Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 09:22

La vingtième et unième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se poursuit avec The nest cette très belle série brésilienne de quatre épisodes de 20 minutes, réalisée en 2016 par Filipe Matzembacher et Marcio Reolon, pour conter avec beaucoup de subtilité et d’émotion, l’éveil et l’orientation sexuel d’un jeune garçon.

Profitant d’une permission militaire, Bruno part pour Porto Alegre tenter de retrouver son frère Leo. Celui-ci a quitté le foyer familial dix ans plus tôt en laissant une plaie béante chez son petit frère. Faisant connaissance avec les amis de Leo, le jeune homme découvre un univers dans lequel qui lui ressemble. Menant son enquête avec Stella, ancienne petite amie de son grand frère, Leo prend pleinement conscience de son orientation sexuelle.

Très délicatement conté, cette quête de soit d’un jeune homme qui confirme son homosexualité lorsqu’il découvre l’univers gay et transgenre dans le monde de son frère disparu telle une parabole de son double. J’ai beaucoup aimé la délicatesse de l’écriture et la subtilité des images sur des dialogues maitrisé pour un récit sensible et émouvant. Le sortir du placard est souvent relaté avec difficulté ou violence, comme les rapports sous conflictuels et parfois glauque. Dans cette mini série, dont on peut regretter sa brièveté tant les personnages sont attachants et que l’on aurait envie d’en savoir plus, sur le devenir de Bruno, l’histoire de la trans Stella et sur les nouveaux amis, donne cependant une belle impression générale qui marque.

Une réalisation soignée, qui aborde les ressentis de chacun, les amitiés et attirances, et la haine des homophobes et la difficulté de trouver leur place à la communauté gay dans un Brésil considéré comme le plus meurtrier et homophobe du monde. Ainsi, les quatre épisodes apportent et développent et effleurent dans la continuité narrative du récit, des thématiques divers et des images d’un monde underground d’une communauté gay cachée qui ne demande qu’à vivre et sortir du placard.

Avec les excellents Nicolas Vargas et Sophia Starosta, militante active contre la transphobie meurtrière au Brésil, Felipe Paes et Lucas Riedi, Guilherme Bassan et Juan Chi, Ícaro Santos, Jéssica Luz et Luiz Paulo Vasconcellos, Israel Jardim et le jeune Eric Endres, ou encore Zé Adão Barbosa, Viviana Schames, Fábio Rangel et Elison Couto, Marcelo Adams, Lizandro Belloto et Alice Castiel.

La série The Nest, distribué par Outplay et sa page Facebook, est disponible depuis le 28 avril 2017 en DVD. Il est proposé en version originale portugaise sous-titrée français, et sous-titrée français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, un entretien avec les réalisateurs Filipe Matzembacher et Marcio Reolon.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver le top 100 des séries les plus populaires, ainsi que les histoires amoureuses au féminin, et des films lgbt, et à ses partenaires pour toutes ces belles

découvertes et émotions.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 08:52

Un très grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir cette très belle mini série télévisée australienne dramatique historique de six épisodes de six heures, réalisée en 2014 par Ian Watson et Ken Cameron, d’après le livre The other ANZAC de Peter Ree, d’après des faits réels sur des infirmières australiennes et new-zélandaises engagées dans le conflit de la première guerre mondiale lors de la bataille des Dardanelles dans l’horreur de Galipolli.

En ce début de 1915, engagées volontaires dans le corps des infirmières australiennes, cinq jeunes femmes, Alice Ross-King, Hilda Steele, Elsie Cook, Olive Haynes et Grace Wilson, traversent les mers pour Le Caire, base d’entrainement des troupes de l’Anzac. Elles sont envoyées au front vers la bataille de Gallipoli, où sont envoyés leurs compatriotes, pour une guerre terriblement meurtrière. Elles se trouvent face aux premiers blessés et malades et prennent conscience de l’horreur de la

guerre. Avec courage, ces jeunes femmes s'activent dans les pires conditions matérielles et sanitaires. Entre un travail harassant, face aux horreurs des blessures, la maladie et la malnutrition, les jeunes femmes sont aussi victimes de la violence des combats et des maladies. En plus du manque de matériel et de personnel et des difficultés sur le terrain, elles doivent faire face au

mépris et brimades des militaires et du personnel de santé britannique. Tandis que des romances se nouent avec les officiers Syd Cook, Harry Moffitt ou Norval Dooley, les angoisses se rajoutent à la peur de perdre leurs amoureux. Au retrait des alliés, le combat continu en France, les infirmières suivent leurs boys pour encore plus d’horreurs.

En ce centenaire de l’épouvantable boucherie de la première guerre mondiale qui a vu les gamins des quatre coins de la planète envoyés dans un conflit inimaginable de carnages et d’horreur, il était indispensable à la mémoire de tous, d’évoquer les héros des tranchés, mais aussi de toutes ces femmes. Ainsi, celles qui dans les champs et les usines (Elles étaient en guerre), il y a aussi ce précieux personnel de santé, des jeunes femmes volontaires qui ont été d’un tel courage, d’abnégation et de soutient, et qui ont aussi été victimes de la guerre, des bombes et de la maladie.

