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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 11:47

Un très grand merci à Showshank Films et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de redécouvrir ce téléfilm réalisé en 1975 par Sutton Roley, pour un thriller diabolique qui a tant marqué toute une génération, dans une qualité entièrement restaurée, pour des frissons garantis.

Afficher l'image d'origine A la suite d’un appel de détresse d’un voilier en perdition, un hélicoptère des gardes de côte avec à son bord J. Haig et Pagnolini se rendent en mission. Deux cadavres sont repérés. Haig se rend à bord, trouve un autre mort et une survivante, la belle Eva. Suite à un incident technique inattendu, l’hélicoptère est obligé de rentrer à la base et laisse les deux infortunés passer la nuit en plein milieu du triangle des Bermudes surnommé le triangle du diable, à la suite d’étranges disparitions. La jeune femme raconte le calvaire qui a conduit à la mort surnaturelle de l’équipage. Haig lui démontre toutes les causes logiques des décès purement accidentelles.

Afficher l'image d'origine Pour l’avoir vu comme des millions de téléspectateurs le fameux dimanche 4 février 1979 à 18h30 sur TF1, j’en avais été fortement marqué. De le revoir 37 ans plus tard, c’est avec autant de plaisir et du même frisson final. La décennie des 70’ a en effet été marquée par la surabondance de films, livres, reportages et magazines sur le fameux triangle des Bermudes, où tout a été raconté, extrapolé et inventé jusqu’à plus soif pour disparaitre du jour au lendemain. Des chasseurs Afficher l'image d'originede l’armée avaient été portés disparus après guerre des suites de panne d’essence en confondant les iles du triangle. Drame qui s’était transformé en une histoire surnaturelle, avec des navires engloutis par centaines, des milliers de morts imaginaires jamais retrouvés, dont romanciers ont mis en cause des extraterrestres, des remontés de gaz sous marin, et le diable… Le téléfilm m’avait marqué de par son originalité, et le fameux http://mondocine.net/wp-content/uploads/2012/12/original_satanstriangle2.jpgsourire démoniaque de Doug McClure ainsi effrayant. la démonstration cartésienne et logique d’Haig pour expliquer les morts accidentelles en pleine tempête, est qui pourtant contredite de belle manière par un revirement magnifique de la véritable cause démoniaque qui glaçait les sangs. Je me suis donc encore beaucoup amusé avec cette histoire, qui tire sa force par un récit efficace dans une réalisation vive et alerte, nous ballotant entre l’humour de ce don Juan face à son acolyte plus sérieux, et le drame http://mondocine.net/wp-content/uploads/2012/12/sattri14big.jpgqui se joue dans un huis clos de l’embarcation en perdition et des morts mystérieux. Ainsi, perdu dans une mer calme au ciel bleu devenant brutalement une terrible tempête se joue un drame sans fin. La restauration du film apporte en plus une qualité tant visuelle que du ressenti des émotions et du plaisir.

Afficher l'image d'origine Avec la délicieuse Kim Novak aussi troublante qu’inquiétante, face à l’excellent Doug McClure (Torpilles sous l’Atlantique) marquant et Alejandro Rey (L'évadé), Ed Lauter (Les aventures de Rocketeer) et Jim Davis (L'ultime chevauchée), ainsi que Michael Conrad, Titos Vandis (L'exorciste) et Zitto Kazann, Peter Bourne et Hank Stohl, Tom Dever et Trent Dolan.

Le triangle du diable, de Sutton Roley, distribué par Showshank Films, est disponible en dvd dans les meilleurs bacs depuis le 18 octobre 2016. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, Le mystère de la diffusion du Triangle du Diable, Jérôme Wybon, auteur de l’ouvrage Nos années temps X, relate l’impact qu’à eu la diffusion qui a tant marqué les spectateurs. un comparatif avant et après restauration du film, et le générique d'époque.

3 étoiles

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 11:36

Sympathique téléfilm réalisé en 2012 par Doug Campbell, plus malin qu’il n’y parait, sur un thriller policier de braqueuses en herbe aux multiples rebondissements et retournements de situations, et d’une mère sacrément courage.

