Amateurs de The voice et autres concours de danses et de chants à capella, c’est pour vous. Adapté par Jason Moore d'après le roman de Mickey Rapkin, cette histoire frise parfois le ridicule, mais malgré son côté nunuche, ça se laisse regarder sans déplaisir. Une fille, avec l’ambition de devenir DJ, entre en première année de fac. De nature renfermée, elle va devoir s’ouvrir aux autres et s’intégrer, notamment dans un groupe de chorale, avec la participation d’un championnat inter universitaire. Nous assistons donc aux sélections complètement déjantées, dans des compositions de chants très au point. Etonnamment, la moyenne d’âge de ces bizuts frise les 30 ans. Fradamé ? Puis ce sont les séries éliminatoires, entrecoupées de romances amoureuses, de répétitions pas très folichonnes, de gerbitos monstrueux et bien dégueux. Quant aux chansons, elles sont bien ringardes à mon goût, ou à tout le moins, que je ne connais pas. Je regrette d’ailleurs que certaines paroles ne soient pas traduites. C’est un peu nanaze sur les bords, mais je reconnais que par moment je me suis bien amusé, comme la scène chantée dans la douche… je sais, c’est navrant ! Bon c’est vrai que les profils sont stéréotypés et clichés… Un zeste d’émotion quand même, et l’envie de voir The breakfast club juste par curiosité. Sinon, la qualité chorégraphique, et les chants sont maitrisés comme de vrais pros, et en ça, c’est du spectacle.
Anna Kendrick (Surveillance) est toujours aussi attrayante, efficace, et émouvante avec sa petite moue. La dream team est composée de très jolies filles, qui elles aussi font preuve de talent très complet, telles que Anna Camp (La couleur des sentiments) et Kelley Jakle, ou encore Brittany Snow et Alexis Knapp (Projet X). La jolie Hana Mae Lee est très drôle, tout comme Ester Dean et Wanetah Walmsley (Straw dogs). Quant à Rebel Wilson (Mes meilleures amies) elle sait tirer profit de son physique hors norme en mettant en avant son talent et son humour avec dérision. Les garçons font aussi bien que les filles, comme Skylar Astin ou Adam DeVine qui assurent tant sur la comédie, que sur le chant. Pour les fans de Scrubs dont je suis, il est amusant de retrouver Donald Faison. A noter la sous nullité de John Michael Higgins (Bad teacher) et d’Elizabeth Banks (Bill) en commentateurs des plus nazes qui soient sur des commentaires ringards. Le caméo de Christopher Mintz-Plasse n’est guère mieux…