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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 09:42

Sans aucun doute, le film de Matt Jespersen et Maclain Nelson est un pastiche du genre qui est traité avec tout l’humour qui se doit. Et pourtant, je ne suis pas enthousiaste par le style adopté et par tout ce que cela implique qui me dérange profondément.

Autant un Vamps m’a fait mourir de rire, autant celui-ci façon La cabane dans les bois me fait gerber. Ce n’est pas nouveau, il y a une ligne, une frontière bien visible qui révèle un truc qui coince sans aucun doute chez moi, dont le rire ne s’applique pas à toutes les sauces ni n’importe comment, sachant qu’il y a toujours derrière chaque image, chaque mot chaque regard un message qui en dit long. Rien n’est niaisement innocent. En l’occurrence, ici c’est encore le cas, avec une vision, une ambiance et une réalisation qui bloque mon cerveau et mes zygomatiques.

De quoi s’agit-il en vérité ? Une jeune étudiante un peu mal dans sa peau, belle comme une déesse, devient la maitresse de son vieux professeur qui pourrait être son père, et pour cause. Il se trouve être un vieux vampire décaniné par un blocage deux siècles plus tôt. Il était alors tombé amoureux d’une jeune femme humaine qu’il avait tué en buvant son sang à son corps défendant, mais bon, vous avez ce que c’est que d’être un vampire qui a faim… Depuis, il ne peut plus ni tuer ni boire de sang humain, et survit lamentablement en buvant le sang animal ou synthétique, jusqu’à cette jeune fille qui lui rappelle son amour d’antan. Elle réveille le monstre en lui et sa soif de sang et de meurtre. Dès lors il ne s’arrête plus jusqu’à ce qu’il la tue. Ou du moins la transforme t-il à son tour en vampirette. Jusque là, c’est troublant mais pourquoi pas, amusant. A son tour, elle prend plaisir à transformer toutes les jolies filles du campus, qu’il faudra bien exterminer… et c’est là où le bas blesse, avec le génocide final, auquel participent le professeur et la mère de la jeune fille. Ça ne devient plus drôle du tout, tant la réalisation prend du plaisir dans le meurtre massif avec un malaise palpable dans la jouissance du réalisateur et un message subliminale qui me dérange. Je n’ai donc pas spécialement beaucoup aimé cette version délire de mauvais goût.

Le casting est composé d’inégalité tant physique que de talent. Ainsi la belle Julie Gonzalo est convaincante, quand le repoussant Adam Johnson, tape très vite sur les nerfs, non par son personnage mais son jeu excessif. Gary Cole (Délire express), Maclain Nelson et Matt Mattson, Bart Johnson et Frankie Levangie, auxquels suivent une kyrielle de beautés, dont Alexis Knapp (The hit girls), Renny Grames, la sculpturale joueuse de tennis Maria Kirilenko, ou encore Leanna Pareja, parmi tant d’autres.

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