Adolescents criminels : PhotoParce que sa fille Cassie a été exclue du lycée pour un mois, sa mère Joyce l’a fait embaucher à la banque où elle travaille. Les relations entre la mère veuve et sa fille adolescente rebelle, sont quelque peu en tendres frictions. Quand surgissent trois braqueuses armées qui font main basse sur un million de dollar. Alors que Cassie aperçoit la gourmette d’une des délinquantes et la reconnaît, stupéfaite la braqueuse n’a d’autre choix que de l’enlever. Effrayée et inquiète, Joyce prend les recherches en solo, ayant aussi reconnue sur les bandes vidéo la dite gourmette qui la mène chez Abbie, la meilleure amie d'enfance de sa fille. Intriguée, l’agent Mendoza la suit distraitement. Une course poursuite s’engage, avec l’accident de voiture des voleuses et leur otage, de la mère courage et de la fliquette, pour une intrigue qui les dépasse tous.

Adolescents criminels : PhotoJe me suis bien amusé avec ce récit de délinquantes juvéniles amatrices bien sympathiques, dans une histoire d’amitié et de solidarité. Bien que drame il y est, une part de comédie prend cependant le dessus. Ainsi, les jeunes filles embringuées bien malgré elles dans une sordide histoire aux multiples pressions et menaces, dans une intrigue à plusieurs tiroirs, le récit nous offre sur un rythme vif et alerte, un parcours palpitant de jeunes adolescentes en perdition, contraintes et forcées à différents stades, dont l’amitié les entraine dans un tourbillon dangereux pour toutes. La ténacité de la mère est salutaire tout en étant comique de part sa détermination à sauver sa fille.

Adolescents criminels : PhotoAvec la belle et excellente Maeve Quinlan, bien plus sympathique maman que dans South of nowhere, et les belles Abbie Cobb et Cassi Thomson, Augie Duke et Davida Williams, sont convaincantes et marquantes, face à James Ferris et Rosa Blasi (The grudge), Patrick Faucette et Neil Fournier, de même que Luis Fernandez-Gil (Maniac) et R.J. Cantu, Orlando Chavez et Emil Beheshti,

3 étoilesAdolescents criminels : Photo

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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 13:49

Etonnante comédie dans ce téléfilm canadien de Gil Junger (La reine du bal) réalisé en 2010, pour un récit en forme de conte romantique de Noël d’un ange cupidonesque chargé de sauver une vie amoureuse.

Afficher l'image d'origineTotalement absorbée par son métier dans les relations publiques de la boite de son amant Andrew Craig, la belle Sloane Spencer terriblement ambitieuse en perd toute notion de vie. Alors que la belle actrice Caitlin Quinn et égérie de marque meurt, son fantôme vient la hanter. Caitlin est chargée de faire changer Sloane son mode de vie et de la réunir avec son ancien petit ami de fac Patrick. A trois jours de Noël, l’ange poltergeist lui fait visiter trois moments de sa vie, de son passé, son présent et son futur.

Afficher l'image d'origineGentille et sympathique petite comédie romantique légère, et qui pourtant laisse sur la fin comme une petite pointe de désappointement. Le récit est en effet basé sur la légèreté des contes magiques et miraculeux de Noël, avec tous les possibles pour réussir sa vie, en particulier amoureuse en échange de rédemption et remise en question de soit. Ainsi, une belle jeune femme à la vie dissolue trouvant tristement la mort, est chargée telle une Cupidon de sauver la vie sentimentale d’une Afficher l'image d'originebelle jeune femme arriviste à tout craint, égoïste et égocentrique. Un cadeau qui lui est offert sans que l’on sache pour quelle raison ni quelle concession. Par les voyages dans le temps, avec beaucoup d’humour et d’émotion, l’on pouvait s’attendre à ce que l’ange venant tout juste de perdre la vie ait elle aussi le droit de revenir à la vie pour sa propre rédemption, et non à ce paradis mortel d’ennuie égal à l’enfer, puisque de toute façon morte. Du coup, la fin n’est pas aussi agréable qu’attendue, et rend plus triste que joyeux.

Avec la mega top bombe Ashley Benson (Ratter), talentueuse pour être aussi drôle et qu’émouvante, face à la magnifique et attendrissante Christina Milian (Destination love) vraiment marquante. Chad Michael Murray, et la non moins jolie Ashley Johnson (La couleur des sentiments), comme Ryan Sypek et Andrea Moore (Last Vegas), Burgess Jenkins (Katie bannie des siens) et Jackee Harry, ou Patrick Johnson (Projet Almanac) et Justin Smith, sont de la partie.

