larges de la France en pleine révolution, Ross se lance à leur rescousse pour tenter de les libérer et les ramener.

Demelza donne à son tour naissance à une petite fille, Clowance. Cependant que la famine sévit dans la région, c’est entre ceux qui exploitent ou ceux qui aident les plus miséreux que la lutte du pouvoir s’acharne. Entre Drake et Morwenna Chynoweth, cousine d’Elizabeth, les amours se compliquent d’autant de leurs situation que des haines entre les deux familles.

C’est encore avec plaisir que nous retrouvons tous nos protagonistes dans des situations toujours plus explosives que jamais de destins croisés qui s’entre-enchevêtrent dans des rivalités économiques, amoureuses et de haine viscérales, des naissances légitimes et illégitimes, désirées ou non, qui parsèment une histoire mouvementée. La révolution française arrive, effraie et subjugue, va bouleverser le monde.

C’est aussi une saison où l’infidélité fuse de toute part et touche tout à chacun, entre mariage avorté contre forcé, et de violences conjugales, où l’amour n’a plus sa place dans cette dramatique échevelée, dont les femmes supportent et paient une lourde part. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de la trame qui nous transporte de Cornouailles en France, d’un château aux masures, de complots en vengeances, et de retrouver une époque en pleine mutation.

Une saison où le personnage principal n'est plus centré sur Ross dont au fil des épisodes perd son capital sympathie ne méritant pas l'amour de Demelza qui avec George, prend le premier plan ainsi que les cousines d'Elizabeth, ce qui redonne du piment et de l'intérêt à la saga. La réalisation est toujours de qualité dans tous les détails, dans les décors et costumes pour une belle reconstitution, avec une mise en scène qui nous tient en haleine par un découpage soigné. En attendant avec impatience la saison 4.

Avec Aidan Turner et Eleanor Tomlinson, Ruby Bentall, Heida Reed et Jack Farthing, Caroline Blakiston, Beatie Edney, Luke Norris et Christian Brassington, Ellise Chappell, Sean Gilder, John Nettles et Harry Richardson, Josh Whitehouse, Gabriella Wilde, Tom York et Tom Harry, Emma Tregirls, Paul Daniel, John Hollingworth et Robin Ellis, Jean Baptiste Fillon, Tristan Sturrock, Esme Coy, Zachary Fall et James Wilby.

La série Poldark – saison 3, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 mars 2018 en DVD pour 9 épisodes. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français.

3 étoiles

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 10:02

Un très grand merci à France Télévisions Distribution pour m’avoir permis voir cette passionnante mini série télévisée d’histoire en 4 épisodes, réalisée en 2017 par Vanessa Pontet et Alain Brunard, pour une plongée dans l’histoire des guerres de l’Europe de 1328 à 1558.

En 1328, à la mort du dernier roi capétien Charles IV, le trône de France passe aux Valois, provoquant la colère du jeune roi anglais Édouard III, qui estime en être l’héritier légitime. La guerre de cent ans commence, longue et sanglante. Quand à 24 ans, le roi Charles VI sombre dans la folie. Les bourguignons et les armagnacs s’affrontent dans une guerre pour prendre sa place et dont l’Angleterre tente d’en profiter. L’aide de Jeanne d’Arc va changer la donne en libérant Orléans et faisant sacrer Charles VII.

Quand Louis XI devient enfin le roi de France après une tentative raté contre son père 20 ans plus tôt, il développe une stratégie bien plus payante que les guerres meurtrières infructueuses. Avec deux puissants ennemis, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et Edouard IV d'York roi d'Angleterre, Louis XI va jouer des rivalités entre eux et la guerre de Roses, pour asseoir la puissance de la France. Mais à la Renaissance, face à Charles Quint l'homme le plus puissant d'Europe, héritier du royaume d'Espagne, et bientôt roi du Saint Empire romain germanique, François Ier, tout aussi ambitieux, se lance dans des guerres des plus meurtrières et coûteuses.

Le jeune roi de France tente des alliances avec Henri VIII d’Angleterre, tous les coups bas sont permis. Sur les champs de batailles sans pitié, les alliances et les trahisons, les mariages, complots et meurtres, se construit une Europe avec la France en son cœur suscitant l’avidité.

