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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 08:50

Pour réaliser ce film, Mike Newell (Prince of Persia, Quatre mariages et un enterrement) s’est inspiré de véritables histoires d’étudiantes de l'université de Wellesley des années cinquante. Petit retour pas si loin de nous, qui parait lointain et surtout ahurissant, tant notre société à tellement changée… et risquerait bien de revenir en arrière. A la rentrée universitaire 1954 dans l’un des plus prestigieux établissements scolaires, une jeune enseignante d’histoire de l’art fait ses premières armes dans une carrière qu’elle souhaite ardemment. Quelle n’est pas sa surprise de constater que ses étudiantes jeunes et érudites ont dans leur programme, en plus de toutes les matières possibles et imaginables, des cours de formation au métier d'épouse modèle. Ainsi, entre deux cours de littérature et philosophie ou de physique et mathématique appliquée, il leur était enseigné les us et coutumes du comment servir le thé au patron de leur futur mari et autres obligations de bonnes épouses. La société patriarcale d’hier, ne voyait pas d’un très grand intérêt que les femmes fassent des études plus poussées, quant leur place était à la maison, sans carrière professionnelle élevée, dévolue aux hommes. A ce niveau de cursus, nous sommes bien entendu dans la société riche et prospère et bien réac cela va de soit. J’ai donc beaucoup aimé la description d’une époque et sa mentalité, comme la mise en scène et la réalisation et la reconstitution de la mode et décorations. Je regrette un certain mélo lourdingue comme dans la scène finale. Mais j’ai aimé le débat et le coup de pied dans les idées reçues et convenances qui ne convenaient qu’aux machistes. J’ai aimé aussi ce rapport avec cette enseignante qui marque profondément ses élèves par sa liberté d’esprit et sa passion. Nous avons tous en mémoire dans notre vie scolaire d’au moins un prof qui nous ait marqué à vie. Moi j’ai eu un prof d’histoire des arts, comme dans ce film, qui était ouvert d’esprit, furieusement passionnant et passionné, apportant une vision lumineuse des arts et du monde.

Une fois n’est pas coutume, Julia Roberts (Blanche Neige) pour qui j’ai rarement d’attrait, trouve grâce dans ce rôle et son jeu dans lequel elle est parfaite de volonté, tendresse et émotion. Viennent ensuite nombre d’actrices toute jeunes comme la belle Kirsten Dunst (Belles à mourir) qui est excellente, comme Julia Stiles (A guy thing) que j’adore aussi, de même Maggie Gyllenhaal (Donnie Darko) toujours percutante ou encore Ginnifer Goodwin (Une soirée d'enfer) très émouvante, qui apportent chacune des tempéraments différents et des talents marquants pour des émotions très fortes. Dominic West (John Carter) entouré de toute la gente féminine s’en sort pas mal, quant j’ai un peu de mal avec John Slattery (L'agence). Suivent Juliet Stevenson (Diana) très émouvante, Marcia Gay Harden (Parkland) excellente, quand Donna Mitchell est terrible. Topher Grace (Un grand mariage) est superbe en bon réac. Et puis encore dans la masse d’étudiantes, la très belle Laura Allen, Krysten Ritter (Vamps) ou Kristen Connolly (The bay).

3 étoiles

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