2 étoilesAfficher l'image d'origine

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 09:06

Afficher l'image d'origineBien sympathique petite comédie pour un jeune public d’adolescentes, dont Gil Junger (10 bonnes raisons de te larguer) avait réalisé ce téléfilm en 2011 sur un canevas largement usité et sans grande surprise, mais qui fonctionne avec d'autant plus d'efficacité qu'il s'inscrit dans un bon esprit sans prise de tête pour une gentille petite morale.

Afficher l'image d'origineAlors que la belle mais néanmoins sale petite peste Amber Pollock va se saisir de la couronne de reine du bal de promo, elle meurt électrocutée. A peine arrivée en purgatoire, compte tenu de son comportement de son vivant, elle est promise à passer l’éternité en enfer. Mais elle pourrait prétendre à une place au paradis, si en une semaine, elle arrive à promouvoir la fille la moins populaire du lycée en une reine parfaite. En tant que fantôme, elle jette son dévolu sur la geek et timide Lisa Summers. Après bien des déboires, rivalités et concurences, Amber réussi sa mission, mais celle-ci tombe à son tour dans les travers de la pire peste. L’intervention va s’avérer encore plus ardue pour parfaire l’œuvre.

Afficher l'image d'origineLa thématique du bal de fin d’année étant inscrite dans la culture américaine depuis l’aube du temps, et dans le cinéma d’encore plus loin, nous y avons droit à toutes les sauces et à tous les genres, dont il serait fastidieux d’en faire la liste, étant le passage obligé à la vie adulte qui marque chaque étape de la vie scolaire. Mise à part le côté morbide triste de la mort de la jeune fille, fusse t elle une vraie chipie, qui ne mérite pour autant ni son sort ni celui d’aller en enfer, je me suis bien amusé Afficher l'image d'originedans cette énième comédie aux codes vestimentaires décortiquées avec soin. Ainsi sont dénoncés les comportements de loi de la jungle pour un meilleur respect de chacun dans une leçon de vie en communauté. Les gags et répliques autant que les mimiques se succèdes ainsi avec beaucoup de facéties qui amuse beaucoup avec son lot d’émotion forcément.

Afficher l'image d'origineDans un casting marqué par les très belles Cassie Scerbo et Lindsey Shaw (10 bonnes raisons de te larguer) la Paige de Pretty little liars, sont excellentes de charme et d’humour, face à Chris Zylka (The amazing Spider-man) et Tim Gunn (Les Schtroumpfs), et les non moins belles Carissa Capobianco (Voisins du troisième type) et Gabriela Lopez (La 5ème vague), Katrina Rose Tandy et Katie Sarife, ainsi que Travis Quentin Young et Paras Patel, Cree Ivey et Andrea Powell (La stratégie Ender), Rhoda Griffis (Magic Mike XXL), Allen Williamson (Identité secrète) et Lucius Baston, sont de l’ambiance festive.

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 08:51

Un grand merci à Showshank Films pour m’avoir fait découvrir ce téléfilm en deux parties de belle qualité, réalisé en 2000 par Tim Fywell (Princesse on ice) pour l’adaptation du célèbre roman de Gustave Flaubert, avec un petit zeste de touche toute britannique qui charme d’autant plus, en axant principalement le récit sur la passion amoureuse.

Afficher l'image d'origineA peine sortie du couvent, la toute jeune Emma Rouault, épouse le médecin de campagne Charles Bovary. Rapidement, la jeune femme s’ennuie et rêve d’une vie plus joyeuse et passionnée. Lors d’un bal elle entrevoit la vie de ses rêves pleine de faste et de luxe comme dans ses romans à l’eau de rose qu’elle dévore. Elle achète de nombreuses étoffes auprès du roublard monsieur Lheureux, qui accepte des grosses dettes contre intérêts importants. Elle fait la rencontre de Rodolphe Boulanger qui devient son premier amant, égoïste et brutal, qui sera suivi de Léon Dupuis, avant de sombrer sous la pression de Lheureux vers une vie infernale.

