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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 11:04

Il y a des comme ça, des téléfilms qui s’avèrent largement être à la hauteur de beaucoup de films qui passent souvent à regret en salle. C’est le cas ici, où sur une histoire sans prétention, on prend plaisir à suivre les péripéties de ces personnages pris dans la tourmente des souvenirs de colos et des premiers émois qui ressurgissent sans avoir jamais disparu de leur cœur. Après quinze ans de séparation, les adolescents amoureux devenus des trentenaires actifs, se retrouvent à l’occasion d’une opération immobilière concernant le camp de vacances de leur colonie d’enfance. Peut-on laisser détruire les souvenirs, les saveurs et les frissons de jeunesse pour aller de l’avant dans la vie, ou peuvent-ils servir de socle assumé pour continuer de vivre pleinement avec ? C’est un débat qui va remuer les protagonistes avec en plus, la question de la pérennité des amours de gamin. Je me suis donc laissé malmener par cette petite comédie romantique de Michael Scott, qui ressemble comme souvent plus à un joli conte qu’à la réalité, et qui m’a bien plu. La trame se suit avec simplicité, sans surprise mais l’humour est bien présent et l’émotion qui va avec. C’est sympathique, forcément fleur bleue, mais comme il y a la trop jolie Mia Kirshner (Sex academy) qui sait être extrêmement émouvante, alors forcément, j’adhère ! Victoria Bidewell, qui a aussi joué dans The L word, est sympathique et amusante. La gente masculine, sans être particulièrement transcendante avec Matty Finochio (50/50), Barry Watson et Brennan Elliott, fonctionne assez bien. Les jeunes Sarah Desjardins, Adam DiMarco et Amanda Kierszenblat sont aussi touchants que leurs ainés.

2 étoiles

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 13:24

Tiré d’une histoire vraie, et dont la réalité a été plus sombre encore, cette histoire apporte un intérêt certain quant à certains comportements d’élèves et sur leurs incidences. Dans un lycée, cinq jeunes filles vont gravement perturber le climat de tout un établissement scolaire en tentant de dicter leurs propres règles sur leurs professeurs et sur la direction administrative. Elles vont de fait mettre à rudes épreuves la vie scolaire tant des enseignants que de leurs camarades. N’hésitant pas à salir la réputation de quiconque leur tiendra tête, elles se mettront elles-mêmes en vedette dans des tenues vestimentaires et des vidéos osées. Au final, une jeune professeure va réussir à tenir tête à ce groupe de pseudos rebelles. L’histoire fit grand bruit et scandale à son époque. Loin de se vouloir moraliste conservateur, on a au contraire une approche de ce que des adolescentes sont capables de faire face à un manque de réactivité générale. Ce que j’ai apprécié dans la narration des faits, c’est de nous laisser maître de notre point de vue, sans nous imposer justement une morale toute faite. Le casting à de plus de quoi nous tenir en haleine par de jolies actrices mais aussi talentueuses. Ainsi, Jenna Dewan-Tatum (Ten years) est excellente, de même que la très jolie Ashley Benson, mais aussi Aimee Spring Fortier, Jessica Heap (World invasion) et Tatum O'Neal (Les Runaways) toutes très convaincantes.

2 étoiles

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:27

Excellentissime docu-fiction tiré du roman de Dee Brown, sur la vie de Charles Eastman, de son nom sioux Ohiyesa, qui fut le premier amérindien à obtenir un diplôme de l'école de médecine et à devenir médecin, afin à s’intégrer dans la société blanche. Ce film raconte l’Histoire avec une exactitude historique rarement égalée des trente dernières années de la solution finale du peuple amérindien. Ça commence le 25 juin 1876 à la bataille de Little Big Horn au 29 décembre 1890 sur le dernier massacre d’indiens à Woonded knee. Nous suivons les différents points politique, économique, religieux et militaire d’une spoliation des terres et de la mise à mort des populations locales avec un cynisme épouvantable. C’est magnifiquement réalisé, avec une qualité d’image qui nous fait immanquablement penser aux magnifiques photos d’Edward S. Curtis. La narration est inéluctablement dramatique face aux faits énoncés dans la plus stricte vérité. C’est bouleversant, et j’ai eu beaucoup de mal à retenir mes larmes face à une telle injustice, face à de telles violences, par les traités non respectées et toujours trahis. Charles Eastman et sa femme, la poétesse Elaine Goodale, vont assister impuissants à ces méfaits et témoigner toute leur vie. Les interprètes sont d’une conviction stupéfiante. Aidan Quinn (Jonah hex) est d’un réalisme révoltant, face à Adam Beach (Mémoires de nos pères) extraordinairement marquant. Anna Paquin (X-Men) dégage une très forte émotion remarquable. August Schellenberg est un Sitting Bull plus vrai que nature. Le jeune Chevez Ezaneh est excellent. Rarement téléfilm aura atteint une telle qualité cinématographique.