Cette très belle série rend hommage à ces volontaires australiennes et néo-zélandaises. Le récit aborde entre romances, les conditions difficiles de ces infirmières face aux blessés et aux malades, sur les différents terrains dans des éprouvantes conditions matérielles, mais aussi face au mépris des militaires de carrière comme des infirmières britanniques, considérées comme inférieures, issues des colonies. J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les protagonistes face aux difficultés, aux ressentis et aux rivalités, aux amours et amitiés et à la mort, avec beaucoup d’émotion et de passion.

Une très belle réalisation pour une reconstitution au plus près de l’époque, qui s’inspire de faits réels, basés sur des journaux, des lettres, des photographies et des documents historiques des personnels de l'AANS (Australian Army Nursing Service) des 2 139 femmes, dont 400 néo-zélandaises, ont été de toutes les campagnes d'Égypte à Salonique, de Lemnos et de France). 25 d’entre elles y ont trouvés la morts. L’ANZAC, Australian and New Zealand Army Corps (Corps d'armée australien et néo-zélandais) était un corps expéditionnaire australien et néo-zélandais afin de combattre les Turcs lors de la bataille des Dardanelles durant la Première Guerre

mondiale, puis pour tous les conflits en France, en Belgique, et au Moyen-Orient. Gallipoli fût une bataille suicidaire sans aucune préparation qui coutera en quelques mois, du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916, près d'un demi-million de morts. 205 000 Britanniques dont près de 10 000 Anzac soit 25% de leurs effectifs, 47 000 Français et 251 000 Ottomans. La très grande majorité mourut de maladie.

Avec les excellentes Georgia Flood, Antonia Prebble et Laura Brent (Le monde de Narnia) Anna McGahan et Caroline Craig, Todd Lasance, Dustin Clare, Rhondda Findleton, Alan Dukes, Brooke Williams, Bonnie Soper, Hannah Marshall, John Waters, Pip Edwards, James Fraser, Leon Ford, Josef Ber, Kaaran Watene, Nicholas Bell, Craig Behen.

La série Infirmières de guerre de Ian Watson et Ken Cameron, distribuée par Condor Entertainment, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 27 juin 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, des entretiens avec la productrice, les réalisateurs et les principales interprètes sur leur rôle respectives des protagonistes qui ont réellement existées, ainsi qu'un making of et les coulisses des décors et costumes.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
5 août 2017 6 05 /08 /août /2017 08:00

Un très grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de retrouver nos personnages préférés pour la dernière saison de la série télévisée britannique réalisée entre 2008 à 2011, réalisée par Susan Tully et Patrick Lau, d’après une création de Bill Gallagher pour l’adaptation de l’œuvre semi-autobiographique de Flora Thompson, pour une reconstitution de deux villages de sa jeunesse en cette fin du dix-neuvième siècle de tous les bouleversements, issue de sa trilogie Lark Rise, Over to Candleford et Candleford green.

Tandis que Laura Timmins, toujours éprise de Daniel Parish, poursuit son journal et sa vie à la poste de Candleford avec Dorcas Lane, Thomas Brown, le petit Sydney et Minnie Mude qui poursuit sa vie amoureuse avec Alf Arless, la vie s'écoule selon les saisons. Cependant que son père Robert est parti travailler à Oxford, la vie se transforme de plus en plus avec la modernité qui se pointe au plus près de Lark Rise, et les revendications des femmes. Gabriel Cochrane, un nouveau venu,

s’immisce dans la petite ville et le cœur de Dorcas après une faillite retentissante et la volonté de recommencer une nouvelle vie. Quand la vie est difficile pour Emma Timmins, ou pour Queenie Turrill avec son impossible mari Twister, ainsi que pour Alfi avec ses responsabilités sur ses jeunes sœurs. Le retour de Pearl Pratt à la suite de son échec a transformé son doux caractère.

Ainsi se clôt hélas, les six épisodes de la quatrième et dernière saison de la superbe saga, qui après les Saison 1, Saison 2 et Saison 3, m’a enthousiasmé, de part la description d’une fin d’époque avec les changements de mentalité qu’apporte l’éducation et l’industrialisation, et ses protagonistes attachants dont les récits personnels nous touche. Ainsi, en cette fin du dix-neuvième siècle charnière avant la Grande Guerre, dans un coin perdu de la pleine campagne, la modernisation approche à

grand pas. On peut regretter cette fin abrupte, quand il y avait encore tant à décrire, bien qu’un léger essoufflement du scénariste est palpable dans ces épisodes, dont il s’est justifié d’un épuisement pour continuer l’aventure, quand il avait été prévu une 5ème saison avant d’être annulée. Il s’en dégage néanmoins encore beaucoup d’émotion, avec les amours des unes et des autres, Laura, Minnie, Dorcas, les déceptions pour Pearl, le ras le bol même si heureux

événement de Margaret, trouve la puissance d'être homme en endossant leur costume. Sur les quatre saisons, les femmes ont le beau rôle, démontrant les injustices à leur égard, mais aussi le soulèvement des mentalités qui débouchera sur les suffragettes avant la Grande Guerre.