Afficher l'image d'origineJ’ai aimé cette version du roman, bien qu’il laisse de côté certains thèmes et change les rapports, comme ceux avec sa fille Berthe. Axé sur la passion amoureuse et la frivolité, le caractère de l’héroïne, passionnée, dépensière et généreuse diffère quelque peu de l’œuvre, mais apporte aussi une vision peut-être plus moderne et sexuelle dans une époque conservatrice. Il faut dire que le roman est riche en événements et émotions, qu’il a toujours été difficile de restituer au cinéma. Depuis 1932 avec Unholy love d’Albert John Afficher l'image d'origineRay, 17 films et téléfilms ont été réalisés, sans compter Val Abraham de Manoel de Oliveira, qui s’éloigne de l’œuvre en étant le plus proche, ou les nombreuses allusions comme dans Little Children ou Kate Winslet fait une lecture amusante du roman de Flaubert. La réalisation est très belle et maitrisée, avec les décors et les modes pleines de lumière et de couleurs, qui nous plonge dans un dix-neuvième siècle de la petite province normande.

Afficher l'image d'origineAvec un très beau casting composé de Frances O'Connor (L'importance d'être constant) belle et émouvante qui campe son personnage avec beaucoup de conviction, face à Hugh Bonneville (Opération Muppets) plein du naturel débonnaire dépassé, et Hugh Dancy (Le temps d'un été) de passion. Greg Wise (Raison et sentiments) et Eileen Atkins (Suite française), comme Keith Barron et Jessica Oyelowo, Trevor Peacock et David Troughton (Du bout des doigts), ainsi que Joe McGann, Stanley Lebor (Superman IV) ou Joe Roberts (Paddington), sont dans l’ambaince générale.

Afficher l'image d'origineLe film Madame Bovary de Tim Fywell, distribué par Showshank Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er mars 2016 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titré français.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 09:04

Poursuite de la quinzième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic (et ici pour ceux à venir cette année), avec Soldat blanc, film de guerre historique d’Erick Zonca, et plus précisément sur les déserteurs français durant la guerre d’Indochine.

A peine la seconde guerre mondiale qui se termine, que la France entreprend de chasser les derniers soldats japonais qui continuent le combat en Indochine. C’est en tout cas le discours officiel et le but assigné au corps expéditionnaire français. André Cariou et Robert Tual, pour des motivations différentes s’engagent pour cet objectif. L’un avec l’espoir de se rattraper d’avoir rater sa participation dans la résistance, et l’autre veut retrouver le gout des combats. Ainsi, en novembre 1945, quand ils arrivent sur place, ils comprennent que le véritable objectif, est de lutter contre les indépendantistes Vietnamiens, qui trouble André. Quand à son ami Robert, il combat les ennemis de la France. Deux conceptions divergentes qui aboutissent à des engagements qui s’opposent. Quand Robert crée un commando spécial pour terroriser l’ennemi, André décide de déserter et de rejoindre les communistes, devenant un des soldats blancs d'Ho Chi Minh.

Sous une forme documentaire fiction, Erick Zonca nous livre un film de belle facture, en revenant sur une guerre rarement abordée, tant il est vrai qu’elle fut peu avouable. Très vite la réalité de guerre coloniale prend le pas avant une vraie guerre idéologique Est-Ouest. Dans le cinéma, j’avais en souvenirs la 317ème section par Pierre Schœndœrffer réalisé en 1965 avec Jacques Perrin et Bruno Cremer, ou encore Diên Biên Phu par le même réalisateur relatant la bataille. J’ai souvenance aussi d’Un américain bien tranquille qui évoquait les coulisses et manipulations d’une guerre en devenir, et d’une trahison américaine pour prendre la place des français. Le récit, d’après une histoire de Georges Campana et Olivier Lorelle, prend la grande Histoire dans une romance qui bien qu’intéressante pour nous montrer un contexte et une réalité terrible de ces premières années de guerre, devient une rivalité entre deux frères d’armes qui symbolisent les factions en présence.

La réalisation est solide et maitrisée, les images sont belles et évocatrices d’une région magnifique, d’une tension palpable et d’un drame cruel. Je regrette une trop grande longueur, et une fin rocambolesque, comme de certaines scènes un peu trop romancées. Je salut en tout cas l’équilibre à peu près égale des belligérants, dos à dos dans leurs barbaries réciproques, qui révèle le drame et choix de conscience sans pour autant leur donner raison. Il était évident dès le début que le pays avait droit à son indépendance. La guerre froide allait faire des dizaines de millions de morts civiles, pour des dictatures de tous bords durant des décennies qui n’en finissent toujours pas dans certains pays.