4 étoiles

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 10:27

Superbe téléfilm de la BBC tiré du roman de Sarah Waters. Cette très belle histoire en deux parties, est d’excellente qualité. La reconstitution dans l’époque victorienne aux allures de Charles Dickens et de Victor Hugo est superbe. L’histoire nous conte avec beaucoup d’intelligence le destin de deux jeunes femmes qui vont se rencontrer dans des circonstances particulières aux conséquences terrifiantes. Chacune des parties est racontée par les deux protagonistes au cœur de cette histoire sur leur vie selon leur point de vue et leurs ressentis. Embarquées dans une combine tordue montée par un truand, elles vont être confrontées à des situations pleines de rebondissements. La première étant de tomber amoureuse l'une de l'autre, quant rien ne les y avait préparées, surtout dans l’arnaque diabolique dans laquelle elles se trouvent mêlées. Véritable polar social aux envolées romanesques échevelées, on est transporté dans d’incessantes angoisses pour les deux jeunes filles, manipulées et maltraitées. Surtout que la fin de la première partie nous consterne au plus haut point. Le titre est de plus une allusion amusante sur les liens amoureux lesbiens. J’ai été emballé par l’histoire et la réalisation d'Aisling Walsh, mais aussi et surtout par le jeu extraordinaire des actrices. Sally Hawkins (We want sex equality) est sublime comme toujours et plus encore sans doute, face à une magnifique Elaine Cassidy (Les autres) prodigieuse de talent et de conviction. Le reste du casting de qualité, Rupert Evans (Hellboy), Charles Dance ou Imelda Staunton contribuent à la réussite de l’œuvre.

4 étoiles

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 20:13

Parce que je voulais voir Soko à ses débuts, j’ai découvert ce téléfilm qui n’est pas démunis d’intérêts. En effet, cette histoire d’éveille à la sexualité saphique d’adolescentes, peu souvent abordée notamment sur le petit écran, l’est ici avec ce qu’il faut de subtilité dans un monde ou les ados ne le sont pas des masses. De qualité téléfilm sans doute, mais combinant intelligemment un sujet important avec ce qu’il faut d’humour et d’émotion sans sombrer dans la naïveté ou la caricature, tout en mettant en scène baisers, caresses et prise de conscience à fleur de peau avec beaucoup de naturel. J’ai beaucoup aimé le jeu très spontané des filles et leur grande conviction. Il est d’ailleurs à regretter que l’on ne voit pas plus souvent la très jolie Selma Brook qui joue avec beaucoup de tendresse et dégage une très grande sensibilité. Salomé Stévenin (Omar m'a tuer) est excellente également, et enfin Stéphanie Sokolinski (Bye bye blondie, Augustine), toute jeune avait déjà ce culot percutant.

2 étoiles 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 10:47

Continuant les découvertes dans le cadre de la 8ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai eu le plaisir de parcourir ce téléfilm d’aventure de Terry Cunningham.

Le dvd est un téléfilm en deux parties. J’imagine que l’histoire s’adresse aux jeunes ados et fans du genre. Cette histoire mêle recherches archéologiques et fantastique, dans le genre Indiana Jones. Sans se soucier de crédibilité ni d’historialité, ça part un peu dans tous les sens avec beaucoup de courses poursuites. Il y a de jolies filles, de superbes paysages et pas mal d’humour. Même si je n’ai pas accroché du fait des invraisemblances, j’ai quand même apprécié certains effets touristiques qui nous font découvrir un magnifique pays. Il est vrai qu’il est difficile de croire à autant de facilité pour résoudre toutes les énigmes, quant depuis tant de siècles d’autres s’y sont cassé les dents. Ça fait parti du charme de la trame. Certes, m’ont paru improbable ce géant massaï au sein d’une tribu quechua du fin fond de la forêt, et de cette magnifique bimbo espagnole parlant de « sa » culture inca. Au second degré, il est amusant de suivre les péripéties de cet aventurier de l’impossible (Shane West), de sa merveilleuse compagne (Natalie Martinez) véritable créature de rêve, qui sont poursuivis par un bien méchant tueur (Luke Goss) et une véritable armée peu regardante et pas très douée. J’ai quand même bien aimé la raison assidue des méchants à courir après les chercheurs de trésors dans un but auquel on n’aurait pas pensé de prime abord. Version fantaisie, au final, cette comédie trouvera sans aucun doute ses aficionados.

Le téléfilm Eldorado la cité d’or de Terry Cunningham, distribué par M6, est disponible depuis le 24 octobre 2012 en DVD. Il est proposé en version audio anglais et français, et des sous-titres français. Il est dommage qu’il n’y ait pas de bonus qui aurait pu se composer d’histoire sur Pizarro à la recherche de l’Eldorado et toutes les légendes sur le sujet.

Découvrez aussi plein d’autres films sur Cinetrafic dans la catégorie Film d’action ainsi que la catégorie Film 2011.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager cette belle aventure.

