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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 16:02

Déjà dans Les soldats du désert, Irwin Winkler croquait des profils de personnages avec beaucoup de tact et d’émotion. Dans ce film, il raconte encore une très belle histoire, qui si classique qu’elle soit se révèle très forte et touchante. Alors qu’il n’a plus que quelques mois à vivre, un homme tente avec la construction d’une maison, de se rapprocher des siens, dont de son fils ado qui tourne mal entre prostitution et drogues. S’ensuit les retrouvailles avec son ex femme et des liens qui se tissent sur un passé qui ne s’est jamais vraiment refermé. Par la dessus se rajoutent d’autres portraits, d’autres histoires, d’autres liens. Beaucoup de cassures comme la vie peut en fournir, pas toujours facile d’en recoller les morceaux, ou en tout cas de les rendre moins saillantes. J’ai beaucoup aimé le ton général qui souvent flirte avec le pathos mais l’évite de justesse toujours avec intelligence. Il y a beaucoup de tendresse, de dureté aussi, parfois trash, et toujours une très grande humanité. La fin est tendre et émouvante.

Kevin Kline (Sex friends) que j’avais beaucoup aimé, entre autre dans Grand canyon, est tout simplement génial, passant du type abject au mec tendre et émouvant et passant par tous les stades d’impression. Kristin Scott Thomas (Crime d'amour) est là aussi absolument magnifique de charme et de talent. Amusant de retrouver les jeunes Hayden Christensen (Awake), excellentissime de noirceur désespérée, et Jena Malone (For Ellen) jolie et punchy. Mary Steenburgen (La couleur des sentiments) est étonnante mais convaincante. Jamey Sheridan et Ian Somerhalder apportent la touche sombre avec conviction. Scott Bakula, dans un petit rôle est super, même s’il restera pour moi toujours Dr Sam Beckett de Code quantum.

3 étoiles

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