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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 22:59

Joy

Afficher l'image d'originePour ce biopic, David O. Russell (American bluff) s’est inspiré de l’histoire vraie de Joy Mangano, entrepreneuse et inventrice de talent et de persévérance, dont son invention de la serpillère magique -Miracle mop- et des cintres anti-dérapants -Huggable hanger- ont fait sa réussite, fortune et célébrité, pourtant dans un univers de requins, qui force l’admiration.

http://1.bp.blogspot.com/-ThcuKXqGeEM/VoAF5fC6sGI/AAAAAAAAGUA/FydecIcrkpY/s1600/joy%2Bmovie%2B1.jpgPetite fille particulièrement douée et créatrice, Joy est soutenue par sa grand-mère qui lui prédit un grand avenir. Pourtant, après un mariage et un enfant, suivi d’un divorce, Joy entretien la mère dépressive, la grand-mère, l’ex-mari et le père qui revient au bercail, la jeune femme tente de joindre les deux bouts pour ne pas perdre la maison familiale. Jusqu’au jour où le ras le bol lors d'une énième fuite d'eau, elle remet en activité ses talents de toujours. En deux coups de crayons, de nombreux essais et des améliorations, Joy créé une serpillère magique, légère, sans se salir les mains, lavable et réutilisable à volonté. Reste à déposer le brevet, trouver une usine de fabrication et démarcher pour vendre ses articles et des financements jusqu'à hypothèquer la maison. Un véritable parcourt du combattant, entre les trahisons et les mensonges, les coups bas, les espoirs et déceptions, et tous les dangers qui guettent.

Afficher l'image d'origineSur un sujet des plus intéressants, sur une femme de talent et la description d’un monde de requins, le récit aurait du être beaucoup plus passionnant qu’il ne l’est. De par sa longueur et un petit côté un peu trop mélo, voir mielleux, si je n’ai fini par m’ennuyé grâce aux multiples rebondissements, j’ai trouvé le temps long et peu passionnant. Car, des inventeurs de talent, il y en a à la pelle qui ne viennent pas tous de centres de recherches des grandes entreprises. Et du coup, l’extraordinaire succès de Afficher l'image d'origineJoy Mangano, qui avait commencé adolescente avec sa première création par un collier anti-puces fluorescent pour protéger les animaux des dangers de la route de nuit, mais hélas pas breveté, devenue depuis une chef d’entreprise milliardaire, est une belle leçon. Pourtant, si le sujet est intéressant, la réalisation souffre d’une mise en scène trainarde, et d’un style entre comédie et dramatique qui jamais ne trouve le ton juste, quand plus de naturel aurait été de mise. D'autant que la découverte des coulisses des émissions de téléshopping, comme celles des entrepreneurs peu scrupuleux et des avocats d'affaires véreux, vaut le détour.

Joy : Photo Jennifer LawrenceAvec Jennifer Lawrence (Hunger games - la révolte), belle et émouvante, joue avec beaucoup de conviction, face à une nouvelle fois à Bradley Cooper (A vif !) qui sans forcer, charme toujours autant. Robert De Niro (Les jeunes loups) et Edgar Ramírez (Délivre-nous du mal), Virginia Madsen (The hot spot), Isabella Rossellini (Enemy), comme Diane Ladd et Dascha Polanco, excellente dans Orange is the new black, mais aussi Elisabeth Röhm (American bluff) et Susan Lucci, Laura Wright et Ken Howard (Le juge), ou encore Maurice Bénard, Donna Mills, Jimmy Jean-Louis et les jeunes Isabella Cramp et Emily Nunez, Madison Wolfe (The baby), Aundrea et Gia Gadsby, Zeke et Tomas Elizondo, sont convaincants.

2 étoiles

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