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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 09:39

Troisième long métrage pour Cécile Telerman qui m’a bien plu dans son adaptation du roman de Katherine Pancol dont la lecture m’avait déjà bien amusé, et dans lequel pour le coup, j’ai retrouvé avec plaisir l’histoire et l’ambiance en presque mieux même si des différences apparaissent ça et là.

Deux sœurs, deux vies et deux caractères différents. L’une, Iris est oisive est mariée à un riche banquier et mère d’un gamin dont elle s’occupe peu ayant trop à faire avec elle-même. L’autre, Joséphine est mariée avec un boulet et mère de deux filles, tente de joindre les deux bouts, quand son mari la quitte avec une autre. Enfin, leur mère, remariée à un riche commerçant, est l’incarnation de la peau de vache avec une préférence pour son ainée qui a le même caractère épouvantable. Quand Iris, qui méprise cordialement sa sœur depuis leur plus tendre enfance, va avoir grand besoin de son aide pour qu’elle lui écrive un livre à sa place, qui va révéler des forces de caractères insoupçonnés.

Dualité classique qui voit s’opposer deux destins aux antipodes, entre amour et haine, méchanceté et gentillesse confinée à la connerie. Je me suis bien amusé à suivre les péripéties traitées avec une telle désinvolture pour l’une et une telle absurdité de soumission de l’autre, sans oublier avec sa fille Hortense est le même portrait que sa grand-mère et sa tante qui sont de vraies pestes. Histoire loufoque et à l’emporte pièce où finalement, personne ne ressort vraiment indemne tant ils sont tous bien mal barré.

La réalisation est rapide, efficace et aussi colorée en images qu’en bon mots et expressions. La mise en scène est vive quand il n’y a pas d’actions mais que la caméra nous donne le tournis en passant de l’une à l’autre des femmes aux portraits variés et peu flatteurs, sauf peut-être pour la pus jeune, spectatrice en retrait. Pour au temps, ils portent tous divers stigmates peu sympathiques avec des costards taillés sur mesure, parfois clichés mais si la teneur n’est pas vraiment drôle est tout de même comique tant les protagonistes sont pathétiques.

Le casting fonctionne à merveille avec une Julie Depardieu (L’art d’aimer) excellente d’humour et de naïveté, face à Emmanuelle Béart (Ma compagne de nuit) toute aussi parfaite peste avec efficacité jouissive. Patrick Bruel (Les gamins) est plus sobre mais marquant, quand la jolie Alice Isaaz (La crème de la crème) s’impose résolument par son talent au fort potentiel. L’excellent Jacques Weber (Un prince (presque) charmant) est royal, de même que Karole Rocher (Tip top) et Edith Scob (Holy motors), Quim Gutiérrez (Inside) et Samuel Le Bihan (Cornouaille), Nancy Tate (Elle s'appelait Sarah) et Clementine Poidatz (Mains armées). Suivent aussi, Jana Bittnerova (Camille redouble) et Mathieu Spinosi, Alysson Paradis et les enfants Apollonia Luisetti (Possessions) et Lucien Belves.

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