Bien pire que la célèbre série Game of thrones, la véritable histoire de guerres des trônes d’Europe, la France en son centre, qui ne concerne que quelques familles dominantes qui auront été responsables de dizaines de millions de morts entre guerres et pillages, massacres, famines et épidémies, pour asseoir leur soif de pouvoir au grès de leur ambitions et des susceptibilités et des mariages consanguins. Ainsi, la série commence avec la guerre de cent ans en 1328 de la fin du Moyen Âge jusqu‘en 1558 de la Renaissance.

Nous suivons passionnément les successions de rois et de reines, des régents aux tyrans dans des rivalités meurtrières et massacres, des guerres entres nations qui construisent, détruisent et rebattissent l’Europe sur les cendres fumantes et amoncellements de morts. Une même famille schizophrène dont la folie amènera à l’horreur de la première guerre mondiale, royaumes, empires et républiques assassines dont la seconde n’en sera que la suite jusqu’aux guerres balkaniques récentes issues de ces découpages d’antan.

Une très belle série historique en quatre épisodes passionnantes qui nous restitue dans les époques avec les tenants et aboutissants, les dates et lieux succincts mais d’une belle clarté qui donnent envie d’aller plus loin. Une reconstitution des costumes et des scènes, sur des images de châteaux d’aujourd’hui donnant la puissance d’antan sans besoin des grands moyens financiers et numériques pour évoquer luxe et batailles, que ces évocations suffisent à enrichir nos imaginaires. J’ai beaucoup aimé suivre ces péripéties historiques, riches en enseignements, sidérantes d’autant de mépris de dirigeants fous meurtriers pour tant d’ambitions coupables.

Avec un Bruno Solo en excellent narrateur, et les tout aussi parfaits Louis Cunat, Sébastien Degut et Yannis Bougeard, Alexandre Borras, François Brice, Tabaré Dutto Canto et Davide di Lorenzo, Delphine Le Moine, Mélanie Peyre, François David Carbonnel et Bertrand Chamerois, Marguerite Dabrin, Mickael Erpelding et Sébastien Gill, Thibeau Lepage, Robert Victorien et Patrice Tepasso, Catherine Zavlav, Laurent Bariteau et Patrick Hauthier, Geoffroy Lopez, Laure Massard et Madeleine Pougatch, Anthony Sourdeau, Patrice Tepasso et Sarah Brunel, Nathalie Charade, Charles Durot et Mickaël Fuhs, Max Geller, Rémy Giordano, Julia Gratens et Mathieu Lagarrigue, Gabriel Mirete, Elisa Sergent, et des centaines d’autres talents d’un casting riche et varié.

La série La guerre des trônes, la véritable histoire de l'Europe, distribué par France Télévisions Distribution, est disponible en DVD et Bluray dans les meilleurs bacs dès le 2 février 2018. Il est proposé avec des sous-titrée français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 10:15

Un grand merci à Optimale pour m’avoir permis de découvrir cette série de 8 épisodes de 23 minutes, réalisée en 2016 par Morgan Jon Fox, qui après quatre long-métrages, suit le quotidien de jeunes gays dans une période de choix amoureux et artistiques.

Habitants un appartement dans le quartier huppé de Memphis, Billy et Daniel, deux meilleurs amis cherchent un colocataire pour payer le loyer. Avec leur amie Emily, amoureuse en vain de Billy depuis leur enfance, passent des entretiens de candidats selon des critères stricts d’orientation gay, de revenus et mode de vie. Ainsi, ils essayent de s’insérer dans la communauté artistique Queer de la ville, avec toutes les difficultés d’une ville chère, de créations artistiques et relationnelles. Billy réalise un court métrage avec ses amis, promesse d'un avenir professionnel artistique.

Dans un style très personnel d’une évanescence planante un peu irréelle, sur un récit nombriliste et bohème, la trame nous conte le quotidien de jeunes artistes gays qui tentent de s’affirmer, avec les difficultés pour trouver l’âme sœur et une perspective d’avenir. Entre le jeu répétitif et la sélection d'un colocataire, et le tournage du court-métrage, nous suivons les relations amoureuses entre ruptures et coups de foudre, les joies et les déceptions, d'un groupe d'amis très soudés.

Une plongée dans un univers underground, loin de laisser indifférent, tant les protagonistes sont attachants. Une réalisation qui trouve son originalité de ton comme dans l’écriture du récit, pour une mise en scène sobre et soignée, d’une société artistique et intello qui tente de sortir d’une sorte de brume de l’indécision d’un passage à la vie adulte et responsable.