Une belle série à la réalisation soignée entre décors et costumes jusque dans les moindres détails, les récits qui interagissent sur la communauté et les individualités, l’évolution des mentalités, mais aussi dans les travelings et cadrages, les intérieurs et extérieurs qui donnent cette ambiance toute particulière qui marque du ton de l’écrivaine Flora Thompson avec beaucoup de poésie, d’humour et d’émotion, sans jamais sombrer dans la triste nostalgie pour une restitution toujours positive malgré toutes les difficultés et dures réalités d’alors.

Comme s’ils étaient désormais de notre famille, les excellentes Olivia Hallinan et Julia Sawalha, Ruby Bentall, Fergus Drysdale et Martha Murdoch, Claudie Blakley et John Dagleish, Thomas Rhys Jones et Mark Heap, Sandy McDade, Karl Johnson et Linda Bassett, de même que Matilda Ziegler et Victoria Hamilton, Sophie Miles, et Martha Murdoch, les petites Hope Yeomans, christina Ford, Grace Thomas Oxenham, ainsi que Richard Harrington et Paul Ritter, Burn Gorman et Harry Long, et le retour de Dawn French, et la voix de la narratrice Sarah Lancashire.

La série Lark Rise to Candleford, distribué par Condor Entertainment, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 5 août 2017 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titré français.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 08:30

La suite de la vingtième et unième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se poursuit avec cette belle mini-série télévisée 3 X Manon + Manon 20 ans réalisée en 2014 et 2017 par Jean-Xavier de Lestrade, pour une plongé dans le monde de l’adolescence difficile   .

3 X Manon : Adolescente de quinze ans en mal être, Manon Vidal blesse au couteau sa mère étouffante d’un amour malsain dans un accès de rage. Gamine en perdition, plutôt que l'incarcération, la justice envoie Manon dans un centre éducatif fermé auprès d’autres jeunes filles comme elle, afin de canaliser sa violence et sa haine du monde et de soit. Une thérapie difficile avec des encadrants peu formés et de mauvaise qualité face à de faibles moyens financiers. Manon entrevoie cependant un salut bénéfique loin de sa mère toxique, avec l’aide d’un encadrant attentif et d’une enseignante vers un projet d'insertion.

Un très beau casting, avec Alba Gaïa Bellugi (Thérèse Desqueyroux) fabuleuse de talent, face à la terrifiante Marina Foïs (Papa ou maman), et les toutes aussi excellentes Alix Poisson (Quai d’Orsay), Claire Bouanich (La proie) et Oulaya Amamra (Divines), Léa Rougeron (Suite armoricaine), Jisca Kalvanda (Sage femme) et Naidra Ayadi (Il a déjà tes yeux), ainsi que Yannick Choirat (L'échappée belle), François Loriquet (Ici-

bas) et Guillaume Marquet (Éperdument), Hélène Stadnicki (Le ciel attendra), Maryne Cayon (Geronimo) et Laurence Cordier, Sandra Vargas, Roland Dujardin et Mario Bastelica, Anne Benoît et Antoine Lesimple, sont dans la veine de qualité générale.

Manon 20 ans : Titulaire d’un BTS de mécanique, à 20 ans Manon cherche un premier emploi, mais parce que fille malgré ses compétences elle n’est embauchée qu’à l’accueil d’un garage. Toujours aussi indécise et peu sûre d’elle, Manon entretien une relation amoureuse avec Jennifer ainsi qu’avec Bruno. Eternelle insatisfaite, révoltée par l’injustice, au bord de la rage qu’elle contrôle autant que possible, elle évite soigneusement sa terrible mère, et recherche son père biologique.

Avec la jolie Alba Gaïa Bellugi toujours aussi excellente et terriblement marquante, et Marina Foïs génialement tarée, ainsi que l’émouvante Déborah François (Fleur de tonnerre), Théo Cholbi (Aurore) et Claire Bouanich, Xavier Mathieu (Saint Amour), Vincent Dubois, Christine Joly. Charlie Nelson (Tiens-toi droite), Yoann Blanc (Je me tue à le dire).

Très belle mini-série de trois épisodes d’une heure chaque, qui aborde sans ambage dans la première saison la vie d’une adolescente en perdition, les conditions déplorables des jeunes en difficulté au bord de la rupture sociale et à l’avenir incertain. J’ai beaucoup aimé suivre le parcours de cette jeune ado, de prime abord incontrôlable à la violence physique et verbale détestable, qui progressivement dévoile sa

souffrance et ses fragilités, mais aussi son potentiel, avec une sympathie qui nous prend aux tripes. Jeune fille étouffée par une mère à l’amour ambigu, écrasant et psychologiquement incestueux, s’enferme dans un monde de doute sans confiance en soit ni aux autres, et s’exprime via ses cris de colère et de violence. Il est à espérer que les personnels encadrants ne sont pas tous comme ces racailles aussi incompétents, violents et humiliants et d’une vulgarité irrespectueuse. Sous couvert d’associations, les CEF (Centre Éducatif Fermé) sont des structures privées soumis à la règle de rentabilité via les subventions. Plusieurs rapports ont signalés de graves dysfonctionnements.

