Halo legends

Belle découverte que ce film animé, qui est en fait composé de 7 courts métrages adaptés du jeu vidéo Halo, et dont chaque OAV comporte sa propre histoire. Réalisé par de grands noms du genre, tels Frank O'Connor et Hideki Futamura, Keiichi Sugiyama (Origine) et Takahiro Tanaka, Hiroshi Yamazaki et Mamoru Oshii (Lamu 1, only you), Koji Sawai et Kôichi Mashimo, Daisuke Nishio et Yasushi Muraki, Tomoki Kyoda (Rahxephon), Toshiyuki Kanno et Shinji Aramaki (Albator, corsaire de l'espace), chacun avec ses spécifcités et ses palettes de couleurs personnelles.

Les segments, Origines -en deux parties- Le duel, Retour au pays, L'exception, Prototype, Babysitter et Le paquet forment un ensemble assez cohérent et apportent divers styles graphiques et d’émotions.

La trame du jeu se situe lors d’une guerre interstellaire entre l'humanité et des aliens, les Covenants qui vénèrent une civilisation disparue de Forerunner, détruite par les Floods. Le personnage principal est le Spartan John-117, super-soldat génétiquement modifié, et de son aide l'intelligence artificielle, la belle Cortana. Le Halo étant une structure créé par les Forerunners pour se débarrasser définitivement des Floods et eux avec, laissant à travers l’univers tous les ADN pour un recommencement à la vie, et aux guerres. Car le principe du jeu, si j’ai bien compris n’y ayant jamais joué, est sa faculté de tirs dans une guerre contre les aliens.

J’ai bien aimé la variété des styles animés mais aussi de ton dans les histoires, tantôt intimistes, émouvant et même comique pastiche, mais toujours cet esprit de sacrifice pour le bien de l’humanité. Beaucoup de combats, mais aussi d’amitié et d’amour, de lâcheté et d’héroïsme qui au final m’ont donné une bonne impression générale sans la frustration de l’inconnue de l’univers du jeu.

Les doubleurs James Faulkner et Greg Ayres, Luci Christian et Josh Levi, Brittney Karbowski et John Swasey, David Matranga et Shelley Calene-Black, Chris Patton et Mika Doi, Chris Ayres et Josh Grelle, Takako Honda, George Manley, ou encore Rob Mungle interprètent avec émotion leur personnage.