Les messagers - The messengers

Ce qu’il y a de décevant dans ce genre d’histoire, c’est que le suspens et l’angoisse ne durent pas très longtemps, pour en plus se terminer aussi bêtement. Pourtant, l’illusion va marcher au début avec semble t-il une maison hantée par des morts violentes. Une nouvelle famille s’y installe et des signes annonciateurs de malheurs ne tardent pas à nous embarquer dans l’angoisse. Sauf que rapidement, on comprend assez vite qu’il s’agit de mises en garde pour finir par l’explication des plus bâclées. Alors, je ne me suis pas ennuyé mais je ne me suis pas non plus amusé plus que ça. Il faut bien avouer que la réalisation et les trucages sont un peu grossiers et enfantins. Quant à l’ambiance, elle n’est pas géniale non plus. Petit film donc, pas un navet… quoique ? l’équipe tente bien d’être crédible, telle Kristen Stewart (Blanche neige et le chasseur) que j’aime beaucoup, mais malgré ses efforts, n’impressionne pas outre mesure. J’en dirais autant pour Dylan McDermott (Moi, député) très faible, quant Penelope Ann Miller (The artist) n’arrange rien de son côté. Le petiot, joué par des frères jumeaux Evan et Theodore Turner est sans doute le plus amusant, de même que John Corbett (Sœurs malgré elles) est assez rigolo… pour angoisser, c’est raté ! William B. Davis (The secret) a toujours ce charisme de X-files alors que Dustin Milligan (L'effet papillon 2), Jodelle Ferland (La cabane dans les bois) et Tatiana Maslany (Je te promets) sont peut-être, malgré leurs courtes apparitions, les plus marquants.