Avec de jeunes interprètes de talents, Jordan Nichols, Seth Daniel et Leah Beth Bolton, Chase Brother et Delvy, Jacob Rickert, Tristan M. Garner et Ryan Masson, Joseph Carr et Tristan Andre Parks, Lindsey Roberts et Brantley Ellzey, Julien Baker et Lisa Sanchez-Sullivan, Phil Darius Wallace et Homo Riot.

Le film Petite amie, distribué par Optimale, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 23 novembre 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français.

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 10:53

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la suite de Poldark - saison 1 dans la deuxième saison de cette série britannique, réalisée en 2016 par Ed Bazalgette et William McGregor d’après une création de Debbie Horsfield dans l’adaptation de l’œuvre romanesque de Winston Graham, pour une poursuite des aventures familiale des Poldark et les rivalités économiques et amoureuses dans la société anglaise du dix huitième siècle.

Sept ans après son retour d’Amérique en ses terres de Cornouailles, Ross Poldark a du faire face à son frère Francis qui a épousé sa fiancée Elisabeth, puis trouvé l’amour avec Demelza et eut une petite fille hélas perdue dans une pandémie, relancé la mine de cuivre. En cette anné de 1790, Ross doit désormais faire face à son pire ennemi, le puissant George Waleggan qui complote pour faire condamné Ross à la prison ou la mort sous l’accusation de meurtre.

Cependant, que Francis se tourmente, George s’enquit auprès d’Elisabeth avec insistance quand celle-ci a toujours autant d’amour que Ross, le docteur Dwight Enys tombe amoureux de la belle Caroline Penvenen. Des dettes à rembourser, Ross doit vendre des biens, se rapproche d’Elisabeth en s’éloignant de Demelza, et faire face à d’autres ennuis où George n’est pas loin pour tirer les ficelles.

Nous retrouvons donc pour la suite des aventures tumultueuses de Ross, décidément toujours aussi impétueux, rebelle et toujours partagé entre son amour pour Elisabeth et Damelzia dans des rivalités autant amoureuses que des haines avec le diabolique George qui ne rate jamais une occasion pour mettre un peu plus de malheur dans la vie de chacun. Une seconde saison qui tient toutes ses promesses d’un récit plein de rebondissements passionnément échevelé.

J’ai une fois de plus beaucoup aimé cette trame dramatique ou la limite du bien et du mal est confuse tant chaque protagoniste à sa part d’ombre. L’amour et la haine est une dualité qui ne peut fonctionner l’une sans l’autre, avec le sexe qui rallume la flamme des désirs amoureux, pour le meilleur et pour le pire. Une belle fresque pour une description industrielle et sociale d’une époque trouble de révolution des mœurs et de l’économique.

La réalisation est toujours aussi impressionnante tant dans la qualité visuelle, entre prises de vue des paysages magnifiques de la région, que de la musique lancinante pour une mise en scène soignée et maitrisée. Le soin particulier apporté jusque dans les moindres détails d’ameublement et des costumes nous plonge avec plaisir dans cette époque charnière de l’Histoire.

Avec les excellents Aidan Turner (Le hobbit) et Eleanor Tomlinson (Death comes to Pemberley), Jack Farthing, Heida Reed (Un jour), et Kyle Soller, Caroline Blakiston, et Ruby Bentall (Lark Rise to Candleford), Luke Norris, Beatie Edney, Phil Davis et le belle Gabriella Wilde (Carrie, la vengeance), John Nettles, Henry Garrett, Hugh Skinner et Sebastian Armesto, John Hollingworth, Ed Browning, Pip Torrens et Richard Hope, Matthew Wilson, Crystal Leaity - Margaret Gracee O'Brien, ou encore Tristan Sturrock, Emma Spurgin et Michael Culkin.

La série Poldark – saison 2, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 janvier 2018  en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Le documentaire du film, et des entretiens avec Aidan Turner et Eleanor Tomlinson.

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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 09:32

Un très grand merci à France Télévisions Distribution pour m’avoir permis découvrir cette mini-série britannique de 5 épisodes de 52 minutes créée et écrite par Marnie Dickens, réalisée en 2016 par Vanessa Caswill et China Moo-Young, sur une création de Marnie Dickens, qui nous plonge au cœur d’une effroyable enquête sur un terrible drame.

