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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 06:34

Petit polar de George Mendeluk qui eut pu être beaucoup plus sympa et crédible si… comme souvent dans les polars il n’y avait le détail qui tue.

Dix ans après la mort de son mari, une bien jolie veuve apprend par un agent d’assurance que l’on a retrouvé son cadavre, mort deux jours auparavant. Lors de sa disparition, dix millions de dollars de sa société avait disparu. Il lui est donc demandé de procéder à l’identité du cadavre, et de là, commence une enquête afin de comprendre ce qui s’est passé, et retrouver trace de l’argent dérobé. Des découvertes suivies de révélations vont nous trimballer dans d’invraisemblables pots aux roses absolument pas crédible. Pourtant, ça commence pas mal, et c’est même intrigant nous obligeant à trouver les pièges qui ne manqueront pas en effet d’arriver. J’en avais deviné assez vite quelques uns, avant que le détail qui tue n’arrive enfin qui gâche le dénouement. Comment croire une seule seconde, que bien des jours après un meurtre en pleine forêt, une néophyte retrouve une chaine et son pendentif, ce qui va permettre de résoudre l’affaire. Ce n’est pas très grave tant c’est assez cruche en définitive, et reste plus un divertissement qu’un réel thriller. En effet, la réalisation ne respire pas plus que l’écriture du script d’un grand niveau. On ne s’ennuie pas cependant, tant ça ne traine pas, faisant fi de détails pour aller à l’essentiel. J’ai même carrément souri avec indulgence tantôt à l’histoire, tantôt aux maladresses.

Pourtant, la belle Daphne Zuniga (Un Noël pour l'éternité) est très convaincante, drôle et attachante, face à Duncan Regehr, tout aussi amusant que Ken Dresen, Philip Granger et Mackenzie Gray (Man of steel). Bien sûr, la gente féminine est représentée par les très jolies Carol Alexander, Lisa Ryder, et Anne Openshaw (Le territoire des loups) ou encore Heather McDermott.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:06

Je me demandais ce qu’était devenue la belle héroïne de Garçon choc pour nana chic, et suis tombé sur ce mauvais exemple de Catherine Cyran. Mal m’en a pris, car ce téléfilm est une daube effroyable. Le hasard faisant les choses, j’ai retrouvé le même canevas que Les 12 noël de Kate, mais en cent fois pire.

Donc, vite fait, un mec retrouve son ex femme et son gosse chez ses ex beaux-parents pour fêter Noël en famille, auquel se joint le nouveau petit ami de son ex. Le genre d’abruti inconsistant qui achète la première merde venue à son lardon. La soirée se passe évidemment au plus mal, entre la découverte des cadeaux et surtout quand le nouveau venu va faire sa demande en mariage. Dans une telle ambiance, l’enfant fait un vœu que son père ne parte jamais. Vœux exaucé, le crétin revit sans cesse la soirée, qu’il profite pour tenter de reconquérir sa dulcinée. Là aussi, rien ne nous sera grotesquement épargné dans les excès de mauvais gouts, les gesticulations et les cris débiles. Bien sûr qu’il devra faire amande honorable, être plus affable avec ses proches, moins égoïste… bref ! se transformer en un autre homme et nouveau, ce qui ne se produit jamais dans la vie. Les gens ne changent pas, surtout les cons. Ils se transforment juste le temps de séduire, se font aimables et sympas –et encore !- mais le naturel revient au galop… Bref ! je n’ai pas aimé. C’est long, pénible et ridicule. La réalisation est atrocement mauvaise, répétant à l’infinie des scènes déjà insupportables une fois.

Daphne Zuniga (Garçon choc pour nana chic) est toujours aussi séduisante, mais n’est pas à son meilleur tempo. Jay Mohr (Au-delà) tape particulièrement sur les nerfs avec efficacité. Quand à dire que c’est du talent ? David Millbern n’est guère mieux, pas plus Adrienne Barbeau (Argo) en fait trop, Tim Thomerson serait le moins pire, de même que le gamin Logan Grove.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 10:52

Bon, je le confesse honteusement, je me suis maté ce téléfilm uniquement pour la simple curiosité de voir ce qu’est devenue la petite Winnie depuis Les années coups de cœur. Ceci étant avoué, la réalisation de Rachel Lee Goldenberg est une gentille petite comédie romantique bien sympathique quoiqu’un peu niaise sur les bords.

