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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 10:57

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce western italien réalisé en 1967 par Luigi Vanzi, pour un western spaghetti qui n’est pas sans rappeler ceux de Sergio Leone entre imitation et hommage au genre et au maître.

Le détachement du capitaine George Stafford de la cavalerie américaine, convoie de l’or destiné au gouvernement mexicain dans un village abandonné. Le bandit Aguilar et sa compagne Maria "Maruka" Pilar, prend la place du capitaine Cordoba, l’officier chargé de la réception, après l’avoir tué et massacré tous ses hommes. Aguilar est aidé par un étranger solitaire sorti de nulle part, The stranger, déguisé en capitaine américain, à s’empare du trésor.

Mais lorsque ce dernier demande sa part du butin, les hommes d'Aguilar le frappent et l'abandonnent et enlève une jeune femme du village. Trahi et humilié, Stranger est déterminé à se venger. Il suit pas à pas les hommes d'Aguilar, prêt à tout pour les éliminer un par un pour récupérer le trésor, et libérer la jeune otage.

Un western spaghetti de série B, qui en dépit de moyens financiers limités, d’une réalisation et d’interprétation pas forcément au top, trouve à nous envoûter de part son ambiance particulièrement soignée. Peu de dialogues pour un visuel efficace, l’intrigue principale, le vol et la vengeance, trouve son intérêt avec la jeune maman enlevée et violentée quand le nourrisson, resté seul abandonné au village, entretien l’angoisse latente.

Se dégage alors une atmosphère délétère entre courses poursuites vengeresses, élimination l’un après l’autre des bandits pour finir avec humour. Je me suis bien amusé à suivre ces actions mortelles, dont ni la violence ni le sexe ne sombre dans l’excès comme le cinéma d’alors avait coutume de s’exposer. Un vrai western d’ambiance, dans des décors locaux, pour un récit hommage plus que de création spaghetti.

Ce film est le premier d'une série de quatre avec The stranger interprété par Tony Anthony et producteur, mais par trois réalisateurs différents. Ainsi Un dollar entre les dents, suivi de Un homme, un cheval, et un pistolet et Le cavalier et le samouraï sur la même année en 1967, puis Pendez-le par les pieds en 1975.

Avec Tony Anthony et Jolanda Modio, Raf Baldassarre, Aldo Berti et Lars Bloch, Rossella Bergamonti, Gia Sandri, Enrico Capoleoni et Arturo Corso, Antonio Marsina, Salvatore Puntillo et Fortunato Arena, Ugo Carboni, Giovanni Ivan Scratuglia et Frank Wolff.

Le film Un dollar entre les dents, issu de la collection Western européen, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en version intégrale non censurée Master restauré Haute Définition Edition limitée en Mediabook, avec le Blu-ray du film, le DVD du film et un livret de 64 pages intégré à l’étui : La saga de l’Étranger par Alain Petit, depuis le 4 juin 2019. Il est proposé en version originale sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Curd Ridel, un entretien avec Tony Anthony, le générique français, Diaporama d’affiches et de photos, et la bande-annonce originale.

3 étoiles

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