Hunger games - la révolte : partie 2 - The hunger games - mockingjay: part 2

Francis Lawrence clôt donc la saga, riche en émotions et en rebondissements, de violence et de morts, dans la quête de la liberté des districts gouvernés par la terrible dictature de Panem, qui avait commencé par un jeu de la mort dans une arène de gladiateurs entre des jeunes représentants de chaque district, et allait trouver la révolte d’une adolescente, Katniss, prenant la place de sa petite sœur Prim…

Après la révolte lors des 75^ème hunger games et l’embrasement de tous les districts contre le Capitol et le Président Snow, la guerre bât son plein. La chef des rebelles Alma Coin, lance l’assaut final. Katniss et ses amis, Gale, Finnick, et Peeta partent en avant pour tenter d’assassiner Snow.il leur faut traverser la ville assiégée aux pièges mortels. Cheminant avec difficulté et des pertes, ils arrivent progressivement aux portes de la forteresse dans la cohue générale des civiles apeurés sous les bombardements meurtriers.

Je reconnais que j’ai assez bien aimé la conclusion de la franchise, qui ose une fin inattendue, foncièrement triste, malgré quelques longueurs et clichés. Je n’ai pas lu l’œuvre de Suzanne Collins pour comparer, mais au final, mon ressenti par rapport au premier opus, se voit en définitive rehaussé d’intérêt, au point de me dire qu’il me faudra un de ces jours, revoir les quatre épisodes pour resituer le tout dans le contexte général. Avec ce dernier opus en effet, s’écrit les derniers espoirs, trahisons et amours, dans la douleur qui m’ont parfois pris aux tripes. Je ne pouvais m’empêcher, comme sans cesse ces derniers temps, de comparer ces massacres d’innocents, avec ce vendredi 13 novembre 2015 qui nous a plongés dans la réalité de l’horreur à tout jamais. Du déroulement de cet ultime épisode, j’en garde pas mal de confusion, perdant le fil du récit, avec un sentiment de ne pas me rappeler de tel détail dans l’épisode précédent, sans trop m’en faire, tant on s’y retrouve quand même. La fin laisse un goût amer comme pour l’héroïne.

Jennifer Lawrence (Serena) est donc toujours aussi convaincante avec peut-être plus d'émotion, face à Josh Hutcherson (L’aube rouge) un peu plus étoffé mais toujours maladroit, quand Liam Hemsworth (Love and honor) est plus mature. Woody Harrelson (Les brasiers de la colère) s'impose naturellement avec un petit plus d'humanité, de même Elizabeth Banks (Pitch perfect 2). Julianne Moore (Still Alice) et Donald Sutherland (Jappeloup) en valeur sûre, ainsi que Willow Shields et Sam Claflin (Love, Rosie), Jena Malone (Sucker punch) et Mahershala Ali (Droit de passage), Wes Chatham (La couleur des sentiments) et Natalie Dormer (Cartel), ou Elden Henson (L'effet papillon) parmi tant...