Gentil petit polar à la française de Benjamin Rocher dans une sorte de production téléfilm Besson améliorée, qui allie efficacité et humour sur un rythme vif et alerte à en perdre haleine, pour un divertissement sympathique et dynamique entre humour et beaucoup d'actions.
Au sein de la police, Serge Buren passe pour une tête brûlée, avec son équipe déjantée, qui ressemble plus à des loubards aux méthodes violentes pour le moins surprenantes, que pour des policiers bons teints, même si les résultats sont probants. Leur nouveau supérieur, décide de mettre fin à leurs pratiques et méthodes expéditives, au moment où lors d’une arrestation de braqueurs violents et meurtriers, attisent toutes les énergies. Buren et ses hommes ne vont pas hésiter à contrevenir aux us et coutumes pour résoudre au plus vite cette affaire.
Sur un récit des plus conventionnels, le mérite de cette trame est son efficacité narrative. Sur un rythme d’enfer, où l’on n’a pas le temps de souffler, la cavalcade rocambolesque entre gangsters meurtriers et policiers hors normes, nous donnent, sinon des frissons, du moins nous font passer un bon moment. Ça vaut aussi bien les Taken à la française. Alors, sans s’extasier, je n’ai pas été déçu par cette réalisation, soignée et maitrisée, même si le script ne vole pas haut. Ça reste un sympathique divertissement plaisant, avec de l’émotion et des l’humour, des courses poursuites et de la castagne et beaucoup d’action et de coups de feu.
Jean Reno (Les seigneurs) est égal à lui-même, en bon patriarche, face à la très belle Caterina Murino (La proie), et pléiade d’intervenants plus ou moins convaincants, tels Alban Lenoir (Gibraltar) et Thierry Neuvic (L’affaire SK1), la jolie Stéfi Celma (Les profs) et Oumar Diaw (Marius), Jean-Toussaint Bernard (Brèves de comptoir) et Sébastien Lalanne (David et Madame Hansen), Stephen Scardicchio et Jakob Cedergren, ou la belle Sabrina Ouazani (Le passé).