Et donc, en ce jour de Noël, Sam revient parmi les siens après cinq années absence, avec l’intention de faire sa demande à Kat, mais il perd la bague en arrivant à l’image de son histoire alambiquée… Il nous conte alors les trente ans qui se sont écoulés depuis leur plus tendre enfance, d’une relation amoureuse percluse d’incompréhensions, d’hésitations, de séparations sans avoir jamais osé se dire et s’avouer leurs sentiments, tant ils n’ont jamais trouvé la clé et le courage de s’affronter réellement de part la profonde amitié qui les lies. L’histoire est narrée au travers des soirs de Noël dans la grande maison qui les retrouve chaque année entre parents et amis très nombreux et fidèles.

Réalisé sur un rythme plutôt alerte, variant les émotions d’espoir et de déceptions, d’attentes interminables et de rendez-vous manqués, l’humour est souvent de la partie. Classique dans le fond, comme toute comédie du genre, quelque peu niais dans une certaine pudibonderie peu crédible limite crucruche, c’est le genre de romance familiale qui n’en est pas pour autant moraliste bon teint. Je m’en suis quand même bien amusé avec beaucoup d’indulgence.

La petite Danica McKellar, est devenue une belle jeune femme qui n’a pas trop changé, avec sa charge émotionnelle intacte et d’humour sympa. Dustin Milligan (L'effet papillon 2) tire son épingle du jeu. Lea Thompson (J. Edgar) et Scott Gordon-Patterson comme Brian Huskey (C’est la fin) et Alexandra Paul, de même que William F. Bryant jouent avec pertinence. Les bien belles Cameron Goodman (Rise) et Viva Bianca (X) nous charment par leur plastique en plus de leur conviction.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 09:43

Ce téléfilm de James Hayman est un pâle remake d’Un jour sans fin qui ne trouve d’intérêt que par ses interprètes principaux. Il ne varie que sur le décor et la période des fêtes, car sur le reste il n’y a aucune innovation.

Donc, la veille de Noël, la belle et jeune Kate, célibataire depuis peu, est sur le point d’aller à un rendez-vous organiser, quand elle tombe évanouie dans un magasin. Un sort lui est jeté qui va lui faire revivre douze fois la même journée jusqu’à ce qu’elle trouve l’issue de sortie. Vous avez deviné la suite, qui trouve les mêmes concordances que le film d’Harold Ramis. Diverses épreuves vont obliger la jeune femme à se remettre en question, s’ouvrir aux autres et donner le meilleur d’elle-même afin de repartir du bon pied avec en prime cadeau de noël une vie meilleure, heureuse et pleine d’amour.

J’ai presqu’envie de faire un constat navrant sur le manque d’originalité, même pour un petit conte magique de fête, mais après tout, c’est aussi le but de tel divertissement. En soit, ça ne pose pas de problème, tant il en faut pour tous les gouts et qu’une petite détente amusante ne fait pas de mal. Donc je l’ai pris ainsi, regrettant toutefois que le script ne soit pas plus foulé et la réalisation aussi répétitive avec les réveils en copier coller. Parce que ce n’est pas pire que bien des navets auxquels nous avons droit à la téloche et même en salle. C’est juste que tant qu’à faire sur un tel canevas, même avec peu de moyen, autant tenter un petit truc qui change sans rien bouleverser.

Donc, il y a la bien jolie Amy Smart (Hyper tension) qui arrive à émouvoir et amuser avec son charme et son talent. Après, ça se complique en inégalité avec un Benjamin Ayres bien pâlichon, comme Richard Fitzpatrick. Laura Miyata et Audrey Dwyer sont jolies et convaincantes, comme Vijay Mehta et Jayne Eastwood (L'armée des morts), Joe MacLeod et Mark-Paul Gosselaar, et enfin la très belle Jennifer Kydd (Le cri du hibou).

