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25 août 2020 2 25 /08 /août /2020 15:52

 

Étrange film franco-japonais réalisé en 2019 par Kōji Fukada (Harmonium), qui nous perd dans un suspens entre réalité et fantasmagorie , entre vengeances amoureuse et contre vengeance d’une absurdité confuse et envoûtante.

Ichiko Shirakawa est infirmière à domicile. Elle travaille au sein de la famille Oishi où elle soigne la grand–mère Oishi Toshiko. Ichiko aide également les enfants de Yôko, Saki et sa sœur aînée Motoko, qui veut être infirmière comme Ichiko dont est elle est amoureuse. Quand un jour, Saki, disparaît. Motoko, déçue du prochain mariage d’Ichiko, révèle des  confidences qui accusent l’infirmière de complicité avec le kidnappeur Tatsuo Suzuki qui n’est autre que son neveu. Suit une frénésie médiatique qui met Ichiko  le dos au mur et son désir de vengeance.

Un film de suspens étrange, dont la narration quelque peu confuse nous entraîne dans méandres d’une sordide affaire qui aurait mérité meilleur traitement tant il est peu crédible. Ainsi, la police japonaise visiblement la plus nulle du monde pour ne pas avoir poussé ses investigations jusqu’à la tante dernière personne à avoir vue la jeune fille enlevée par son neveu, de l’hôpital qui n’a pas vérifié si viol il y a eu, et la presse à sensation stupide et cupide, et l’infirmière elle-même est aveugle pour ne pas avoir compris que la sœur aînée est amoureuse d’elle.

Étonnant que le neveu soit libéré si vite et remis à la tante. Alors vengeance amoureuse de la jeune fille, vengeance de l’infirmière avec le supposé petit ami, nous plonge dans une ambiance bien délétère dans une sorte d’ouate de folie paranoïa aiguë sans que l’on sache vraiment ce qui est de l’ordre du réel et du fantasmé. Je me suis laissé porter par l’atmosphère sans pour autant y croire une seule seconde, à moins plus probable que je sois passé à côté et n’ai rien compris à l’intrigue, signe d’une mauvaise narration.

Excellemment interprété par Mariko Tsutsui et Mikako Ichikawa, Sôsuke Ikematsu, Mitsuru Fukikoshi et Nahoko Kawasumi, Miyu Ozawa, Ren Sudo et Hisako Ôkata.

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