Dans la ville de Bristol, 13 ans après son enlèvement et séquestration à l’âge de 13 ans, Ivy Moxam réussie à s’échapper et alerter la police. L’enquête est confiée aux inspecteurs Lisa Merchant et Elliott Carne qui tentent d’en savoir plus pour arrêter le ravisseur. Cependant que le jeune femme tente de se réadapter à sa nouvelle vie en retrouvant sa famille qui a beaucoup changé depuis sa disparition, comme ses amis d’enfance, comme Tim Hobson dont elle était amoureuse, et Eloise Wye qu’elle devait retrouver ce terrible jour.

Si l’enquête avance sur le nom du kidnappeur Mark White, celui-ci a encore frappé en enlevant Phoebe Tarl, une petite fille de dix ans. Cependant, entre les rares déclarations et les découvertes de l’enquête, nombre de zones d’ombre et d’incohérences font douter les policiers sur la véracité des propos de la jeune femme.

Une excellente mini-série pleine d’angoisse, d’interrogations et de stupéfaction face à une situation absurde entre une jeune femme traumatisée par autant d’années depuis sa petite adolescence, manipulée et conditionnée, dont son traumatisme et sa terreur semble échapper à des policiers totalement abruptes d’autant d’imbécilité coupable et d’incompétence notoire. Si d’aventure la police procède de cette manière, je ne suis plus étonné que tant d’affaires ne soient pas résolues.

J’ai adhéré à ce récit bouleversant qui m’a totalement pris aux tripes de part l’excellence de l’écriture que de la qualité d’interprétation. La thématique a déjà été abordé mais a rarement atteint ce degré de perdition et d'angoisse. L’atmosphère est d’une sensation délétère très palpable tant par les protagonistes qui ont tous à cacher quelque chose qui rend les retrouvailles difficiles et les culpabilités violentes, quand l’environnement d’une petite ville où le crime durant treize ans était juste sous les yeux de tous à quelques encablures de la maison familiale rendant plus horrible encore le drame. En effet, quelle vie après un tel cauchemar ? L'actualité nous révèle hélas des cas similaires régulièrement.

Une superbe réalisation tout en finesse dans le texte qu’une mise en scène parfaitement maitrisée permet de nous envouter et nous immiscer dans cette lourde ambiance bien pesante, avec d’un côté une victime devenant une coupable, et des enquêteurs totalement abrutis en manque totale d’intelligence autant d’ailleurs que la psychologue ce qui n’est au fond pas si nouveau. Les images sont superbes comme les cadrages pour imposer l’environnement aussi hostile qu’agréable d’une ville anglaise lambda de province. Un récit maitrisé pour un cauchemar épouvantable. Il avait été question d’une seconde saison, réfuté par la créatrice tant en effet, il n’y a pas lieu de suite, dont le drame est abouti.

Avec l’excellente Jodie Comer qui donne tant de frissons, face à Valene Kane (Rogue one: a star wars story) et Richard Rankin (A vif ! ), Natasha Little, Stuart Graham et Katherine Rose Morley, Aneurin Barnard (Dunkerque), Mark Flitton, Peter McDonald, et Kemi-Bo Jacobs (La chute de Londres), Eleanor Wyld (Johnny English, le retour) et Nicola Stuart-Hill, Ariyon Bakare, Joe Layton et Nicholas Farrell, Charles Babalola, Ceri Murphy, Melina Matthews et Chipo Chung, Suzette Llewellyn, Joanna Hole, Colin Mace, Alun Raglan et la petite Isabel Shanahan.

La série Thirteen, distribuée par France Télévisions Distribution, est disponible en DVD et en VOD dans les meilleurs bacs depuis le 22 novembre 2017. Il est proposé avec des sous-titrée français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, le documentaire du film, ainsi que Qui est Ivy Moxam ? de ans lequel le personnage est décrit par les protagonistes.

3 étoiles

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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 15:02

Un très grand merci à Medium Rare Entertainment pour m’avoir permis de découvrir la dernière partie des fabuleuses aventures loupgarouesques de Scott McCall et de sa meute de l’excellente série Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, réalisée en 2017 par Russell Mulcahy, Tim Andrew, Tyler Posey, Linden Ashby, Eric Wallace et Joseph P. Genier, pour la seconde partie finale composée de 10 épisodes de 42 minutes, dans un au-revoir à Beacon Hills où les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on pourrait croire.

