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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 11:18

Si, d’un point de vue graphique, l’animation sans être transcendante n’est pas mal : fluide, sympa et aux jolies couleurs. Après, c’est carrément une malhonnêteté intellectuelle de la pire espèce. Rarement racisme de bas étage n’aura été aussi ouvertement proclamé. Pour résumer les protagonistes : l’arabe est doux, tendre et généreux ; le noir est l’éternel naïf, gamin immature ; le blanc est raciste, fourbe et esclavagiste. C’est un petit peu oublier que l’esclavage n’est hélas pas l’apanage des européens. Que toute l’humanité depuis l’aube des temps l’a pratiquée, et tous ont eu à le subir, et qu’il perdure encore de nos jours. Et la girafe dans tout ça ? c’est juste un fil conducteur qui passe au second plan. C’est très tendance et hypocrite ces temps-ci, que de porter la haine afin de dédouaner certaine communauté, au lieu de rassembler autour de valeur fédérative. Azur et Asmar était déjà de cette manière, malintentionné dans son manichéisme douteux.

screem

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commentaires

G
Pour le coup, je te trouve de bien mauvaise foi. Il n'y a aucun racisme ni dans Zarafa, ni dans Azur et Asmar (un joyau d'animation, soit dit en passant). Il y a des personnages sincères, des<br /> enfants naïfs (quel enfant, quand il écoute une histoire, ou quand il n'est pas encore adolescent, ne l'est pas?, et le vieillard qui conte son histoire n'a rien de naïf), et un rassemblement<br /> autour de valeurs communes, la solidarité, le partage, la transmission. Rien que de très humain, donc... Sur le colonialisme, l'intention des réalisateurs n'était certainement pas d'en raconter<br /> l'histoire, mais de portraitiser une certaine ambiance dans la France et l'Afrique des années 1820, ce qu'ils réussissent à mon sens très bien, de manière acerbe qui plus est.
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B
<br /> <br /> Non, pas de mauvaise foi, c'est mon resenti tel quel. Les racismes, d'où qu'ils viennent doivent être dénoncé, surtout sous la forme inique de film pour enfants qui nuisent les valeurs<br /> républicaines. Le film est plus entre 1833 et 1846 (rapport à l'éléphant de la Bastille) En l'occurence, la girafe n'est pas tant l'objet de ce film. Azur et Asmar faisait un mauvais<br /> procès malhonnete par une vison fausse et erronée de la situation de l'époque, là aussi sous forme d'animation pour enfants. Je suis pour toute dénonciation des colionialismes, des<br /> injustices, des abus... mais en toute honneteté. C'est n'est pas le cas ici. C'est ma perception en tout cas. <br /> <br /> <br /> <br />
P
Assez d'accord, je partage comme toi le malaise après avoir vu ce film extraordinairement manichéen. Dommage, car l'animation était belle et le vrai faux happy end final plutot à contre courant...
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