L’histoire est inspirée de faits réels, sur des cambriolages de maisons de vedettes du show biz, tels que Paris Hilton, Lindsay Lohan, Megan Fox, Rachel Bilson, Audrina Patridge ou Orlando Bloom, par une bande de malfrats ados. Sofia Coppola m’avait déjà passablement déçu dernièrement, aussi je m’attendais à bien pire, et du coup je ne l’ai pas été plus que ça, car celui-ci, est moins pire mais tout de même insignifiant. Je n’ai éprouvé aucune émotion particulière, si ce n’est une certaine incrédulité face à la facilité d’initiative d’aller cambrioler, face à la facilité de la réalisation de tels actes, et par l’inertie morale de la réalisatrice. Elle ne semble vouloir prendre aucun parti dans une histoire, pourtant grave de sens et de responsabilité pénale. Pour avoir déjà connu un cambriolage, je connais le ressenti de viol de son chez soit, et de la perte de ses affaires personnelles. Qu’importe que l’on soit riche, ce qui n’est pas mon cas, l’acte reste le même. Je n’ai donc éprouvé aucune considération aimable pour ces petits connards et connasses, qui eux-mêmes ne semblent avoir eut aucun regret ni scrupule. D’ailleurs, ils ne prennent pas cher, quatre max pour l’un d’eux, et c’est ce qui m’a le plus étonné dans un pays très souvent extrême dans ses peines. Egalement étonnant ce parallèle entre l’une des voleuses qui se vante d’avoir été dans la cellule proche d’une de ses victimes pour conduite en état d’ébriété. Au demeurant, aucun de la bande n’est sympathique, et le regard de la caméra, qui sans les excuser ne les condamne pas non plus, a tendance à minimiser l’acte criminel par l’aspect anodin voire festif et branché. Côté réalisation, ça aurait pu être pas si mal, s’il n’y avait eut ces passages à vide, longs et pénibles qui cassent le peu d’énergie ambiant. En gros, il n’y a rien de transcendant qui puisse au moins passionner un temps soit peu et nous sortir de l’inertie que la répétions des vols et de lignes de coke qui se succèdent en boucles et endorment inévitablement. Du coup, d’une histoire étonnante qui aurait du nous tenir en haleine, SC passe encore à côté, délaissant le sujet principal aux détails insignifiants et se perdant dans des ralentis niaiseux.
Côté interprétation, c’est tout aussi inégal. Israel Broussard ne pas spécialement emballé des masses, quant Katie Chang et Emma Watson (Le monde de Charlie) sont parfaites. Il en est de même de Taissa Farmiga et Claire Julien (The dark knight rises), ce qui est moins évident de Leslie Mann (40 ans : mode d'emploi) en membre de secte particulièrement inexpressive, hors son mari Judd Apatow, point de salut. Georgia Rock et Erin Daniels (A single man) sont plus marquantes. Paris Hilton, victime, a accepté de participer au film avec fair play. Kirsten Dunst (Upside down) en guest star…