Dans la deuxième saison, nous retrouvons avec plaisir la jeune femme, pour son premier emploi, et proie des désirs des autres, Jennifer, Bruno, sa mère ou le chef d’atelier, sans savoir ce qui lui correspond le mieux. Une belle saison sur la véritable naissance de la jeune femme après bien des épreuves, des doutes et des erreurs. Espérons un troisième volet.

La mini-série 3 X Manon et Manon 20 ans, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible depuis le 6 juin 2017 en DVD. Il est proposé en version originale avec sous-titres pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, deux entretiens avec le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver  les nouvelles séries http://www.cinetrafic.fr/nouvelle-serie ainsi que les séries à voir http://www.cinetrafic.fr/serie-a-voir, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 08:00

La vingtième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se termine avec la suite des aventures loupgarouesques de Scott McCall et de sa meute de l’excellente série Teen wolf, dans une nouvelle saison de 20 épisodes de 42 minutes, créée en 2011 par Jeff Davis, réalisée en 2015 par Russell Mulcahy, Tim Andrew, Bronwen Hughes, Alice Troughton, David Daniel, Jennifer Lynch Kate Eastridge et Joseph P. Genier, pour de nouvelles et effrayantes adversités pleines de menaces, dangers et de morts, mais aussi d’amitié et d’amour d’adolescents moyens aux différences monstrueuses.

La dernière année de lycée à Beacon Hills commence pour Scott et sa meute composée de Stilles, Lidia, Kira, Malia et Liam, auquel se joint Mason, se préparant à la future séparation pour l’université. Un nouveau danger fait son apparition avec Théo, ancien camarade de Scott et Stiles qui souhaite se joindre à eux. Cependant, des assassinats de jeunes ayant été transformés en chimères et dont les corps disparaissent, inquiètent avec l'apparition

des Médecins de l'horreur qui sèment la terreur, en plus de la terrible Bête et ses carnages. Internée et torturée, Lydia se découvre des facultés extraordinaires de banshee, quand la Louve du désert, la mère de Malia vient pour tuer sa fille, et que Kira doit se perfectionner dans le désert. Quatre chimères, Tracy, Corey, Josh et Hayden sont ressuscités par Théo pour former sa propre meute. Des combats et des changements de camps, entre amours et haines pour des destins tragiques menacent la meute, la ville et ses habitants et vont mettre Scott et ses amis à rudes épreuves.

Une fois encore, nos amis se retrouvent embringués à leur corps défendant dans de multiples rebondissements dont la saga à le secret, qui se poursuivent comme dans les aventures précédentes, avec des démons, de nouveaux arrivants et des disparitions, l’histoire de la famille Argent et la bête du Gévaudan, pour une multitude d’interactions de narrations entre les destinés des uns et des autres, les séparations et des morts, qui parfois donnent dans la confusion pour s’éclairer enfin.

De tendres moments d'émotion surgissent avec l'angoisse de la séparation à l'université et les initiales inscrits sur les étagères dont celui d'AA (Alison Argent), ainsi que l'épisode ou l'on retrouve Crystal Reed dans le rôle de son ancêtre Marie-Jeanne Valet tueuse de la bête du Gévaudan. C'est aussi avec regret la dernière saison pour Arden Cho sans raison justifiée quand elle prenait une

place intéressante. Une saison qui éclate des amours en en rapprochant d’autres. Une saison,  parmi les séries les plus populaires actuellement, riche et passionnante avec un renouvellement permanent de nouveaux protagonistes effrayants mais aussi attachants. Une saison qui fait suite à Teen wolf – Saison 1, Teen wolf – Saison 2, Teen wolf - Saison 3 et Teen wolf - Saison 4 en attendant avec impatience la dernière saison 6 en cours.

Avec nos légendaires Tyler Posey (Scary movie 5) et Dylan O'Brien

(Deepwater), Holland Roden, Shelley Hennig, Arden Cho (La chute de la Maison Blanche), Dylan Sprayberry (Man of steel), ainsi que Cody Christian, Ryan Kelley, Victoria Moroles, Linden Ashby (Iron man 3), Benita Robledo, Michael Johnston, Kelsey Chow, Orny Adams, Melissa Ponzio (Bébé mode d'emploi), Khylin Rhambo (La stratégie Ender), Tom Choi, Seth Gilliam (Still Alice), Susan Walters, Henry Zaga,

Meagan Tandy (Unstoppable), J. R. Bourne (L'effet papillon 2), Michael Hogan, Tamlyn Tomita, Steven Brand, Michelle Clunie, Gideon Emery, Marisol Nichols, Cody Saintgnue, Maya Eshet, Ashton Moio, et Max Carver, Todd Stashwick, Gabriel Hogan, Salvator Xuereb, Eddie Ramos, John Posey, Marcy Goldman, Joey Honsa, Steele Gagnon, Jordan Fisher, Anthony Lapenna, Gilles Marini, Crystal Reed, Lachlan Buchanan.