C’est la fin du lycée et la préparation de départ aux quatre coins du pays pour tous les jeunes de Beacon Hills. Stiles est déjà parti pour une formation à la CIA. Cependant des événements dramatiques se font jour avec un chien de l’enfer qui revient après cent ans d’hibernation mais se fait tuer par la chasseuse Tamora Monroe, des jeunes surnaturels qui disparaissent, et des loups garous massacrées.

Échappé lors de la Chasse Sauvage, l'Anuk-ite est une créature qui cherche à exterminer Scott et tous ses proches, de même que Gérard avec Tamora, qui monte une armée de chasseurs. La peur rend tous les habitants méfiants et menaçants à l’encontre de Scott McCall et Malia Hale, Lydia Martin et Liam Dunbar et Mason Hewitt. La guerre est déclarée, et c’est sur tous les fronts que Scott et sa meute va devoir se battre et trouver des alliés.

Et c’est fini ! après six belles et passionnantes saisons, le clap final à retenti dans Beacon Hills. Une fin de saison mouvementée tant dans le récit que sur le tournage par l’absence de Dylan O'Brien entre son tournage d’American Assassin et son accident dans Le labyrinthe : Le remède mortel, bien qu’en définitive son absence n’aura pas trop pesé grâce à la richesse de la meute dont son humour est relayé par Malia.

Une deuxième partie donc, qui marque bien de tristes départs et des retours sympathiques pour un baroude d’honneur avec une fin en porte ouverte. Une boucle est bouclée qui aura commencé avec cet ado timide transformé contre son gré qui changera sa vie et celle de ses proches, plongé dans un univers parallèle ou sa différence sortant de la norme sera autant sa faiblesse que sa grande force, grâce à ses amis et sa famille et qui forment sa meute, pour des aventures palpitantes et souvent meurtrières et violentes, pleines d’émotions, de peurs et d’angoisses, de légèreté et d’humour, d’amitié, d’amour et de haine dans un passage à la vie adulte qui est souvent le reflet de l’adolescence.

De fait, notre meute quitte Beacon Hills, avec les couples formés par Scott et Malia, Stiles et Lydia, Jackson et Ethan, Argent et Melissa, dont la plupart continuent le combat à Los Angeles contre Monroe qui remplace Gerard, et surtout avec le loup-garou du nom d'Alec. Ainsi, j’ai eu grand plaisir à retrouver une dernière fois tous nos monstres attachants, dont la série a privilégié dans ce final l’émotion pour toutes les différences de chacun face au regard et la peur des autres. Un récit passionnant avec les monstres que sont aussi les humains capables du pire. Se pose aussi la question des différences et des monstres, entre ceux nés différents et ceux créés par les monstres tels que les loups garous devenu monstres malgré eux.

Une réalisation finale qui tient toutes ses promesses sur la longueur avec émotion et passion, surprises et rebondissements, sur un rythme palpitant, vif et alerte en nous préparant avec subtilité à la dernière tout en posant les bases d’un futur, dont divers spin off circulent déjà de part le créateur et les interprètes prêts à remettre les canines et le griffes vers de nouvelles aventures, entre un film ou une nouvelle série avec un saut dans le temps pour notre plus grand plaisir, peut-être d’ici 2019.

Avec Tyler Posey et Dylan O'Brien, Holland Roden et Shelley Hennig, Dylan Sprayberry et Linden Ashby, Melissa Ponzio et J. R. Bourne, ainsi que Khylin Rhamboet et Michael Johnston, Ryan Kelley et Cody Christian, Sibongile Mlambo et Froy Gutierrez, Joey Honsa et Victoria Moroles, Pete Ploszek et Ian Bohen, Rhenzy Feliz et Andrew Matarazzo, Michael Hogan et Matthew del Negro, Gideon Emery et Seth Gilliam, mais également Ross Butler, Alisha Boe, Patrick Gorman et Ryan Malgarini, Gabrielle Elyse, Tamlyn Tomita et McNally Sagal, Casey Deidrick, Tyler Hoechlin et Lily Bleu Andrew, Lucy Loken, Ellery Sprayberry, Clayton Froning et Brandon Soo Hoo, Colton Haynes, Gonzalo Menendez et Charles Carver, Jill Wagner et Haley Webb.

La série Teen Wolf – Saison 6 – partie 2, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 29 novembre 2017 en DVD et Bluray, et les éditions intégrales le 13 décembre 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, Le chemin que l’on a parcouru : adieu Beacon Hills dans lequel tous les participants relatent leur aventure et les espoirs d’un retour, et le délirant bêtisier.

3 étoiles

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