2 étoiles

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 12:50

Comme tout le monde je connaissais les mouvements pour les droits des afro-américains dans les années soixante avec Martin Luther King en tête. Je connaissais aussi celui des amérindiens et l’occupation de Wounded Knee. Par contre, rien en ce qui concerne le combat de la population américaine d’origine mexicaine (chicanos). Ce téléfilm leur rend justice. Victimes de discriminations et d’humiliations permanentes, dont une interdiction au droit à l’éducation. De fait, à peine 1% des latinos pouvaient entrer en université par un blocage injuste et arbitraire. En mars 1968 Paula Crisostomo, une jeune lycéenne hispanique, décide de protester et de lutter contre les discriminations par un débrayage des cours (walkout). Le mouvement, parti de son établissement, le Lincoln High School à Los Angeles va très rapidement prendre une grande ampleur qui va faire tâche d’huile dans d’autres établissements et une immense marche de protestation pacifique sera organisée. Dix mille, puis quarante mille étudiants se retrouvent dans la rue avec une police qui provoque des violences. Après bien des éclats, arrestations arbitraires et condamnations, les lycéens finiront par l’emporter. L’égalité à l’éducation, donnera de ces émeutiers, des producteurs, écrivains et même le maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa. Les acteurs jouent superbement bien. Ainsi Alexa Vega est très convaincante comme Michael Peña (Le casse de Central Park), Yancey Arias ou Efren Ramirez. Très instructif.

2 étoiles

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:20

J’avais vu il y a longtemps le premier opus qui traitait en trois histoires l’évolution de l’avortement en trois époques différentes. Cette fois-ci, sur le même schéma, il traite du saphisme avec la même efficacité et autant d’émotion. Le premier volet situe l’action en 1961, et concerne le dramatique non droit d’héritage entre conjoints lesbiens. Après tout une vie commune, l’excellente Vanessa Redgrave se retrouve jeter à la porte de sa maison lors du décès de sa compagne par le neveu de celle-ci et de sa femme Elizabeth Perkins. L’intensité est dramatique avec une immense dignité qui fait froid dans le dos. Changement de décors avec les revendications féministes et lesbiens en 1972. Bien que le combats des femmes soit le même, les « différences » font apparaitre des homophobies entre elles, mais aussi de l’intolérance entre lesbiennes. Ainsi les compagnes de la jolie Michelle Williams, vont faire preuve d’un manque de compréhension envers Chloë Sevigny, magnifique en butch. Celles-ci, les excellentes Natasha Lyonne (American pie) et Nia Long ne seront pas très tendre. Mais heureusement, l’amour fait fit de toutes les considérations. Amusant de retrouver toutes ces actrices jeunes dont Rashida Jones. Enfin, la période des années 2000, la vie est plus simple, un couple heureux dans leur vie amoureuse, Sharon Stone et Ellen DeGeneres, sont en désir d’enfants, et accèdent au droit d’insémination pour leur plus grande joie. La justesse des interprètes sur des réalisations bien écrites, sans fioritures arrivent à résumer l’évolution positive sur trois générations… du moins en occident.

3 étoiles

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 15:14

Triste histoire inspirée de la réalité, celle de la tante et de la cousine germaine de Jacqueline bouvier-Kennedy-Onasis. Une mère castratrice qui gâche la vie de sa fille et la bloquant dans leur propriété de Grey gardens telle une prison, et qui par manque d’argent vont se clochardiser à l’extrême. Menacées d’expulsion par les services d’hygiène, les photos de leur décrépitude vont très vite faire un scandale médiatique et interpeller Jacky Kennedy qui passait tous ses merveilleux étés de son enfance en cet endroit magique au bord de la plage. Grace à son intervention, la maison sera restaurée, et les deux femmes, vont pouvoir continuer à vivre dans un duo infernal. C’est merveilleusement interprété dans une ambiance claustrophobe, ou la tristesse nous prend à la gorge dès le début du film. Michael Sucsy (Je te promets) réalise un superbe film dans un reportage téléréalité très réaliste. Comme quoi, il est possible de faire des téléfilms de qualité. Jessica Lange et ma Drew Barrymore sont extraordinaire de justesse admirable. Jeanne Tripplehorn et Daniel Baldwin sont magnifiques. Un film très impressionnant.

3 étoiles

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 10:37

La curiosité est un vilain défaut… la preuve ! Allez, pour le joke de l’année, j’ai cédé à une irrépressible et perverse envie de voir ce que le petiote Lorie avait besoin de bisous et de câlins… en actrice. Ho ça va ! ne me charriez pas à ce point. Oui, j’ai osé ! bon, ce téléfilm n’est pas plus médiocre que bons nombres déjà vu à la téloche et s’adresse à un public d’ados que je ne suis certes plus depuis un baille. Ça se laisse en effet regarder sans forcément de déplaisir tant c’est assez lénifiant, lisse et avec happy end convenu. Aucune surprise donc, si ce n’est que Lorie Pester en plus d’une superbe plastique, ne s’en sort pas trop mal en actrice. D’autant qu’elle a effectivement pratiqué quasi en professionnelle, du patinage artistique, sans être totalement autobiographique, qu’une chute violente a interrompu sa carrière vers la chanson. Christophe Malavoy assure en bon cabot mais sans grande conviction, tant son personnage n’est pas très sérieux. De même que Nadia Fossier apporte sa fraicheur de ton avec conviction. Tout à fait dispensable, je le confesse bien volontiers. Je sors ! J

1 étoile

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