J’ai profondément détesté l’histoire, mais qui est génialement réalisée par Kinji Fukasaku. Comment ne pas être en effet violemment choqué par ce film. 42 gamins et gamines de 13 à 15 ans, d’une même classe, des camarades, des amis, des amoureux qui, après avoir été drogués et enlevés, vont devoir pour d’obscures et scandaleuses raisons s’entre-exterminer des pires façons jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un… Il faut avoir un esprit pervers de nazi pour concevoir pareil scénario, quand bien même le réalisateur a tenté par d’oiseuses raisons de s’expliquer qui ne m’ont pas convaincues. Il est vrai que l’on est horrifié jusqu’au bout, révolté et pris par le sort de chacun de ces jeunes. A la différence d’avec Hunger games, qui pour le coup s’avère d’une insipidité totale, c’est qu’on assiste à des réactions qui me semblent beaucoup plus réalistes et humaines. Certains refusent cette règle du « jeu » par suicide, révolte et tentative de s’en prendre aux bourreaux. Il n’en reste pas moins vrai que j’ai eu une vague nausée durant plusieurs jours. Un deuxième opus (Battle royale II : requiem) a été réalisé en 2003, mais je ne chercherai pas à le voir. Tous les interprètes sont absolument excellents de talent, d’émotion, de douleur... notamment Tatsuya Fujiwara et la jolie Aki Maeda ainsi que le toujours génial Takeshi Kitano.
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