La série Teen Wolf - Saison 5, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 19 juin 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, le bêtisier, Pannes VFX : Jeep basculé, Élaborer un protagoniste, Construire une scène, La peur ultime - Les créatures de la saison 5.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver le surnaturel au cinéma, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

3 étoiles

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 10:42

Un grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir cette excellente série télévisée allemande réalisée en 2016 en 6 épisodes par Sven Bohse, sur une création d’Annette Hess dans une reconstitution de Berlin tout juste au sortir de la seconde guerre mondiale et les strasses du nazisme.

56 de la Kurfürstendamm -Ku'damm-, l’école de danse Gallant est tenue d’une main de fer par Caterina Schöllak. Elle impose à ses éléves une discipline dans le maintien et le savoir vivre en société par le biais de la danse. Elle en fait de même avec ses trois filles Monika, Eva et Helga, avec la ferme intention de les contraindre à une vie de femmes mariées à de bons partis soumises à leur mari. Mais si Helga épouse en effet l'avocat Wolfgang von Boost, et Eva intrigue pour épouser le vieux docteur Fassbender, Monika a bien d’autres rêves inspirés par le rock and roll, bien que la rencontre avec Joachim Franck est des plus douloureuses, sa rencontre avec le danseur Freddy Donath lui ouvre de l’espoir. Dans ce Berlin d’après guerre, bien des secrets commencent à se faire jour pour ces jeunes filles, avec des envies de liberté sexuelle, d’émancipation et d’égalité des droits des femmes.

J’ai beaucoup aimé cette série qui nous plonge dans l’Allemagne de fin de seconde guerre mondiale, juste avant la guerre froide entre la destruction et l’occupation militaire des alliés et la reconstruction du pays sur les ruines fumantes de villes en ruines et des cendres des victimes du nazisme. Il n’a en effet pas du être facile à la jeune génération de découvrir les comportements de leurs parents –médecins nazis, hitlerjungend, marchand d’armes ou commissaire nazi- et surtout pour les femmes éprises d’une autre vie de liberté et d’égalité contre les conservatismes de toutes parts, surtout après les millions de viols perpétrés sur les allemandes par tous les belligérants. Une reconstitution de Berlin en ruine et en pleine reconstruction avant que ne s’abatte sur la ville le mur communiste. Ainsi, se décrit les mentalités archaïques et l’évolution des femmes au travers de ces trois jeunes filles dans un contexte de guerre froide. Ainsi, à partir de la jeune rebelle Monika se construit un récit qui soulève régulièrement un horrible passé assumé pour la plupart, occulté pour d’autres et mal véçu pour certains. Sur les trois sœurettes, seule la plus jeune ose se révolter et revendiquer, quand les deux autres dans le moule de leur impitoyable mère reproduisent le modèle soumis.

Une très belle réalisation qui restitue une époque, tant dans la ville, la mode, et la musique que dans les mœurs et les lois. Six épisodes passionnants qui nous entrainent dans les arcanes de la ville, Est et Ouest alors encore franchissable, pour nous révéler des lois iniques contre les femmes, les homos ou les communistes, des pratiques dignes des Mengele tels ces séances d’électrochocs, ou de mentalités archaïques sur la place des femmes auprès de leur mari. Enfin, le Rock and roll salvateur qui réveille les consciences et la joie de vivre et d’aimer. C’est avec impatience que j’attends la sortie de la prochaine saison avec Ku'damm 59.

Avec les belles Sonja Gerhardt, Maria Ehrich (Vert émeraude) et Emilia Schüle (Smaragdgrün) qui sont excellentes, de même Claudia Michelsen et Heino Ferch (Suite française), Uwe Ochsenknecht et Sabin Tambrea, Trystan Pütter, August Wittgenstein et Katharina Schüttler, Robert Schupp, Anne Werner et Markus Boysen, Paula Kober, Martina Schöne-Radunski et Ferdinand Dörfler, Steve Windolf, Emanuela von Frankenberg et Steffen Jürgens.

La série Berlin 56 de Sven Bohse, distribué par Arte, est disponible depuis le 12 avril 2017 en DVD et bluray. Il est proposé en version allemande sous titré français, et version française, ainsi que sous-titré pour les sourds et malentendants, et en audiodescription pour les aveugles et malvoyants.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 14:46

La vingtième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, m’a permis de poursuivre les aventures loupgarouesques de Scott McCall et ses amis dans l’excellente série Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, réalisée en 2014 par Russell Mulcahy, Christian Taylor, Tim Andrew, Jennifer Lynch, Jann Turner et James J.D. Taylor, pour s’enfoncer encore plus loin dans l’univers surnaturel entre les chasseurs et les monstres qui se confondent souvent dans les aventures dangereuses et souvent mortelles.