Historiquement, il y eut près de 300 déserteurs français qui ont rejoint et servi le Viet Minh, tel Georges Boudarel dont le personnage d’André Cariou est inspiré. Il devint commissaire politique dans un camp de rééducation et tortionnaire de prisonniers français sous le surnom Dai Dong. Profitant de la loi d’amnistie de 1966, il reviendra en France reprendre une vie tranquille. Une série de procès aura été tenté contre lui pour crime contre l’humanité, mais la loi de 1966 l’en protégera. On peut s’interroger sur les dessous de cette loi et les motivations et tractations des politiques. On peut aussi se demander pourquoi ils ne sont pas restés au « paradis » communiste et revenus en courant vers le pays capitalisto-démocratique tellement honnis au point d’avoir trahis, torturé et assassiné leurs compatriotes, laissant les vietnamiens, leurs « frères », dans la guerre qui continuait pour des dictatures prolétariennes.

Quand au personnage de Robert Tual, il est inspiré de Roger Vandenberghe, issu d’une mère de confession juive morte à Dachau, il s’était enrôlé très jeune dans la résistance. Engagé en Indochine, il imitera avec succès et efficacité la méthode d'infiltration de l’ennemi, par des opérations coup de poing à la tête de ses fameux Tigres noirs. Il sera assassiné pendant son sommeil par l’un des siens ayant trahis.

Autant Abraham Belaga (Une bouteille à la mer) joue vraiment bien avec beaucoup de conviction, autant Emile Berling (Comme un homme) manque de souffle et de jeu, et parle bizarrement avec un accent beur qui détonne. En revanche, Mike Nguyen (Les Tuche) est excellent, ainsi que Clément Roussier (Au bout du conte) et Kool Shen, ou encore Béléina Win.

Soldat blanc d’Erick Zonca, distribué par Koba Films que l’on peut retrouver sur sa page facebook, est disponible depuis le 11 février 2015. Il est proposé en version audio française avec des bonus composés d’un Making of, d’Interviews, de la Filmographies et des repères historiques écrits.

Un très grand merci à Cinetrafic et cliquez ici pour plus d'action, ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces  belles découvertes et émotions.

2 étoiles

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 15:19

Comédie horrifique bien déjantée de John Shepphird qui aurait tout du navet s’il n’y avait cette auto-dérision à tout va, qui désamorce par la parodie toutes tentations et pièges du genre frisant plus souvent qu’on peut le craindre le ridicule, et se sauver de justesse par l’humour débilitant d’ado moyen.

Alors qu’une entreprise de construction procède aux forages sous-marins, les vibrations réveillent de gigantesques requins albinos aux yeux rouges qui ne tardent pas à avaler tout cru un jeune couple venu se baigner une nuit. Ce n’est que le début. Après une dispute entre wasp et italo-américains, une autre victime est à déplorer, avec cette fois la certitude que des requins sont dans les parages. Les jeunes latinos boloss et geeks, partent à la chasse, bien décidés à venger leur pote. Sauf qu’en ce 4 juillet festif, les monstres sont nombreux, et les vacanciers des proies à consommer sans modération. Le carnage sanglant risque d'être de toute part.

On l’aura compris, il ne s’agit pas d’un film d’horreur à la Les dents de la mer, ni même un réel pastiche. Il s’agit évidemment d’une comédie qui reprend les poncifs habituels du genre, tout en étant bien gore comme il se doit, mais avec une telle dérision que cela en devient sinon hilarant, au moins drôle. C’est jusque dans les effets si peu spéciaux que la caricature est tout bonnement risible. Les requins qui sautent à des hauteurs incroyables et choppent les jeunes gens pour les avaler d’un coup de gueule dépassent l’entendement. Pas besoin de faire un dessin, ce téléfilm m’a beaucoup amusé, passé le premier quart d’heure pour se mettre dans l’ambiance, et la suite n’est plus qu’un amusement de dérision loufoque.

[why-jersey-shore-shark-attack-will-be-the-best-mo-1-15447-1337961419-2_big%255B4%255D.jpg]Le casting est pour le moins des plus variés et déjanté au possible. Ainsi, Jeremy Luke (Don Jon), Joseph Russo et Daniel Booko (21 & over) partie garçons débilosses, Melissa Molinaro, Alex Mauriello (For Ellen) et Audi Resendez (Lone Ranger, naissance d'un héros) pour les filles toutes aussi barges. Les wasp ne sont guère mieux avec Grant Harvey (Une faute impardonnable), Dylan Vox (Sleeping beauty) et William Atherton, et surtout ma Gabrielle Christian (Girltrash all night long) qui m’a bien amusé et ne fini pas bien comme Ben Giroux, ou Leigh Rachel Faith. De même les Jack Scalia, Tony Sirico et Paul Sorvino (Les aventures de Rocketeer).

