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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 13:08

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film d’angoisse et d’horreur britannique réalisé en 1974 par Pete Walker, pour une plongée dans le sadisme meurtrier pour une morale archaïque bien déjantée.

Une soirée artistique à Londres est consacrée à la jeune mannequin française Anne-Marie de Vernet pour une photo de nue qui a défrayé la presse. Elle est séduite par un certain Mark E. DeSade, qui le week-end suivant, l’invite à la présenter à sa mère dans la lointaine campagne. Mais la demeure est une ancienne prison, dans laquelle Anne-Marie se voit condamnée pour dépravation aux bonnes mœurs par Mme Margaret Wakehurst, ancienne directrice de prison, et par son mari l’ancien juge Bailey, aveugle et sénile.

Avec d’autres détenues, la jeune femme comprend vite que sous prétexte de les remettre dans le droit chemin d’un ordre morale, elles sont victimes de perversité et de sadisme, de torture et de mort. entre tentative d'évasion, et recherche de ses amis, Anne-Marie affronte l'horreur pour elle et ses camarades.

La maison du fouet, et de la corde. Étonnante dramatique horreur dont le récit classique s’impose de par le genre sexploitation light que par la teneur du discours ambigu. En effet, bien que condamnant vigoureusement la justice et l’ordre moral archaïque et la violence sadique de ces fous sur ces belles et jeunes femmes sexys, le réalisateur semble ne pas apprécier la légèreté des mœurs des mentalités modernes de liberté sexuelle.

Cependant, le récit se suit dans une très belle réalisation avec une ambiance sordide et quelque peu érotique, pour une trame d’angoisse et d’horreur. Sans pour autant sombrer dans le gore ou le sadisme à l’extrême que les images suggèrent plus qu’elles n’en montrent heureusement. Tout est essentiellement dans l’ambiance psychologique angoissante et dans les dialogues. Je me suis laissé prendre à suivre ce terrible drame, aux tristes destins des détenues, même si l’on a du mal à croire au réalisme d’une telle détention et de série de meurtres.

Avec Barbara Markham et Patrick Barr (La grande attaque du train d’or), Ray Brooks, Penny Irving et Ann Michelle, Sheila Keith, Dorothy Gordon et Robert Tayman, Ivor Salter, Karan David, Celia Quicke, Ron Smerczak et Tony Sympson, Judy Robinson, Jane Hayward, Celia Imrie et Barry Martin, Rose Hill, Dave Butler et David McGillivray, Denis Tinsley et le réalisateur Pete Walker dans un caméo à la Hitckock.

Le film Flagellations, issu de la collection British horror, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD dès le 6 mars 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, La maison des sévices, présentation du film par Alain Petit.

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