Mouaif ! mouaif ! mouaif ! Si l’idée de base était sympathique, elle tourne très rapidement en une sauce qui a du mal à prendre. C’est bien gentil de vouloir faire pleurer dans les chaumières en nous narrant le parcours de ces quatre aborigènes, dont en effet leur histoire était en soit digne d’intérêt… mais, mais voilà, le paradoxe, c’est que ces gentilles gamines qui viennent chanter pour soutenir le moral de ces « pauvres » Gi’s si loin de chez eux, oublient le rôle de massacreurs, violeurs, rasant les populations à coups de napalm et d’agent orange… Alors, que voulait donc nous raconter le petit fils d’une de ces starlettes ? Parler du racisme en Australie, pendant qu’on tuait de l’autre côté de la planète, Martin Luther King ? Le mélange des genres fait perdre l’objectif initial entre les amourettes des unes et les chansonnettes à deux balles. Au demeurant, les jeunes actrices ne sont pas mauvaises, et souvent émouvantes. Deborah Mailman, Jessica Mauboy, Shari Sebbens et Miranda Tapsell apportent fraicheur et talent. Quant à Chris O'Dowd, que l’on voit beaucoup ces temps-ci, est toujours aussi convaincant. Très moyen donc, et c’est vraiment dommage et dommageable.
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