2 étoiles

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 11:01

En cette Halloween 2014, l’occasion de revoir ce téléfilm de D.J. MacHale est dans l’air du temps comme une tradition devenue obligée de ces festivités d’outre Atlantique. D’autant que c’est l’une des attractions du parc que j’ai adoré faire, avec cet arrêt au onzième étage et l’apparition des fantômes, dont celui de la petite fille qui nous fait un petit salut… d’adieu peu engageant, avant la chute violente qui provoque émotions et fou rires.

Lors de la nuit d'Halloween le 31 octobre 1939, se rendant à une fête au dernier étage -le treizième- de l'Hollywood Tower Hotel, cinq personnes, la chanteuse Carolyn Crosson et son petit ami Gilbert Londres, la toute jeune actrice Sally Shine, sa nounou Emeline Partridge et le groom Dewey Todd, se trouvent bloqués dans l’ascenseur au onzième étage, puis à 20h05, la foudre frappe le bâtiment et ils disparaissent tous mystérieusement. Soixante ans plus tard, le photographe journaliste Buzzy Crocker est contacté par une octogénaire qui lui raconte cette vielle histoire non élucidée. Il se décide d’enquêter, accompagné de sa nièce Anna Petterson, et rencontre les fantômes des disparus de l'ascenseur.

C’est à partir de l'attraction The twilight zone tower of terror que cette histoire joliment racontée donne vie et corps pour la première fois à une activité spectaculaire des parcs Disney. Le récit est pour un jeune public mais aussi familiale, dans l’esprit maison, avec des références ciné comme la petite Sally qui est calqué sur l’actrice Shirley Temple. L’histoire est très sympathique, drôle et émouvante, un peu trop gentille sans aucun doute mais qui donne une ambiance rigolote, et une autre vision de l’attraction. Je me suis bien amusé, naïvement cela va de soit, mais enchanté comme un gosse, avec beaucoup d’indulgence prenant cette histoire sans prétention et distrayante aux dialogues et gags bien calibrés pour une belle détente, qui me donne envie de retourner à l'acenseur.

Steve Guttenberg (Cocoon) est amusant, quand ma Kirsten Dunst (The two faces of january) est drôle et marquante. Michael McShane et Amzie Strickland, comme les belles Melora Hardin (Hannah Montana) et Nia Peeples, Alastair Duncan (Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes), la jeune Lindsay Ridgeway, John Franklin, Wendy Worthington (Crazy stupid love) apportent chacun humour et émotion avec succès.

2 étoiles

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 21:56

On ne reprend pas les mêmes, et sans être forcément une suite, mais quand même pour une histoire quasi similaire de Mark Waters dans Lolita malgré moi, et dont Melanie Mayron nous refait une sorte de pseudo suite et faux remake en peut-être moins subtile mais en tout les cas avec le même punch.

Jo est une nouvelle et brillante élève qui a l’habitude des changements d’établissements et des codes de fonctionnement qui se retrouvent partout dans la même jungle d’ados. Son mode de survit est de ne pas se faire remarquer, ne pas avoir d’amis et ne s’occuper que de ses cours. Car ce bahut n’échappe pas à la règle, avec des filles belles, riches et arrogantes, les plastics, qui imposent leur loi, avec pour tête de turc, Abby, qu’elles harcèlent en permanence, quand Jo ne peut finalement pas s’empêcher de lui porter secours. Le père de la victime propose à Jo, moyennant finance et aide pour la fac dont elle rêve d’intégrer mais trop chère, de devenir sa meilleure amie pour qu’elle puisse vivre une belle dernière année avant la fac. Un contrat pas très moral, mais qui verra au fil du temps se créer une véritable amitié mise en danger avec la guerre contre les Plastics qui vont inévitablement déraper dans la surenchère démesurée. Car, Jo va créer avec Abby et d'autres victimes un contre Plastics concurrent, avec les mêmes dérapages au risque de tout perdre, âme et amitiés.