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 14:31

Très beau portrait d’Irena Sendlerowa, une Juste parmi les nations, dont John Kent Harrison nous narre l’exploit de cette jeune polonaise avec beaucoup d’émotion. La Pologne, comme la France a eu ses collaborateurs. La Pologne comme la France à eu aussi des gens généreux qui ont risqués et souvent perdus la vie pour lutter contre le nazisme et sauver autant que faire se peut des juifs, victimes de la haine et de la barbarie. C’est le cas avec cette jeune femme de l’Aide sociale à la mairie de Varsovie, qui avec son réseau et des fonds et faux papiers fournis par le gouvernement polonais en exil, va réussir l’exploit humanitaire de sauver près de 2500 enfants juifs en les faisant sortir du ghetto et les placer dans des familles d’accueil et des couvents. Elle sera arrêtée et torturée, qui la laissera infirme à vie, mais n’avouera jamais rien ni personne. Condamnée à mort, elle sera sauvée in extremis grâce au paiement de gardiens de prison. Action exemplaire, découverte tardivement par des étudiants américains qui révéleront au monde son existence et sa générosité, et se verra justement récompensée. La réalisation nous plonge donc dans les heures noires avec un réalisme et une émotion intense et pleine d’angoisse. J’ai été très ému par l’histoire et l’interprétation, les risques et la générosité. Le témoignage réel d’Irena, alors âgée, et qui mourra à 98 ans, montre une femme exemplaire toute de modestie.

Anna Paquin (La leçon de piano) est excellente de force et d’émotion marquante. De même Marcia Gay Harden (Le sourire de Mona Lisa) et Goran Visnjic (Beginners), autant que Maja Ostaszewska Parker (Katyn) et parmi tant d’autres jeunes, Rebecca Windheim, ou Ruby Bentall.

3 étoiles

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:49

Inspiré de faits réels qui se sont déroulés en Floride en 2008, cette tragique histoire nous laisse pantois face à l’imbécilité. Très bonne élève, une jeune ado se sent un peu trop esseulée dans sa vie sociale, et cherche à se concilier les bonnes grâces d’un groupe de filles plus matures. Après bien des obstacles, elle parvient enfin à s’intégrer dans le groupe, plus proche d’une meute qu’un band grils. Mais pour les avoir ouvertement critiqué sur un site d’un réseau social auparavant, elle va subir de terribles représailles. Cette histoire relate donc les événements avec beaucoup de pudeur et de subtilité mais aussi avec une très grande efficacité. Les faits sont amenés inéluctablement, et nous stupéfie par la radicalité et l’extrême violence de ces jeunes filles, qu’aucun regret ni scrupule n’arrêtent dans leur folie ni touche leur conscience. Acte malheureusement pas unique. D’autres évènements de ce type, tabassages, viols et autres ont été perpétrés, filmés et diffusés, comme une sorte de mode, de défit imbéciles et de perversité diabolique il y a peu encore, donnant lieu à des surenchères. Si j’ai beaucoup aimé la réalisation, il ne faudrait pas croire que c’est la faute d’internet qu’il arrive ces violences. Tout comme le cinéma n’est pas responsable de la folie humaine. L’un n’est qu’un instrument mal employé par certain, l’autre n’est que le reflet de la folie humaine… ou inhumaine Car dans tous les cas, et de tout temps, l’imagination violente et détraquée, hélas, a toujours existé. Il est bon de prévenir, dénoncer les effets dangereux.