Après bien des morts et des départs à Becon Hills, Scott McCall, désormais Alpha, est à la tête d’une meute atypique avec Stiles Stilinski qui a été envouté, Lydia Martin qui est une banshee, Malia Tate une coyote garou et Kira Yukimura esprit renard aux nombreux pouvoirs électriques, dont s’y joint contraint et forcé le jeune Liam Dunbar transformé accidentellement par Scott. Les jeunes gens partent à la recherche de Derek Hall qui a été enlevé par des mafieux mexicains, les Calaveras. Sur leur route, entre des révélations et des monstres cannibales, ils découvrent une Kate Argent revenante et surprenante alliée à Paul Hall, et ses guerriers fauves, et dont survient une liste noire des monstres surnaturels à abattre contre primes alléchantes par le Bienfaiteur. Désormais menacés par les Orphelins, le danger de mort les concerne tous sans trouver de répit, et l’aide de Meredith Walker sera importante et dangereuse. Depuis la mort d’Allison Argent, Scott se rapproche de kira, quand Malia devient la petite amie de Stiles, et sera en quête de trouver ses parents biologiques. Mais une terrible menace plane et frappe à tour de bras.

Une nouvelle saison de 12 épisodes de 42 minutes, qui repart sur les chapeaux de roues, avec beaucoup de morts et de suspens, mais aussi plus d’émotion et de légèreté et d’humour qui permet de relativiser l’horreur. Je me suis laissé de nouveau prendre au plaisir de la saga, avec les départs et des arrivées de personnages qui relancent l’intérêt de l’intrigue et aussi une revenante effrayante. L’occasion aussi d’approfondir les caractères des protagonistes et les liens entre les jeunes entre eux et avec leurs parents qui ont aussi leur part au récit. La diversité aussi des monstres qui s’élargie hors loup/coyotte/renard garou donne ainsi plus de matière aux intrigues, en plus des chasseurs en tous genres. La réalisation est toujours aussi rock and roll est toujours aussi speed, sans baisse de régime ni laisser le temps de reprendre son souffle. Quelques petites notions historiques sont les bienvenues comme les camps à l’encontre de la population japonaise ou américano-japonaise, bien qu’il n’y ait pas eu de morts, et aussi à la culture mexicaine pré-colombienne et autres références du genre.

Nous retrouvons une bonne parties de nos héros avec Tyler Posey (Scary movie 5) et Dylan O'Brien (Deepwater), Holland Roden, Shelley Hennig, Tyler Hoechlin (Bon à tirer (B.A.T.)), Arden Cho (La chute de la Maison Blanche), ainsi que Linden Ashby (Iron man 3), Ian Bohen (The dark knight rises), Meagan Tandy (Unstoppable), Ryan Kelley, Dylan Sprayberry (Man of steel) J. R. Bourne (L'effet papillon 2), Jill Wagner, Orny Adams, Melissa Ponzio (Bébé mode d'emploi), Khylin Rhambo (La stratégie Ender), Tom Choi, Seth Gilliam (Still Alice), Matthew del Negro, Maya Eshet, Cody Saintgnue, Susan Walters, Tamlyn Tomita, et enfin Ivo Nandi, Ivonne Coll, Ian Nelson, Lou Ferrigno Jr., Michael Fjordbak et Jeff Skowron.

La série Teen wolf saison 4, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 26 mai 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, les effets visuels derrière La lune noire, le montage torse-nu frappé à nouveau, les bêtisier 1 et 2, et Les Bêtes de Beacon Hill.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver le top des séries les plus populaires, ainsi que les séries produites en France, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 09:27

Un très grand merci à France Télévisions Distribution pour m’avoir permis de parcourir la deuxième saison de la série télé de 6 épisodes de 52 minutes diffusée sur France 2, et réalisée en 2016 par Laurent Tirard, Antoine Garceau et Jeanne Herry, d’après une histoire originale de Dominique Besnehard, Michel Vereecken et Julien Messemackers, sur le petit monde des agents artistiques du cinéma.

Après le décès du fondateur de l’agence ASK (Agence Samuel Kerr), les quatre agents, Andréa Martel, Mathias Barneville, Gabriel Sarda et Arlette Azémar, en sont les actionnaires. Cependant, la trésorerie ne suit pas le train de vie de tous, et Andréa trouve un repreneur chez un ancien camarade du lycée, Hicham Janowski, jeune millionnaire aux méthodes modernes. Entre les acteurs aux égos surdimentionnés à gérer, le quotidien ne se s’implifie pas, entre Mathias, son ex-femme, sa maitresse et collègue Noémie Leclerc, et sa fille Camille Valentini qui travaille aussi à l’agence en rivalité avec Hervé André-Jezak, Gabriel et sa petite amie et secrétaire Sofia Leprince dont il voudrait lancer sa carrière d’actrice, Arlette et son ancien amour Guy Marchand, et Andréa qui de conquêtes féminines, regrette son amour pour Colette Brancillon dont elle espère la récupérer. Lorsqu’Hicham lance l’idée de créer un agent supplémentaire pour jeunes talents, et l’organisation d’une fête grandiose d’anniversaire de son fils, bien des déboires et révélations vont animer et perturber le petit monde de l’agence toujours sur le qui vive entre amitié et rivalité.

