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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:34

George A. Romero continuait avec ce film l’aventure horrifique commencée avec La nuit des morts-vivants qui m’avait beaucoup plu. On retrouve le même esprit entre l’horreur gore bien sale et un zeste d’humour, sur une nouvelle dénonciation de société. Cette fois-ci, il s’en prend à la société de consommation centrée dans des grands magasins. Un petit groupe de survivants trouve refuge dans une grande surface. Et en cette ère de pandémie exterminatrice, les bons vieux réflexes reprennent le dessus suite aux conditionnements de vie. L’argent qui pourtant n’a plus aucune valeur attire toujours autant, comme tous les articles en rayon. Pire, même les morts vivants sont encore attirés par ces lieux plus que par la chaire fraiche. Encore pire, quand des bickers veulent s’approvisionner, alors entre derniers humains ils s’entretuent plutôt que de partager ayant de nouveau perdu toute notion de solidarité et de partage. C’est bien sale et très jouissif, avec ces visages gris et ce sang bien rouge saignant. La réalisation est toujours aussi haletante et efficace, ne laissant pas un moment de répit ni d’espérance. Les plans de vues sont souvent originaux et bien féroces. J’ai encore beaucoup aimé l’atmosphère très particulière on l’on se demande comment s’adapter à ce monde. Ken Foree est d’une très grande force qui marque indéniablement. Tout comme d’ailleurs Scott H. Reiniger et l’incroyable David Emge qui fout la frousse. La jolie Gaylen Ross est impressionnante par son regard, notamment le dernier face à la jauge vide…

3 étoiles

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