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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 18:24

Film d’horreur de frères Gok et Seon Kim, à l’esthétique soignée, qui narre un récit somme toute assez classique mais avec une efficacité de part une belle réalisation et des images riches en lumières et couleurs dans le monde ébouriffant de la musique et des danses qui changent des fonds de bois ou caves obscures.

Alors que les concours font fureur entre girls band, le Pink dolls de quatre filles tente de décrocher le succès et la popularité. Jenny et A-Rang sont les chanteuses principales, quand Eun Joo est la danseuse et Shin Ji est la rappeuse. Elles sont battues par tous les autres groupes, dont After School -réel et célèbre groupe de huit filles. Lors de leur installation dans de nouveaux locaux, Eun Joo découvre une vieille vidéo musicale au titre intriguant de White. La chanson est envoutante et obscure. La jeune femme se l’approprie pour son groupe. Incroyablement, le succès est immédiat et grandiose. Mais des événements se déclenchent. La jalousie s'empare du groupe, où chacune d’elles veut être la chanteuse principale. Mais une malédiction semble s’abattre l’une après l’autre dans des accidents de plus en plus graves avec une frénésie grandissante sans que rien n’arrête l’effrayant engrenage. Qu’est il arrivé au groupe sur la vidéo ? Est-ce en rapport avec la chanson ? Est-il encore temps d’arrêter le sort mortel ? Une course contre la mort et la vérité est engagée.

J’avoue que je me suis laissé emporter par cette énième histoire de malédiction un peu à la Ring, où la frayeur n’est pas vraiment de mise par l’image mais plus par l’inexorable triste sort qui s’empare des chanteuses dans une folie qui ne les ménage pas. La musique est l’élément moteur, mais aussi la mise en scène inéluctable sur des images lumineuses aux couleurs flashies quasi fluo. En passant du côté obscure de la malédiction, les couleurs deviennent rouge sang. La fin est triste et inquiétante et plus subtile que les films du genre nous imposent trop souvent. Et de fait, je me suis bien amusé, même s’il n’y a pas de quoi rire à ce qui arrive à ces pauvres filles d’aussi dramatique. Le fantôme n’a pas de quoi nous effrayer par ses rares apparitions fugitives, mais ce qu’il fait subir est forcément terrible. Une trame symbolique qui dénonce surtout le milieu de l’industrie de la musique, qui prend et jette sans vergogne, chanteurs et danseurs, au grès de la mode et des ventes. Par certain côté, ça m’a fait aussi penser de loin à Perfect blue de Satoshi Kon.

Les filles sont belles et talentueuses avec Eun-jeong Ham très émouvante, Woo-seul-hye Hwang (Thirst, ceci est mon sang) et Maydoni, Choi Ah-ra troublante, Jin Se-Yeon et Jeong-su Byeon, tout comme Young-min Kim, Gi-Bang Kim et l’épouvante Jun-Ho Lee, qui se donnent en chant, danse et angoisses et émotions avec succès et talent.

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