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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 10:59

Dans mon beau coffret de la trilogie de Robert Zemeckis (Flight), quand aucune suite n'était prévue et ce malgré la mention To be continued en forme de boutade, le succès phénoménal avait poussé à une suite qui, trop dense avait été scindé en deux, donnant cette franchise bien fendarde.

Marty McFly est un adolescent moyen des années quatre-vingt, issu d’une famille de condition modeste avec des parents à la ramasse avec frangin et sœurette un peu attardés, est passionné de skateboard, de rock and roll et de sa petite amie Jennifer Parker. Un soir, il rejoint le docteur Emmett Brown pour filmer une expérience extraordinaire, quand il se retrouve accidentellement embarqué dans un voyage vers le futur à bord d’une simple voiture, une DeLorean DMC-12 quelque peu remaniée. C’est ainsi que parti de l'année 1985, il est propulsé en 1955, où il retrouve sa mère Lorraine Baines et son père George Douglas McFly, alors tout jeunes ados timides peu de temps avant le bal de promo qui les avaient liés pour la vie. Sauf que la venue du fiston complique le futur avec le béguin de sa mère pour lui, risquant de changer l’avenir et faire disparaitre Marty. Il va donc retrouver le Doc d’avant son invention temporelle pour essayer de rentrer chez lui en limitant les changements inhérents à sa présence incongrue.

J’ai donc retrouvé avec un immense plaisir cette histoire qui va à un rythme à cent à l’heure, pleine de rebondissements, de quiproquos et des gags à profusion aux répliques désormais cultes. La réalisation est superbe avec une mise en scène parfaitement soignée et rodée à souhait qui nous plonge dans une époque déjà aux antipodes des années quatre-vingt, que dire alors d’aujourd’hui. Ce n’est pas nouveau que l’on suive des récits de retour vers le passé, mais il y a dans cet opus une bonne humeur jouissive à la Happy days ou d’American graffiti sur les années cinquante, années bonheur. C’est tout une ambiance et des protagonistes avec cette historie d’amour à e pas perdre entre les futurs parents, et l’amitié avec le doc qui donne du piment.

Et pourtant, si toute l’histoire se tient presqu’à la perfection, il y a cependant une erreur de taille à la fin. Quand Marty revient au présent quelques minutes avant son départ vers le futur, il est impossible qu’il soit deux fois au même moment au même endroit dans une temporalité identique, car il n’y a qu’un seul lui-même qui ne peut pas se dédoubler. Une erreur grossière fréquente que l’on retrouve régulièrement dans le cinéma, tel dans Looper.

Etonnamment, le film après bien des difficultés de financements, n’a pas débuté avec l’acteur Michael J. Fox, pourtant premier choix du réalisateur, alors indisponible. C’est Eric Stoltz qui a tourné durant cinq semaines avec la belle Melora Hardin dans le rôle de Jennifer, mais ne donnant pas l’image de l’ado voulu, le tournage s’est interrompu, et le film reprit à zéro avec le Marty devenu mondialement célèbre. Un remplacement qui cassa l’élan de la carrière de Stoltz.

Michael J. Fox est absolument génial de spontanéité et d’humour, et un Christopher Lloyd (Albert de l’ouest) qui fera souvent des cameo de son personnage dans nombre de films, est génialement drôle et marquant. De même Lea Thompson (J. Edgar) et Crispin Glover (La machine à démonter le temps), comme Thomas F. Wilson (Les flingueuses) et la jolie Claudia Wells, mais aussi Marc McClure et Wendie Jo Sperber, partie trop jeune, George DiCenzo et Frances Lee McCain, James Tolkan et J.J. Cohen, ou encore Casey Siemaszko et Billy Zane, donnent à la comédie toute sa réussite.

3 étoiles

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