Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 21:15

Mouaif ! J’ai été assez déçu par cette histoire par le maître du genre. Certes, c’était le deuxième film de Jaume Balagueró qui nous régale avec ses [rec] 2, ou Malveillance. Ce n’est pas tant la réalisation, qui est excellente, ni l’histoire, qui est bien flippante et sombre au possible, mais son découpage par lui-même. D’entrée de jeu, le cadre est placé et nous met la pression. La disparition quarante ans plus tôt de six enfants qui ressurgissent dans une maison semble t-il hantée, menacent une famille nouvellement installée. Lentement mais sûrement, l’angoisse monte crescendo sur le gamin qui est voué à être la septième victime… et puis à vouloir en faire trop et trop en dire, se créé un dérapage que les explications cassent bêtement l’atmosphère. Avec le grand père, avec l’architecte dans le métro, et le grandguignolesque comportement du père, suivi de l’éclipse, qui fait tout se barre en sucette. Le trop rationnel et cartésien pour impressionner, enlève toute crédibilité jusqu’à l’impossible. Heureusement, la fin rattrape un peu le coup, sombre et désespérée à souhait, mais je suis resté sur ma faim. Dommage, car les images sont belles, la musique imposante et le jeu des interprètes est excellent. Ainsi Anna Paquin (Enterre mon cœur à wounded knee) bien jolie est très convaincante, face à Lena Olin (Awake) parfaitement crédiible, quant Iain Glen (La dame de fer) en fait un peu trop des tonnes. Le petit Stephan Enquist sait transmettre ses émotions avec conviction. Enfin, Giancarlo Giannini est presque pittoresque alors que le jeune Fele Martínez est très convaincant.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

Compteur

Notations

Notation

Liens