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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 09:01

Film bobo par excellence d’un Kim Chapiron coupable déjà d’un médiocre Sheitan. Film de mauvais gout et de mauvais esprit sur une mauvaise qualité de réalisation et d’écriture, dont on ne sait trop ce qu’il voulait décrire, analyser et moins encore nous raconter  tant il se disperse tant en sujets, décors et style de narration.

Dans une très haute école de commerce, HEC ? des élèves montent un réseau de prostitution pour étudiants sous le fallacieux prétexte de créer des liens avec les meilleurs, et constituer un réseau et carnet d’adresses utiles pour leur carrière. Pour cela, ils vont recruter de jeunes et jolies filles et contacter les élèves « loosers » qui auront à cœur moyennant finances de se présenter auprès de leur promo avec des maitresses à leur bras et faire bonne impression. Commerce florissant qui les amène à prospecter auprès d’autres grandes écoles. Sur les trois lascars, l'un semble tomber amoureux d’une des prostituées, quand l’autre est amoureux de sa partenaire qui se dit lesbienne…

La trame s’arrête à un résumé de peu de chose dont il n’en ressort rien qu’un immense vide malaisé, aux poncifs ridicules, avec des amourettes d’adolescents moyens. Au travers de ce trio, Kim tente de nous expliquer une économie de marché d’offre et de la demande par le biais de la chair fraiche. Postulat de départ, cliché minable, détestable et réducteur d’un machisme éhonté qui voit dans les vendeuses et caissières des prostituées en puissance. Le ton est résolument confus. On ne sait s’il veut faire dans du potache comme c’est le cas au début, avant de se lancer dans une démo d’économie qui se perd en route, et de s’enfoncer dans du sordide sur la prostitution avec des propos et une vision qui rebute par son imbécilité crasse. Ça se veut drôle quand ça ne l’est jamais, pas plus émouvant moins encore intello. C’est du sous Besson tant en narration, trame et mise en scène. Un style et mode de pensée de banlieusard friqué de nanti. La scène de sexe est vulgaire et inappropriée. La réalisation est à l’emporte pièce, décousue, et je ne parle pas de l’interminable scène finale, l’une des plus ridicules qui m’ait été de voir digne d'un roman de gare.

Thomas Blumenthal (Les choristes) joue juste avec ce zeste énervant et marquant. De même Alice Isaaz (Fiston) très convaincante mais qu’on peu regretter de se trouver dans cette mésaventure. Jean-Baptiste Lafarge (JC comme Jésus Christ) passe bien mais sans grande conviction. C’est la très jolie Marine Sainsily, qui se dégage le plus par son talent qui s’impose. Marianne Denicourt (Une folle envie) est sobre et efficace. Suivent une flopée de jolies filles comme Mélissa Rojo et Carolina Jurczak, Noémie Merlant (La permission de minuit) et Jenna Thiam (Salaud, on t'aime.) ou encore Sophie Chamoux (Halal police d'Etat), Fanny Piot et Julia Ferrara parmi tant d’autres…

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