Jodelle Ferland (Twilight - Chapitre 4) est terriblement émouvante avec beaucoup de talent. J’adore Anne Heche (That’s what she said) qui est excellente dans un rôle pas si évident. James Tupper (M. Popper et ses pingouins) plus en retrait arrive à tirer son épingle du jeu. Et enfin la meute, avec Tess Atkins et Keely Purvis, Genevieve Buechner (Jennifer's body) et Taylor Hui qui sont très convaincantes. Il en est de même de Caley Dimmock, Linda Darlow, Chanelle Peloso, ou encore de Lanette Ware et Lucy Jeffrey.

2 étoiles

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:46

Pour en avoir entendu parler, et au regard du casting, la curiosité m’a pris de me mater ce téléfilm de Frédéric Berthe (Les invincibles, Hollywoo) particulièrement décevant dans ce que je lui en ai déjà vu. Cette fois-ci est un peu mieux de part son format qui lui sied mieux que le grand écran, mais hélas sur une histoire abracadabrante. Sorte de fourre tout d’affaires extra-politique entre de Grossouvre ou de Broglie, plus un soupçon de The constant gardener, et nous voilà au cœur d’un scandale d’affaire politique et économique, qui est bien joué mais mal raconté et en manque cruel d’exemples plus réels. Ça a le mérite d’évoquer certaines pratiques indélicates de nos dirigeants, sans les égratigner vraiment, parfois avec un zeste d’admiration. Il manque beaucoup de crédibilité, même si sans prétention, il permet de passer un moment tranquille devant une sorte de polard.

Le casting donc, est varié et de qualité. Ainsi, Rachida Brakni (Cheba Louisa) est tout à fait convaincante, plus que dans certains de ses derniers rôles. Thierry Neuvic (Derrière les murs) assure toujours avec conviction et émotion, même Richard Berry (Rue Mandar) s’en sort pas mal. La belle Nancy Tate (30° Couleur) est pour moi une révélation. Eric Caruso, Gérard Watkins, ou encore Eric Prat et Peter Hudson apportent leur sincérité. Aleksandra Yermak est marquante, de même que Tella Kpomahou ou encore Ralph Amoussou (Goodbye Morocco).

1 étoile

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 18:55

J’ignore combien de films, téléfilms et séries de zombies ont été réalisés en tous genres, du gore à la comédie, depuis la nuit des temps de la vidéo. Celui-ci de Nick Lyon en tout cas, ne déroge pas à la forme classique. Sans apporter de grandes innovations ni d’originalité particulière, il se laisse néanmoins regarder sans déplaisir. À la suite de la pandémie du virus VM2 à Paris, merci pour nous, qui frappe en moins d'un mois toute l’humanité, nous suivons un petit groupe de survivants qui tentent de rallier une île protégée. Forcément des références à George A. Romero nous titillent, de même que je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir du Walking dead tant c’est ressemblant, et à d’autres exemples qui ont du m’échapper. Cependant donc, j'ai suivi cette petite troupe, affrontant les zombies qui évoluent en organisation, stratégie et intelligence au fil du temps et des combats. Pas très effrayant, sans doute à force d’en voir, c’est les amitiés éphémères tant la mort survient rapidement, qui prend le dessus d’une histoire convenue. Le final est inattendu, et je ne sais s’il est le bienvenu alors qu’en même temps il apporte une certaine originalité. Pourquoi pas ? La réalisation est tout ce qu’il y a de plus conventionnelle pour une production télé, et le jeu des acteurs sans reproche.

Ainsi Ving Rhames (Mission impossible) est efficace avec sa tonne de muscle et sa masse fracassante, face à la belle Lesley-Ann Brandt (Drift) et son katana japonais arrive à faire illusion avec talent, et Gary Weeks (Elena undone) vraiment imposant. La jolie Taryn Manning (Laurier blanc) douce et frêle, va vite devenir experte en survis, quand Eddie Steeples, ne fera pas long feu. Johnny Pacar (Les ex de mon mec) est assez drôle, puis suivent de jolies pépées archées très sexys, telles Lilan Bowden, Anya Monzikova

1 étoile

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 15:44

Dans la continuité des découvertes de la 10ème édition opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai découvert ce téléfilm Entre les mains de la mafia de Jerry Ciccoritti.