C’est avec grand plaisir que l’on retrouve les membres de cette agence loufoque avec les comédiens dont ils ont la gestion de carrière en percevant les fameux 10% de commission sur leurs cachets, quand ils se donnent à 100% de leur temps et énergie, dans une autodérision du milieu entre humour décapant et émotion délirante. Je me suis beaucoup amusé dans cette description du milieu du cinéma, avec les caprices des acteurs et de leurs égos, en plus des relations de nos quatre agents complètement à la ramasse. Comme à son accoutumé, chaque épisode est une histoire indépendante avec des acteurs dans leur propre rôle, dans lequel la vie de chacun de l’agence constitue la trame générale, pour une description du milieu, souvent sortis des anecdotes relevées dans la carrière de Dominique Besnehard. Ainsi sont abordés les us et coutumes d’une profession qui fait rêver les foules, cependant sans aller encore trop loin dans le le cœur des choses, qui fera frémir dans la suite. Une belle réalisation vive et alerte, avec son lot d'invités de prestige qui donne de leur personne avec plaisir, et qui se termine sur le festival de Cannes qui vient de s’achever en écho de la réalité. C’est donc avec impatience que nous devrons attendre la saison 3 pour fin 2018, début 2019.

Avec Camille Cottin (Telle mère, telle fille), Thibault de Montalembert (Aurore), Grégory Montel (Boomerang), Liliane Rovere (Coup d'éclat), Assaad Bouab (Made in France), Fanny Sidney (Respire), Stéfi Celma (Antigang), Nicolas Maury (La folle histoire de Max et Léon), Laure Calamy (Ce sentiment de l'été), François Civil (Five), Ophélia Kolb (La vache), Philippine Leroy-Beaulieu (Les trois frères, le retour), Gabrielle Forest (Les Neiges du Kilimandjaro), Isabelle Candelier (Cézanne et moi), Jean-Yves Chatelais (Mon père est une femme de ménage), Clémence Thioly et Stéphanie Bataille, et bien sûr Virginie Efira et Ramzy Bédia, Fabrice Luchini et Julien Doré, Norman Thavaud et Juliette Binoche, Isabelle Adjani et Guy Marchand, Christopher Lambert et Michel Drucker, Samuel Theis et Aymeline Valade.

La saison 2 de la série Dix pour cent, distribué par France Télévisions Distribution, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 mai 2017. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et version française, ainsi que les sous-titres pour sourds et malentendants, et audiodescription pour aveugles et malvoyants.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 07:34

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir l’intégrale de cette belle et sympathique série en 5 épisodes de 52 minutes réalisée en 1975 par Robert Mazoyer, sur une comédie romantique d’éveil à l’amour et passage à la vie adulte d’un adolescent.

Dans le petit village du Chambon sur Lignon, les vacances d’été commencent pour Jean-Philippe, adolescent de seize ans, dans la belle propriété de son père Vincent Mesmin. Entre les fidèles domestiques Gabrielle et Lucien, et sa camarade du village Sophie qui en pince en vain pour lui, il se languit quand il est interpellé par une belle et mystérieuse femme qui rode autour de la maison. Tout en cherchant à en savoir plus sur cette inconnue dont il tombe sous le charme, aidé par Sophie, il fini par découvrir son identité, Pauline, et de sa fille la jolie Béatrice. Pas si inconnue pour les proches de Jean-Philippe, qui rehausse intérêt d’en savoir encore plus. Parallèlement, l’adolescent cherche à connaitre sa mère qu’il n’a pas connu, sujet qui semble tabou. Un père pris par son travail, objet par ses voisins et amis qui cherchent à lui présenter la belle Thérèse.

Un été plein de mystère, de charme et d’amour sous forme de tendre suspens et d’enquête, entre humour et émotion, qui nous mène par le petit bout du cœur à niveau d’adolescent qui découvre ses premiers émois amoureux, ainsi que celui de son père, pour une belle entrée dans la vie adulte. Une jolie histoire bien écrite, avec toute la sensibilité et la subtilité requise pour éviter les pièges de la naiveté ou du pathos. Ainsi, cette belle inconnue éveille et maintient un suave mystère délicieusement entretenu par une mise en scène de qualité qui dégage une ambiance de nostalgie au frais parfum de l’amour d’adolescent qui au fil des ans ne peuvent altérer la passion amoureuse. Un beau récit dans lequel l’ambiance laisse peser espoir et crainte sur les sentiments des uns et des autres, et sur les attentes, espérances et déceptions dans des triangles amoureux. J’ai beaucoup aimé le charme jamais désuet et reflet d’une époque qui se dégage de cette ambiance doucereuse pleine de mystère sur les histoires de chacun, sur les blessures aux plaies toujours pas cicatrisées qui attendent le baume de l’amour pour aimer de nouveau avec autant de passion. De belles images champêtres d'une campagne auvergnate d'une nature luxuriante d'été pleine de promesses.