Film pour préadolescentes s’il en est, qui a le mérite d’aborder avec un certain humour des réalités pas toujours reluisantes dans la vie du bahut. Rivalités, mesquineries jusqu’aux harcèlements et violences. Autant le premier opus restait volontairement dans un engrenage modérément trash et un humour débonnaire, nous avons ici un malaise palpable. En effet, si la trame classique en soit est fluide, amusante, parfois émouvante, il m’a paru moins drôle le rire tel qu’il est traité sur le harcèlement, même si bien évidemment c'est pour mieux le moquer. Sujet éminemment traumatisant qu’il faut dénoncer et combattre, tant il fait des ravages chez les ados qui vont parfois jusqu’au suicide. Je ne reviendrai pas à ce que j’ai subit durant ma seconde qui m’a marqué longtemps, et qui n’est rien en comparaison de ce que de nombreux élèves subissent chaque jour en bien pire, rendant leur vie un véritable enfer destructeur, comme on a pu le voir notamment dans Ten years.

Reste que la réalisation est efficace, sur une histoire de bimbo, qui symbolise toute la bêtise humaine avec les concurrences et susceptibilités, qui prennent des dimensions qui chez les adultes deviennent des guerres meurtrières. La mise en scène est résolument à la dédramatisation, avec une succession de gags, tant chez les jeunes que chez les adultes, tous aussi déjantés. Je me suis bien amusé de par certains décalages, d’un dialogue léger et de décors sympathiques, sur des images colorés festives. La morale est bien entendu de la partie sur l’amitié, la famille et le respect des autres sur l’éternelle dualité du bien et du mal. C’est gentillet mais pas inutile de les rappeler.

La très jolie Meaghan Martin pure produit des studios Disney dans le style jumelle de Lindsay Lohan, est drôle et sensible, face à Jennifer Stone émouvante, et Bethany Anne Lind (Flight), la belle Maiara Walsh (Une faute impardonnable) et Claire Holt, Nicole Gale Anderson, Tim Meadows (Copains pour toujours) est très drôle. Patrick Johnson (Sabotage) et Colin Dennard ou Rhoda Griffis (Ce qui vous attend si…) assurent gégalement. Suivent de belles nymphettes comme toujours dans ces comédies, avec Amber Wallace, Juliet Kim (Big mamma : de père en fils) et Autumn Dial (American pie 4). Mais aussi Donn Lamkin et Linden Ashby (Iron man 3).

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 06:34

Sympathique petit téléfilm de John Gray qui nous emmène au cœur d’une campagne électorale américaine côté coulisses, avec humour et romantisme mais aussi avec sarcasmes sur les dessous pas toujours glamour et les méthode de communications. J’ai pensé à Moi, député, bien que beaucoup plus édulcoré et moins trash, mais tout aussi corrosif avec une petite romance.

Hannah, une jeune femme, bourrée de diplômes et de talent, échoue de peu lors d’une élection pour le Congrès, malgré un beau programme ambitieux, mais avec une certaine froideur et une allocution châtiée d’intellectuelle intransigeante coincée qui passe mal chez le quidam. Elle ferait une excellente députée, mais n’a pas ce chaleureux style de communication qui fait la différence. Le hasard la met en face d’Elliot, un livreur de bière dont la jovialité sympathique qui en un sourire et deux mots gentils devient vite la coqueluche. Le nouvel élu venant de mourir prématurément, une nouvelle élection doit avoir lieu, et donc une nouvelle chance. Mais l’évidence aidant, il est décidé que ce sera ce jeune homme qui sera le candidat, qu’elle va préparer à sa place, du moment qu’il porte le projet de meilleure éducation aux défavorisés. Comment d’une citrouille en faire un carrosse rutilant ?

La réalisation à pour elle d’être efficace et drôle, avec un zeste de romantisme comme il se doit. Pas de temps mort, ni de baisse de régime, l’histoire se suit sans déplaisir, avec une vision de la politique américaine qui en dit long sur ses us et coutumes, mais aussi ses limites. Ça ne cherche pas à remettre le système en cause, mais de raconter le décalage qui existe entre population et classe politique. On retrouve les mêmes travers chez nous.

J’aime beaucoup Julia Stiles (Le sourire de Mona Lisa) qui dégage du charme, de l’émotion et de l’humour, tout autant de David Walton (Fired up) qui excelle avec talent à un rôle multiple. Camryn Manheim (The L word) est drôle, quand la belle Frances Fisher (Les âmes vagabondes) est émouvante et pertinante. De même les Nada Despotovich et Maureen Keiller, ou encore Bill Mootos, Lonnie Farmer ((S)ex list) et Albert M. Chan.

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