De savoir l’actrice de Charmed que j'avais bien aimé dans cette série, a poussé ma curiosité… et bien m'en à pris car ce téléfilm mérite le détour. Inspirée d’une histoire vraie plutôt étonnante, j’ai assez vite succombé aux charmes de la réalisation et du jeu des acteurs. Une jeune veuve avec ses deux enfants et sa mère à sa charge, tente de subvenir aux moyens de subsistances et accepte bien malgré elle l’aide d’un petit malfrat lié à la mafia locale. Rapidement, mettant ses bons principes de côté elle se fait très vite une place au soleil avec la gérance d’un petit cabaret, puis de trafic d’argent sale et de drogue. Sauf que rapidement, jalousies et convoitises entre mafieux et polices, la mort rode, puis touches ses proches et elle-même est menacée… Le script n’a rien de bien révolutionnaire en soit, mais avec la réalisation bien découpée, aux images soignées et à une mise scène efficace, je ne me suis pas ennuyé une seconde. L’histoire ne se focalise pas sur le suspens ni sur la violence, mais sur le profil des protagonistes. En effet, l’héroïne mère courage, prête à tout pour gagner un maximum d’argent afin d’assurer une vie décente à ses enfants, n’est pas regardante sur l’origine d’une telle manne, ni du prix humain, mais n'est jamais être trop gourmande, ni à vouloir trop jouer le jeu de la « famille » locale. J’ai bien aimé un certain regard porté sur ce milieu, loin de Don Corleone, et plus proche du quidam vite dépassé.

Amusant de retrouver Alyssa Milano (Bon à tirer (B.A.T.)) dans un rôle de composition qui la change et dont elle ne s’en sort plutôt pas trop mal. Jason Gedrick sait se faire attachant, quant James Caan (Detachment) n’est pas très sympathique à souhait. Janet Wright (Sœurs malgré elles) comme Kyle Harrington ou la belle Heather Hanson contribuent à la bonne tenue de l’histoire. Le petiot Anthony Moniz Lancione est convaincant, de même que le jeune Zak Longo.

Le film Entre les mains de la mafia de Jerry Ciccoritti, distribué par Zylo, est disponible depuis le 2 mai 2013 en DVD dans la catégorie film mafia. Il est proposé en version française.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.

2 étoiles

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 09:40

http://www.previewonline.org/mp11/shunning.jpgJe suis bien d’accord, ça ne sentait pas bon de très loin. Mais, la curiosité de voir certaines actrices… Ceci étant, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est mauvais. C’est juste gentillet et sympathique, mais pas très foulé, comme ça convient pour un samedi soir. En tout cas, une occasion de plus de visiter cette sorte de secte des amish dans leurs quotidiens d’un monde reclus, hors du temps ou plus exactement au temps arrêté du 19ème siècle. Cumulant bien des contradictions, puisqu’ils côtoient notre monde moderne quand certains impondérables le nécessitent. L’histoire de cette jeune fille qui découvre un secret de famille, que l’on devine dès les premières minutes, alors qu’elle ne rêve de parcourir le monde à la veille de son mariage avec un pasteur, prend une dimension émouvante. Partir pour ne plus revenir, affronter le choc des cultures, et trouver sa place est un désir compréhensible. J’ai bien aimé le ton qui ne ridiculise personne tout en montrant l’absurdité de mentalités et modes de vie archaïques. Le tout évite l’eau de rose et la guimauve qui menace souvent pour au final donner un film plus intelligent qu’il n’y paraissait de prime abord. Pas impérissable donc, mais qui se laisse voir facilement.

La jolie Danielle Panabaker (The crazies) joue avec beaucoup de conviction et de sensibilité, Sandra W. Van Natta (N'oublie jamais) est excellente, tout comme Sherry Stringfield (Le beau père) qui apporte dans la quête de son personnage beaucoup de persuasion. Bill Oberst Jr. comme la bien jolie Christina Murphy, expriment beaucoup de conviction.

2 étoiles

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