Avec le jeune William Coryn, adorable face à la belle Marina Vlady (Le complot) tout en nuance d’émotion, et Paul Guers très sensible, ainsi que Catherine Frot (Sage femme) toute jeune et superbe qui faisait ses débuts, Andrée Tainsy et Albert Michel excellente, de même la jeune Marie-Laure Beneston très attachante, Denise Péronne, Jean-Pierre Moulin (Nos futurs) et Philippe Chaussende, Georgette Eyraud, René Gaingard et Fernand Guiot, Reine Mazoyer, Jean Moreau, la belle Claudia Morin et Pierre Pradinas, sans oublier le chien Ifni.

La série Charmes de l’été de Robert Mazoyer, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 9 mars 2017 en DVD dans une édition restaurée, issu de la très belle collection Mémoire de la télévision.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 08:00

La vingtième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se poursuit avec la suite des aventures loupgarouesques de la série Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, pour cette troisième saison réalisée en 2013 par Russell Mulcahy, Tim Andrew, Robert Hall, Christian Taylor et Jennifer Lynch, pour de nouvelles et passionnantes péripéties de Scott McCall et ses amis au lycée de Beacon Hills.

Quatre mois se sont écoulés depuis le terrible combat contre le Kanima Jackson et sa transformation en loup garou, la mort de la mère d’Allison et la disparition d’Erica et Boyd. La reprise des cours pour Scott McCall qui vit mal sa rupture d’avec sa belle, comme pour Stiles, Lidia et les autres commence par des meurtres sacrificiels de jeunes vierges bientôt attribués à un mystérieux Darach, qui coïncident avec l’arrivée d’une meute d’Alpha, le Deucalion pour une sombre vengeance d’Ennis, de Jennifer Blake étrange professeur d’anglais, et la réapparition de Cora, la petite sœur de Derek. L’enquête pour retrouver les deux loups garous disparus, et découvrir et mettre un terme aux meurtres de plus en plus nombreux, va contraindre à des alliances antinomiques avec Chris Argent. Mais quand un danger s'éclipse, un autre arrive avec le Nogitsune et les Onis.

Après les deux premières saisons, Teen wolf – Saison 1 et Teen wolf – Saison 2, la tonalité prend une tournure beaucoup plus sombre et profondément triste, avec les meurtres de jeunes, et surtout de protagonistes secondaires comme principaux qui fend le cœur des fans. L’horreur est à son paroxysme, où l’humour et le romantisme ont moins leur place. La saison double ses épisodes de 12 à 24 de 42 minutes, pour deux saisons distinctes en une, l'une avec les Alphas et le Darach, l'apparition d'une coyote garou la belle Malia, et l'autre avec les japonais et la belle Kira, avec un taux de mortalité aussi. Nos tourtereaux Scott et Alisson s’aiment toujours même si Isaac n'est pas loin, Stiles court encore en vain après Lidia, et d’autres romances se lies, ainsi que l’homosexualité qui y est abordée. Retour de Gerard, mais surtout de nouveaux protagonistes apparaissent, sympathiques ou horribles, sur une thématique de domination de meutes, d’Alphas, Bétas et Omégas face au monde des humains, et sur le sacrifice. J’ai été encore bien envouté par cette saison, plus dure et cruelle, pleines de références et de révélations sur les personnalités, parcours et souffrances des uns et des autres. Des émotions aussi avec les liens entre Scott et sa mère et surtout Stiles et son père.

Nous retrouvons la troupe de Tyler Posey (Scary movie 5) et Dylan O'Brien (Deepwater), Crystal Reed (Crazy stupid love), Holland Roden et Tyler Hoechlin (Bon à tirer (B.A.T.)), Linden Ashby (Iron man 3), Daniel Sharman et J. R. Bourne (L'effet papillon 2), Charlie et Max Carver (Ask me anything), Melissa Ponzio (Bébé mode d'emploi), Seth Gilliam (Still Alice), Ian Bohen (The dark knight rises), Keahu Kahuanui, Arden Cho (La chute de la Maison Blanche), Adelaide Kane, Matthew del Negro, Haley Webb, Orny Adams, Gideon Emery, Felisha Terrell, Tom Choi, Tamlyn Tomita, Sinqua Walls, Bianca Lawson, Ryan Kelley, Aaron Hendry, Brian Patrick Wade, Mieko Hillman, Michael Hogan, ainsi que Meagan Tandy, Gage Golightly, les jeunes Ian Nelson et Michael Fjordbak, Madison McLaughlin, Alicia Coppola, Todd Stashwick, Jill Wagner, Shelley Hennig, Ivonne Coll, Doug Jones, Geno Segers, Cary-Hiroyuki Tagawa, Caitlin Custer, Lauren McKnight et Zelda Williams.

La série Teen wolf saison 3, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 26 mai 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, des scènes coupées, Retour à la meute, un bêtisier, Le retour du montage torse-nu, A la poursuite de la meute : Les fans de Teen Wolf.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver le classement des 100 meilleures séries TV, ainsi que séries fantastiques en provenance des Etats-Unis, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0