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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:30

Avec la bande annonce, une nouvelle fois je m’attendais au pire. Et en définitive, je me suis bien régalé. Laissons de côté le classique du genre, pour rester sur l’efficacité de la réalisation. Le point le plus important pour moi a été de prendre conscience de l’ampleur de la tâche des agents du 911, qui doivent faire face 24 heures sur 24, aux appels de toutes natures et toujours dans l’extrême urgence et avec le plus de sérénité pour autant d’efficacité. Une vision de la société en ébullition dans tous ce qu’il y a de terreur dans le quotidien et souvent du plus glauque. Du simple appel de renseignement à l’extrême du meurtre, il y a une palette de violence, de peur et de douleur, qu’il faut savoir traité dans l’urgence, calmer les interlocuteurs pour obtenir en peu de temps un maximum d’information. Le film commence par ces milliers d’appels aux conséquences souvent tragiques inspirés de la réalité, et puis l’horreur survient quand une gamine affolée appel suite à l’intrusion chez elle d’un inconnu. L’angoisse et le suspens intense dure le temps de suivre l’enlèvement par un serial killer. Il récidive plusieurs mois plus tard en enlevant une autre gamine, enfermée dans le coffre d’une voiture, qui fait immanquablement penser à Buried, et nous voilà reparti pour une course contre la montre, contre la mort avec tous les moyens possible et inimaginable pour arriver à temps. C’est haletant, angoissant et j’oserai dire passionnant. On se doute depuis le début ce que sera la fin, même si elle s’avère assez étonnante, mais j’ai été tenu en haleine jusqu’au bout. C’est très efficace donc, les personnages sont attachants, la réalisation varie les plans et les actions sans perdre le claustro étouffant, avec la liaison entre la fliquette dans la « ruche » avec la gamine effrayée et la police mobilisée, avec pour seul lien le téléphone mobile. Je regrette la fin version Maniac qui vire un peu comique et peu crédible, et cette scène dans le noir absolu où je n’ai rien vu du comment la bagarre arrive au retournement de situation.

Ainsi, la belle Halle Berry (Cloud Atlas) est efficace, face à Abigail Breslin (Happy New Year) qui élargie la gamme de rôles avec intelligence, émouvante et très marquante. Morris Chestnut, est assez émouvant, mais et surtout Michael Eklund entre bien méchant et un peu ridicule qui gâche un peu son personnage, bien peu effrayant. Rôle court pour Ella Rae Peck (Bachelorette) mais surtout pour Evie Thompson, qui est très impressionnante de qualité.

2 étoiles

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commentaires

M
Quel enthousiasme ! Je l'ai trouvé super crédible Eklund ... il a un regard de vrai dingue.
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