Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 10:34

Steve Miner s’était attaqué en 2008 à une reprise du troisième opus de la célébre sixologie de George A. Romero, Le jour des morts vivants, avec la particularité pas très courante de non seulement ne pas refaire ou de déformer le film d’origine, mais en plus de le réaliser d’après le scénario qui était prévu au départ et qui avait été modifié à la suite, hélas, de sombres coupes budgétaires, tel un véréitable fan.

Alors que des jeunes flirtent et folâtrent dans une cabane au fond des bois, leur petite ville est mise sous quarantaine par la garde nationale afin de contrôler une épidémie. Sarah caporal originaire de la ville, se rend chez elle prendre des nouvelles de sa mère et son frère. Sauf que l’épidémie prend des allures dramatiques avec les infectés qui se mettent à dévorer les bien portants se transformant à leur tour en morts-vivants affamés de chairs fraiches. Panique, massacres, lâchetés et sauve qui peu règne dans un enfer impitoyable et sans fin pour une survie hypothétique et des découvertes sur les raisons de cette pandémie meurtrière.

De fait, j’ai beaucoup aimé cette version, certes plus moderne que l’original, mais avec une teneur dans la trame qui reste fidèle à l’esprit de Romero, avec peut-être plus de noirceur dans la dénonciation des essais bactériologiques des militaires. Thème déjà développé dans d’autres films, mais il y a dans ce zombie horreur et gore, un justoboutiste prenant. Faisant fit de toute considération morale, le récit nous plonge dans l’absurdité totale, avec le manque de solidarité de beaucoup pour une survie éphémère. En suivant ce petit groupe de survivants qui tente de s’en sortir autant que de comprendre et sans perdre leur humanité, j’ai été totalement envouté par le rythme et l’ambiance. La mise en scène et les effets, comme la vivacité de la caméra et des événements marquent durablement. Mêlant astucieusement les histoires personnelles dans un cadre qui semble irréel. On est pris dans l’engrenage de l’angoisse en voyant d’abord lointainement ce qui se passe alentour avant d’être brutalement confronter en direct à l’horreur et à la peur. C’est bien sanglant et violent, sale et jouissif avec cette petite note d’humour qui agrémente encore plus le sordide. J’ai donc été agréablement bousculé par cette version, qui ne surenchéri sur l’œuvre du maitre, mais respect son univers en réalisant son texte sans le dénaturer.

D’autant que le casting est parfait, avec la belle Mena Suvari (American pie 4) excellente, de Nick Cannon et Michael Welch (Twilight), et la belle Annalynne McCord (Fired up), comme de Ving Rhames (Zombie apocalypse) habitué au genre, ou Matt Rippy (Monuments Men), Stark Sands (Inside Llewyn Davis) et Christa Campbell (Homefront) donnent tous de leur conviction avec efficacité.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

Compteur

Notations

Notation

Liens